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Les Antilles : TPE

Publié le 31/03/2014

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Les Antilles ? Christophe Colomb ne les avait pas encore découvertes que les géographes d'autrefois parsemaient l'inconnu des étendues marines d'«Antilias« hypothétiques censées survivre à l'Atlantide engloutie. Les mots véhiculent parfois une formidable charge de rêve : tropiques, cocotiers, mers bleues... L'image même du paradis, sans les dangers 

 

de la pomme.

Douces senteurs

propres à donner

des ailes à qui ne

demande qu'à se laisser

emporter dans ces magies

lumineuses.

Magie de ce collier d'îles volcaniques accrochées entre Venezuela et Floride. Violences souterraines exhaussées en reliefi sauvages dont aucun ne ressemble à l'autre de telle manière que ces frères terribles 

 

sont autant de fascinants mondes derents.

Magie de ces

exhubérances végétales : la grande forêt tropicale qui couvre les pentes de fougères arborescentes, d'arbres géants empaquetés de lianes. Magie d'un sol nourricier d'où jaillit la banane, l'ananas, l'océan de la canne à sucre, les fruits savoureux, le flamboyant, les hibiscus, les bougainvillées qui sont comme des 

 

explosions de couleurs. dans les jardins créoles.

Magie enfin du mot «Caraïbes« qui est l'autre nom des «Isles d'Amérique«, avec le plus d'un vieil air d'aventure attaché à la flibuste chassant dans les alizés les galions chargés d'or. Dans la genèse du rêve, l'orientation sur l'étoile Caraïbe s'auréole d'un irrésistible attrait que ne peut lui disputer la banale étoile Polaire.

« Les Antilles aujourd'hui Au commencement était le monde «La meilleure, la plus fertile, la plus égale, la plus channante contrée qu'il y ait au monde ...

La plus belle chose que j'aie jamais vue ; aussi ne puis-je fàtiguer mes yeux à contempler telle verdure ...

» Christophe Colomb décrit ainsi la Martinique, lors de son quatrième voyage de découverte en 1502.

Mais n en a-t-il pas dit exactement autant de toutes les autres îles visitées depuis 1492 ? Q u'est-ce donc qui déclen­ che cet enthousiasme avec une telle constance qu'au­ J ui encore , les catalogues des agences de voyages chantent à peu près dans les mêmes termes ce qu'il faut bien appeler la «magie antillaise » ? Il ne faut pas chercher très Join pour voir en ces îles Je reflet du vieux mythe origi­ nel de ! 'Eden, dont le cocotier serait Je signe de reconnaissance le plus symbolique.

Une autre chose ne trompe pas : cette image­ rie d'EpinaJ qui fait Je charme des peintures naïves haïtiennes où l'on voit se côtoyer, dans la paix du seigneur, les animaux les plus féroces et les plus doux de la créa­ tion .

Retour aux source s du désir ? Quelle évidence ! TOUT PEUT RECOMMENCER Il suffit de survoler cette alignée d'îles pour se trouver dans un étrange état.

Le ciel est un peu chaotique ...

D es fulgurances d 'orage claquent dans le loin­ tain...

Les nuages projettent sur l'eau des ombres que l'on prend pour des îles...

Mais alors, ces nuages au milieu desquels nous volons seraient-ils des îles? Où sommes-no us ? Ri en ne distingue Je ciel de la mer, jusqu 'à ce qu'un doigt de sole il plongeant dans un trou se pose en bas sur une terre et lui ordonne un destin .

Tout peut recommencer: nous sommes aux Antilles ...

Tout vibre à se rompre , d ans cet arc tiré entre Floride et Venezue­ la.

Les forces qui le tendent sont celles du ventre de la Terre d'o ù est enfantée cette ribambe lle d'îles aussi différentes que pos­ sible les une s des autres , mais qu'unit un solide air de famille sous les traits d'un volcan ...

•Spectacle coutumier au petit jour sur les plages : les hommes tirent leur senne jusqu'au rivage et le poisson qui abonde est aussitôt vendu aux acheteurs qui attendent.

~-- La mer généreuse e 2 Les plus beaux voyages du monde CARAÏBES. »

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