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Analyse de texte Claude Levi-Strauss

Publié le 19/03/2017

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COMMUNICATION « LA TOLERANCE DANS TOUS SES ETATS » Tristes tropiques – Claude Lévi-Strauss – 1955 Cet extrait de texte est une réflexion sur les différentes cultures, basée sur l'étude de l'anthropophagie (communément appelée cannibalisme). La société occidentale vois cette pratique comme barbare et inconcevable, le texte quant à lui cherche à repousser cette frontière d'esprit pour prendre en compte les différentes raisons poussant un être humain à ingérer la chair de l'un de ses semblables. Qu'il s'agisse du résultat d'une famine ou pour des croyances religieuses, nous ne pouvons émettre de jugement sans faire preuve d'empathie envers les sociétés pour qui cette pratique est acceptée. En élargissant le propos de ce texte, Mr.Lévi-Strauss nous démontre la nécessité d'avoir de l'empathie pour les individus ayant une culture/éducation/ethnie différente de la notre. De la même manière que nous pouvons considérer des pratiques étrangères comme barbare, d'autres peuples peuvent considérer les nôtres comme déconcertantes. Ainsi nous aurons une meilleure compréhension du monde ; le peuple dont nous faisons partie, quel qu'il soit, n'a pas plus de légitimité qu'un autre à juger de la civilité ou non d'une pratique qui lui est étrangère. Race et histoire – Claude Lévi-Strauss – 1952 Ce texte remet en cause l'utilisation que nous avons du mot « barbare ». Depuis l'antiquité les individus agissants en dehors des barrières morales fixées par la cité sont considérés comme barbares. Étymologiquement ce mot réfère au chant des oiseaux. Le « mot » sauvage est également utilisé, faisant lui référence à la forêt, à l'état animal. Ainsi la cité refuse l'humanité aux pratiques différentes des siennes, pourtant fondement de la diversité. Il est en effet plus simple de rejeter que de comprendre. Pour citer Mr.Lévi-Strauss : « Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie ».

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