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ALEXANDRIE A L'EPOQUE HELLÉNISTIQUE

Publié le 05/08/2012

Extrait du document

Ce sont des vases composés de trois hanses (deux hanses latérales et une hanse verticale) qui servent pour la vie quotidienne pour transporter l’eau de grande dimension. Dans certains cas elles ont une fonction funéraire et contiennent les cendres du défunt. À l’intérieur les loculi dans les nécropoles contiennent parfois plusieurs urnes funéraires, les loculi contenant des corps sont de taille plus grande. Cela rappelle les deux pratiques du monde funéraire.  Majoritairement elles sont produites en Crète, production importée en Egypte. Les analyses physicochimiques permettent d’étudier l’argile, la « pâte «. Caractéristiques des hydries d’importation de Crète, elles sont très fines, il y a peu d’aspérité et le grain est fin. Les toutes premières hydries de ce type ont été retrouvé dans la nécropole d’Hadra entre Gabbari et Chatby, 500 hydries sont conservées dans le musée aujourd’hui.  Il y a plusieurs hypothèses d’utilisation, on trouve le vase dans le cadre des jeux officiels, comme les jeux panéléniques, compétition sportive avec des personnes qui viennent de tout le monde hellénistique. Dans ce contexte une inscription est gravée que l’on nomme dipinto, « Pylon la faite pour le concours «. Les scènes représentés sont analogues à celles des amphores pour les jeux panathénaïques, compétition sportive qui a lieu à Athènes. Une autre utilisation est la réutilisation des hydries de la vie quotidienne pour un usage funéraire mais on ne troue aucune hydrie de ce type dans le contexte domestique, uniquement dans le cadre funéraire. On peut supposer que les vases sont donc fait uniquement pour cela. Elles renferment souvent les cendres de mercenaires qui sont les soldats engagés par les souverains pour renforcer l’armée royale ainsi que des ambassadeurs grecs qui ont trouvé la mort à Alexandrie, et bien sûr les restes de la population grecque. 

« dans un tapis au pied de Jules César.

C'est une période fastueuse avec un grand raffinement. -Urbanisme de la ville- Le côté méditerranéen de la ville est abrupte, il n'y a aucune baie, les vagues frappent fort.

La ville est reliée à la presque île de Pharos.

Malgré les difficultésnaturelles on trouve deux ports.

D'après Strabon les avantages étaient variés cf.

le lac.

La ville est située par deux mers.

Les égyptiens craignent la mer contrairementaux grecs.

Au temps des pharaons les grandes villes étaient situées plus loin dans les terres mais toujours proche du Nil mais les échanges avec les pays riverains pourle commerce existaient.

L'Egypte se tourne de plus en plus vers la façade nord pour des raisons politiques.

On note quelques avant port comme Naucratis quipréfigure Alexandrie comme une cité maritime.

Fondée au 8ème siècle, la ville acquiert au 7-6ème siècle le propre d'un comptoir commercial.

Mais différentementalité des gens qui depuis des siècles fondent des ports près des mers.Les rites et les mythes de l'Egytpe ne sont pas méconnus cf.

Hérodote qui en voyage en Egypte fait des analogies entre les divinités grecques et égyptiennes.

L'île dePharos et déjà célébrée dans l'Odyssée de Homère.

La fondation d'Alexandrie fut peut être inspirée par les écrits ou bien un total hasard.

Possibilité d'une contributionà la fondation.Le lac est considérée somme une véritable mer intérieure où le trafic est intense, le port le plus riche est située sur ce lac et non sur la façade méditerranéenne.

Sur unétroite bande de terre qui sépare les deux mers est une petite crête de calcaire qui rappelle les paysages grecs.

On y cultivait la vigne et l'olivier.

Cette configurationparticulière explique aussi peut être le destin assez exceptionnel d'Alexandrie. Outre l'avantage géographique, il y a une salubrité de l'air même au plus fort de la canicule mais de novembre à mars les tempêtes sont rudes et on compte denombreux naufrages tellement la mer devient impraticable cf.

poème de Callimaque où il mentionne ce phénomène.

La ville est donc placée sous la gouvernance dedivinités maritimes:Zeus Sauter (sauveur) sur le phareLisis Pharia, déesse de l'île de Pharos.Les reines d'Alexandrie vont-elles aussi être perçu comme des divinités:Arcinoé II, épouse et sœur de Ptolémée II va être assimilé à la déesse Aphrodite, divinité des marins.Bérénice II, femme de Ptolémée III, est très souvent représentée avec une proue de marin, souveraine divinisée.L'été la sécheresse sévit, des citernes et des réservoirs vont être creusés dans le gré et qui seront alimentés par la nappe phréatique.

Mise en connexion avec un grandcanal alexandrin.

Montre bien que le site de départ n'est pas très propice mais il y a une adaptation de la population. Une muraille de 15 km de long et 10 mètres de haut avec courtine est bâtie.

C'est un système de défense particulièrement élaboré.

À l'heure actuelle il ne subsistequ'un seul bastion.

D'après les textes on compte 4 phases:-enceinte hellénistique-enceinte romaine, marque une extension de la ville vers l'est et enveloppe les nécropoles orientales-enceinte du Bas Empire-enceinte arabe du 9ème siècleLa fonction défensive est essentiel il montre le développement de la poliorcétique c'est-à-dire l'art de faire la guerre cf.

la théorie d'Aristote.Pour le réseaux viere on a des témoignages dans la littérature cf.

idylle 15 de Théocrite où il cite l'effervescence de la ville et les rues bruyantes.

La ville intra murosest organisée selon un plan très structuré.

Cette trame qui reprend la place de l'hypodamos de Millet et aussi organisé autours de 2 voies principales:La voix canonique (est-ouest) d'une longueur de 40 stades c'est-à-dire environ 200 mètres et une largeur de 29 mètres, elle est parallèle à la mer et bordée d'édificessomptueux.

À l'époque romaine elle sera bordée de portiques, stoai, pour donner à la ville une image de province orientale comme en Syrie.

Elle coupe la ville en sonmilieu partant de la nécropolis, longeant le gymnase et débouche sur la porte canonique.La rue des palais (nord-sud) part du cap lodias (presque île) et s'oriente en direction du lac marioute et de la chora égyptienne (la campagne).Les rues adjacentes qui délimitent des îlots (insulae) sont plus étroites et s'orientent en fonctions de ces deux axes mais les croisements de rues ne forment pas desmodules unitaires.

Type de plan milléen ou hypodamien qui reprend les théorie D'hypodamos datant du 5ème siècle.

Elles sont suffisamment larges pour permettre lacirculation des cavaliers et des conducteurs de chars.

Les rues ne sont pas anonymes, elles portent le nom des reines et des sanctuaires voisins élevés en l'honneur decelles-ci.

L'ensemble urbain émerveille le spectateur comme Tatus (personnage de roman) qui montre qu'Alexandrie est un objet de fascination pour les voyageurs. Plan de Mamoud al-Falaki du 19ème siècle constitue la base de toutes les recherches et réflexions menées.

Plan de référence urbanistique pour l'Alexandriehellénistique.

Travail entreprit à la demande de Napoléon IIIqui voulait écrire un livre sur la campagne de César en Egypte.

De nombreuses tranchées et sondagesvont être effectués.

On prend en compte le tracé de la ville moderne et on s'inspire des vestiges sur place.

Plan achevé en 1866 mais ce n'est pas Napoléon III quil'édite mais Mamoud al-Falaki à Copenhague.

Ce plan correspond à l'extension principale de la ville au début du Principat c'est-à-dire entre 27av et 24 ap JC (règned'Auguste).

C'est l'état d'Alexandrie durant la visite de Strabon.

Il est difficile de localiser le noyaux primitif de l'époque hellénistique car s'organise une expansionprogressive sauf vers le nord de la fin du 4ème siècle jusqu'au début de l'Empire. Ce superpose les réseaux souterrains conçus en même temps que celui des rues.

La création de ce réseau s'explique par l'approvisionnement en eau douce de lacapitale et montre l'enjeu majeur de l'eau potable.

Les canalisations alimentent des citernes qui communiquent entre elles.

Henri Blunt visite Alexandrie au 17ème etmontre que l'eau fraîche arrive par un canal profond creusé à la main à travers le désert, qu'il part du Nil pour arriver dans la ville.

Au départ il y avait 2000 citerneson en compte aujourd'hui environ 200.

François Panier, voyageur français se rend dans la ville entre 1710 et 1712, il révèle des pièces de marbre environnante desciternes.

En 1876, un journal anglais publie des récit de voyageurs qui descendent dans les citernes.

Ce canal qui relie le Nil à Alexandrie, les égyptiens lui apportentun grande attention mais aussi les ptoléméens, les romains et les musulmans.

Des inscriptions lapidaires mentionnent des réparations, des élargissements du canal cequi prouve le réel besoin en eau douce.

On parle du canal « mahmoudien ».

L'eau fait l'objet d'un traitement, la purification est nécessaire, les alexandrins mettent aupoint une technique.

Le voyageur Villamont en 1590 écrit que l'eau des citernes est très mauvaise à boire lorsqu'elle est nouvelle.

On stock donc l'eau pendant uneannée pour la purifier puis on la boit l'année suivante.

Elle est donc impropre en l'état à la consommation contrairement au eaux de pluies.

La citerne El-Nabi setrouve au nord de la voie canonique et est construite sur trois étages et parcourue par 48 colonnes sur 4 travées.

Les examens des chapiteaux montre une création du9ème siècle mais reprend les principes des citernes antiques.

Il y est fait remplois au niveau des chapiteaux comme des chapiteaux corinthiens de l'époque romaine,des bases de statues, il n'y a donc pas de cohérence stylistique. On distingue 5 quartiers désignés par les cinq premières lettres de l'alphabet grec et 3 types de ports:Le grand port Magnus Portus, bordé d'édifices prestigieux et des palaisL'arsenal associé au quartier royauxLe port de bon accueil pour les pêcheurs ou petits marchands. Un des premier quartier est celui de l'île de Pharos avec le Phare considéré comme une des sept merveilles du monde antique.

C'est l'œuvre de Ptolémée Ier qui estinauguré par Ptolémée II vers 283 après une douzaine d'années de travaux.

Un épigramme de Posidippe de Pella nous apprend que l'architecte Sostrate de Clyde.

Laprésence de ce phare sur l'île s'explique par le manque de hauteur de la ville et la mer est très agitée.

C'est une merveille d'architecture qui a eu une très longue. »

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