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Analyse de texte - Montagne - Les essais, chapitre 22, les cultures

Publié le 23/03/2014

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Michel de Montaigne est l'une des principales figures morales et philosophes de la période de la Renaissance. À partir de 1572, il se lança dans la rédaction de son oeuvre si célèbre, les Essais, dont la version finale fut publiée à titre posthume en 1595. Au travers de ses trois livres, il confie au lecteur son auto-portrait, mêlant interrogations diverses et variées, un pot-pourri de questionnements et observations autant à propos de sujets graves comme futiles ou bien élémentaires comme subsidiaires. Néanmoins, la question essentielle dominant le texte, reste celle de l'humanité, « qu'est-ce que l'homme ? » Voire même, « que suis-je, moi Michel Eyquem de Montaigne ? ». Ainsi, en « se peignant lui même » et avec l'aide de références aux textes et auteurs antiques mais aussi en mettant à profit son esprit critique, il réalise une véritable étude de la vie humaine, que l'on ne retrouve nulle par ailleurs. Il est donc l'auteur d'une oeuvre (ou pourrait-on dire chef-d'oeuvre) unique, ayant inspiré et influencé un grand nombre de ces successeurs. Nous nous intéressons ici à un extrait tiré du livre I, chapitre 22, qui nous invite à la réflexion « sur les habitudes, et le fait qu'on ne change pas facilement une loi reçue ». Le condensé qui nous est proposé à étudier, traite donc des habitudes développées par l'homme au cours de l'histoire ainsi que de leur transmission intergénérationnelle. Il pose aussi la question de leur diversité certaine et même de leur possible infinité en se basant sur le principe du relativisme. Le texte de Montaigne relève de l'explicatif et est étayé par des exemples illustrant parfaitement ses idées, d'autant plus que ce dernier les veut des plus précis afin que tout un chacun puisse saisir la portée et le sens de son étude. Ainsi, il tente d'éclaircir notre vision concernant les différents usages, coutumes, rituels, mais encore moeurs, qui selon lui, sont dépendants des cultures. Dès les premiers mots de l'extrait, l'auteur mentionne sans détour ou fioriture le thème dont il est question, il l'énonce directement sous le terme bien défini de « l'accoutumance ». Il complète son idée, déclarant que cette dernière « émousse notre jugement ». Grâce à cette expression, il souligne l'étonnement qu'un homme peut ressentir, vis-à-vis d'une chose qui lui est inconnue. Il donne alors un premier exemple le d&ea...

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