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La conquête des pôles (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE – TES/TL)

Publié le 25/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

polaire antarctique est franchi pour la première fois. Cook atteint 67° Set acquiert la certitude qu'«il n'y a point de continent, à moins qu'il ne soit près du pôle et hors de portée des navigateurs». Mais ce voyage fait progresser la géographie de l'hémisphère austral et ouvre aux baleiniers anglais et américains des terrains de chasse particulièrement riches.

DES TERRES GLACÉES 

Un demi-siècle se passe sans avancée dans la recherche du continent austral. En janvier 1820, enfin, un officier anglais, Edward Bransfield, aperçoit la côte du continent antarctique, en fait celle de la péninsule de la Trinité, son extrémité nord-est, à 64°30' S. Les côtes antarctiques se révèlent encore, en février de la même année, au baron de Bellingshausen, qui effectue le deuxième voyage de circumnavigation antarctique après Cook. Bellingshausen, commandité par le tsar Alexandre ler, approche jusqu'à la latitude de 69°25'. En 1821, après avoir relâché à Sydney, il découvre les îles Alexandre et Pierre, nommées en l'honneur des souverains russes. Ce sont des terres glacées, loin des descriptions grecques reprises par les philosophes du Nue siècle, que découvrent les explorateurs de l'Antarctique : non des terres tropicales fertiles, mais un continent couvert d'une calotte glaciaire que l'on sait aujourd'hui 

Si, en 1823, le Britannique James Weddell atteint 74°15' S sans rencontrer de nouvelle terre, deux compatriotes, capitaines de baleiniers mandatés par la firme Enderby, contribuent à dessiner la carte du continent. En 1831, John Biscoe découvre, au sud de l'Afrique, la Terre d'Enderby, puis, au sud du cap Horn, l'île Adélaïde et la terre de Graham. En 1839, John Balleny donne son nom à un groupe d'îles à l'est de ce qui deviendra la terre Adélie puis découvre la côte Sabrina, à l'ouest. Longtemps ignorée, la région antarctique est désormais l'objet de toutes les attentions. La concurrence anglo-saxonne motive l'expédition du Français Jules Dumont d'Urville. Parti en 1837, celui-ci longe la côte antarctique en janvier 1840.11 baptise cette portion du territoire terre Adélie, puis découvre la côte Clarie et détermine la position du pôle magnétique Sud. Sur son chemin, il croise le Porpoise, bâtiment de l'expédition américaine menée par Charles Wilkes, qui reconnaît la côte portant aujourd'hui son nom. Les connaissances engrangées par ces deux expéditions seront mises à profit par lames Clark Ross. L'homme qui a le

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« norvégien en déduit l'existence d'un courant de dérive arctique.

Il imagine de se faire prendre dans les glaces au nord de la Lena, à bord d'un navire à coque arrondie conçue pour se soulever sous l'énorme pression du pack , épais de 3 à 4 m, puis de se laisser dériver.

Parti en juin 1893 de Bergen, le From va ainsi se rapprocher du pôle , mais la latitude de as• N ne semble pas pouvoir être dépassée.

En mars 1895, Nnnsen quitte le bntenu avec un compagnon , trois traîneaux, deux kayaks et vingt-sept chiens, dont les plus affaiblis seront tués à mesure de la progression .

Il atteint 86°13' N , la latitude la plus haute jamais atteinte, mais la fonte des glaces de mer, au printemps, arrête son avancée .

PEARY, UNE VICTOIRE CONTEsrtE En avril 1900, l'Italien Cagni, officier de l'expédition dirigée par le duc des Abruzzes, Louis-Amédée de Savoie, bat de peu, en traîneau, le record de Nansen : il atteint 86~4'N.

Ce sont deux Américains, anciens compagnons 1"'"'-~:----, tii'PXIOPditinn qui marine américaine, épaisse de 4 800 rn au maximum, qui double l'hiver sa superficie par la glace recouvrant des mers froides.

Et si la vie abonde, c'est dans ces eaux que les navires atteignent après avoir traversé une zone de tempêtes continuelles -et non sur terre .

DES CÔTES ENFIN NOMMÉES Si, en 1823, le Britannique James Weddell atteint 74°15' S sans rencontrer de nouvelle terre , deux compatriotes , capitaines de baleiniers mandatés par la firme Enderby, contribuent à dessiner la carte du continent.

En 1831, John Biscoe découvre, au sud de l'Afrique, la Terre d'Enderby, puis , au sud du cap Horn, 111e Adélaïde et la terre de Graham.

En 1839, John Balleny donne son nom à un groupe d11es à l'est de ce qui deviendra la terre Adélie puis découvre la côte Sabrina, à l'ouest.

Longtemps ignorée, la région antarctique est désormais 1----.t....=...__....,~ ___ ..,....__ .....

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----"""'__, l'objet de toutes les attentions .

La 1----------------i UNE MYSTtRIEUSE TERRA AUSTRALIS DE RÉCENTS REBONDISSEMENTS En 1989, le New York Times publie une étude menée par la Navigation Foundation pour la National Geographie Society conduant à la réalité de l'exploit de Peary: la conclusion est fondée sur l'analyse, par des techniques nouvelles, des dichés de l'expédition, permettant d'étudier la position du Soleil à l'aide des ombres.

Mais, en 1997, l'ouvrage de Robert Bryce, The Polar Controversy, souligne encore les invraisemblances.

Ni Peary ni Cook n'ont fait d'observations de longitude et de déclinaison, utilisant leur seule boussole ...

dans une zone où la boussole n'est pas fiable.

Il se pourrait donc qu'aucun des deux hommes n'ait atteint le pôle ...

Les voyages de Magellan (1519-1522) et d'Abel Tasman (1642-1643) ont repoussé vers le sud, au-delà des 20° mentionnés par la géographie de Ptolémée, le mythique continent austral.

Au xvm• siède, il reste à découvrir .

C'est la mission confiée par l'Amirauté britannique à Jnmes Cook.

lors de son deuxième voyage d'exploration.

Parti le 13 juillet m2, avec le Resolution et I'Adventure , Cook effectue trois croisières concurrence anglo-saxonne motive l'expédition du Français Jules Dumont d'Urville .

Parti en 1837, celui-ci longe la côte antarctique en janvier 1840.11 baptise cette portion du territoire terre Adélie, puis découvre la côte Clarie et détermine la position du pôle magnétique Sud.

Sur son chemin, il croise le Porpoise , bâtiment de l'expédition américaine menée par Charles Wilkes, qui reconnaît la côte portant aujourd 'hui son nom.

Les connaissances engrangées par ces deux expéditions seront mises à profit par Jnmes Clnrk Ross .

ëhomme qui a le ayant à son actif huit 1-------------_, expéditions polaires, et Frederick A.

Cook.

médecin américain, ancien compagnon de Peary, annoncent avoir atteint le pôle Nord : le premier, le 6 avril 1909, le second ...

un an plus tôt.

La polémique fait rage, le New York Times et la National Geographie Sodety prenant fait et cause pour Peary, le New lE DRAME D'ANDRÉE Le 11 juillet 1897, l'Ingénieur suédois Stllomnn AlHirée et deux compagnons, s'envolent du Spitzberg à bord d'un ballon à gaz.

ëutilisation d'un ballon doit affranchir la progression vers le pôle des difficultés causées par les chenaux d'eau libre s'ouvrant dans la banquise et par les hummocks, crêtes de pression engendrées par le mouvement de la glace de mer.

Trois jours aprés leur départ, les trois hommes doivent poser leur ballon.

Ils marcheront deux mois avant de mourir sur 111e Blanche, un not rocheux.

York Herald et plusieurs grands noms de l 'exploration polaire, dont Amundsen, Nansen et Nordenskjôld, prêtant foi au récit de Cook, qui a malheureusement perdu ses notes de voyage .

En 1911, la Société royale de Copenhague déclare Peary vainqueur .

Mais la polémique se poursuivra.

DE NOUVEAUX EXPLOITS AU POLI NORD Si Peary, pas plus que Cook n 'a réellement atteint le pôle , il revient à quatre Soviétiques, membres presque anonymes d'une campagne annuelle aérienne, d 'avoir les premiers attein~ en avion, la position précisément mesurée de 9o•N ...

le 23 avril1948 .

Dès 1926 , l'Américain R.E .

Byrd survolait le pôle Nord en avion.

La même année , Amundsen, Ellsworth et l'Italien Nobile rééditaient l'expiai~ en dirigeable .

Le 3 août 1958, le sous-marin atomique Nnutilus réussira le passage du pôle Nord en plongée sous la calotte glaciaire.

En m2 commence l'exploration des régions antarctiques, terres mythiques que les Grecs de l'Antiquité concevaient peuplées d'habitants «marchant les pieds en l'air» , les Antipodes , et cernées de mers bouillonnantes .

polaire antarctique est franchi pour la première fois.

Cook atteint Gr S et acquiert la certitude qu'« il n'y a point de continen~ à moins qu'il ne soit prés du pôle et hors de portée des navigateurs» .

Mais ce voyage fait progresser la géographie de l'hémisphère austral et ouvre aux baleiniers anglais et américains des terrains de chasse particulièrement riches.

DES TERRES GLACÉES Un demi-siècle se passe sans avancée dans la recherche du continent austral.

En janvier 1820, enfin, un officier anglais, Edward Bransfield , aperçoit la côte du continent antarctique , en fait celle de la péninsule de la Trinité, son extrémité nord-est, à 64~0' S .

Les côtes antarctiques se révèlent encore , en février de la même année , au baron de Bellingshausen, qui effectue le deuxième voyage de circumnavigation antarctique après Cook.

Bellingshausen , commandité par le tsar Alexandre 1" , approche jusqu'à la latitude de 69~5'.

En 1821, après avoir relâché à Sydney, il découvre les îles Alexandre et Pierre , nommées en l'honneur des souverains russes .

Ce sont des terres glacées , loin des descriptions grecques reprises par les philosophes du xvm • siècle , que découvrent les explorateurs de l'Antarctique: non des terres tropicales fertiles, mais un continent couvert d'une calotte glaciaire que l'on sait aujourd'hui premier localisé le pôle magnétique Nord entend cette fois atteindre le pôle magnétique Sud.

En 1841, ses trois-mâts renforcés pour la navigation dans les glaces parviennent jusqu'à n•IO' S, au pied d'un volcan de 3 794 rn d'altitude et baptisé du nom d'un des deux bateaux de l'expédition, Erebus, puis découvrent au-delà de la baie McMurdo une falaise de glace longue de 500 km, haute de 50 m : la barrière de Ross.

SuR LI coNmNENT Suspendues pendant un demi-siède , les explorations antarctiques reprennent à la fin du x 1x" siècle.

En 1899, l'expédition montée par la Royal Geographical Society anglaise se distingue par le fait que, pour la première fois, elle vise à explorer le continent par voie de terre.

Dirigée par Robert Falcon Scott , comptant parmi ses membres Ernest Henry Shackleton, cette première incursion sur la calotte polaire est un échec : ignorant les conseils de Nansen, les explorateurs ont refusé d'utiliser des chiens, préférant tirer eux-mêmes leurs traîneaux .

Rapatrié en 1903, Shnckleton s 'empresse de monter une nouvelle expédition au pôle Sud.

Cette fois, il emmène des poneys de Mandchourie, capables de tirer 800 kg de charge , alors qu'un chien n 'en tire que 50.

Mais les poneys , moins résistants dans le blizzard, périssent rapidement.

Schackleton et les trois compagnons qui ont débarqué avec lui sur le continent blanc n 'en parcourront pas moin s 1 500 milles nautiques à pied, découvrant le glacier de Beardmore et plantant le drapeau britannique à seulement 97 milles nautiques du pôle .

Trois autres hommes de l'expédition ont atteint le pôle magnétique Sud.

AMUNDSEN LI CONQUÉRANT Roald Amundsen voulait conquérir le pôle Nord, à bord du From utilisé autrefois par Nansen .

Pris de vitesse par Cook et Peary, il modifie son projet initial pour gagner secrètement l'Antarctique .

Après avoir hiverné à Framheim, base située derrière la barrière de Ross , Amundsen et trois compagnons quittent Framheim le 20 octobre 1911 avec des traîneaux allégés, tirés chacun par douze chiens.

Des vivres ont été préalablem ent déposés aux latitudes 8o•, 81 • et 82•.

Pour gagner le pôle Sud, il leur faudra faire l'ascension d'un glacier, l'Axel Heiberg, coupé de crevasses.

Une partie des chiens ont été sacrifiés.

Le 14 décembre , Amundsen, Hassel, Bjaaland et Wisting déploient le drapeau norvégien au pôle, prenant la précaution de faire des mesures au sextant.

Le 16 janvier , cinq Britanniques, dont Robert Scott, parviennent à leur tour au pôle Sud, pour découvrir que la victoire leur a été ravie.

LA TRAGÉDIE DE SCOn La seconde expédition antarctique dirigée par Robert Scott est partie le 1" juin 1910.

Pour le raid vers le pôle, qui a pour point de départ la baie McMurdo, Scott a adopté la même méthode que Peary au nord : des équipes de support qui rebroussent chemin au fur et à mesure.

Quatre hommes accompagnent Scott pour le dernier segment.

Avant même d'avoir atteint le pôle, ils savent qu'Amundsen les a précédés.

Une fois parvenus au but (16 janvier 1912) , les cinq Britanniques vont vivre un calvaire : épuisés, les pieds gelés, ils découvriront que les réserves de pétrole laissées dans les dépôts en prévision de leur retour sont insuffisantes.

Tous périront, laissant à l'Angleterre et au monde des lettres bouleversantes retrouvées en novembre auprès de leurs corps.

DANS LE SIUAGE DES DÉCOUVREURS Pas plus qu'en Arct ique, la conquête du pôle Sud ne met fin aux explorations et aux explo its.

Après l'odyssée de Shackleton, qui dérivera neuf mois dans eaux glacées l'Antarctique , 1915, vient le des raids ~ llti·CDDJrD Byrd le premier pôle Sud le 29 novembre 1929 .

ëexpédition Fuchs­ Hillary accomplira la première traversée du continent antarctique en 1957-1958 .. »

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