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Analyses de textes sur la notion d'inconscient

Publié le 29/11/2014

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3 - 4 - 6- 9 p 44à 53 Texte 1 : Éthique, 1re partie Appendice, 1677, Spinoza Baruch Spinoza, né le 24 novembre 1632 à Amsterdam, et mort le 21 février 1677 à La Haye, est un philosophe hollandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs. Il prit ses distances vis-à-vis de toute pratique religieuse, mais non envers la réflexion théologique, grâce à ses nombreux contacts inter-religieux. Après sa mort, le spinozisme, condamné en tant que doctrine athée puisque son panthéisme va à l'encontre d'une définition d'un Dieu transcendant, hors de ce monde, dans le christianisme, eut une influence durable. Spinoza fut par ailleurs l'auteur d'un des livres-systèmes les plus imposants de tout les temps : Ethnique, dont nous allons analyser un extrait. A travers celui-ci, Spinoza défend la thèse suivante : Dans une première partie (l.1 à 6), Spinoza nous montre le face à face entre les hommes et leur préjugés et Dieu. Pour le philosophe, les hommes auraient pour habitude de portaient des jugements, « préjugés » l. concernant les choses naturelles qui les entourent . Pour eux ces choses, ces événements dit naturelles sont présents et agiraient en fonction d'une cause, un but. Spinoza démontre également que le tout puissant c'est à dire Dieu, agit également en vue de l'homme et d'un but, d'une cause précise. Pour les hommes Dieu agit à cause de l'homme (sa création) pour ainsi être honoré, reconnu par tous. Les hommes en affirmant cela, justifient ainsi le finalisme, selon lequel Dieu est doté d'intentions et ne fait rien en vain, poursuivant un projet librement décrété. Dans une seconde partie (l.6 à 16), Spinoza expose un sorte de plan qui vient appuyer sa thèse en disant que « premièrement » il va chercher la cause du fait que les êtres humains se reposent, tout en précisant « pour la plupart », sur ce préjugé et va chercher également pourquoi ces hommes le conçoit. Spinoza commence donc cette deuxième partie par « ensuite », en nous disant qu'à travers celle-ci il viendra à démontrer que ce jugement est faux, que ce n'est qu'illusoire. Les hommes pour le philosophe sont ignorants du pourquoi des choses. Ensuite, il présente la troisième partie par « enfin » en expliquant qu'il va montrer comment les préjugés relatifs ont vu le jour. Puis il vient à faire des antithèses sur les préjugés, comme le bien et le mal, ou encore la beauté et la laideur ; par la suite il explique que ça n'est pas dans cette thèse qu'il pourra déduire de la nature, de l'esprit humain. Il explique que pour lui, il suffira juste d'expliquer que les hommes naissent ignorants des causes qui les déterminent et qu'ils ont tous un désir commun à chercher ce qui leur est utile, c'est de ces choses d'après Spinoza que l'être humain à conscience. Pour lui, la conscience peut permettre de libérer l'homme et de le mener à la béatitude, grâce à la connaissance des causes qui nous déterminent. Dans une troisième est dernière partie (l.16 à 26), Spinoza développe son plan précédent, en reprenant « premièrement il explique que les hommes s'imaginent souvent qu'ils souhaites car ils ont conscience de ce qu'ils veulent, souhaite et de leur désirs mais ils ignorent pourquoi ils ont cette volonté et ces désirs et n'ont même pas la réponse dans leur rêves. « Deuxièmement », Spinoza explique que les êtres humains ont des agissements qui doivent leurs paraître utile en fonction de leur désirs, et que cela vies du fait que les hommes veulent toujours savoir le but en vue duquel sont accomplies ou produites une action ou une transformation, et quand ils le savent ils sont « contents », donc ils n'ont plus de raison de douter, et si personne ne le leur dit, alors ils doivent se « tourner vers eux-même, et donc de juger le tempérament d'autrui pour pouvoir le comparer avec leur propre tempérament.

« Hoffmann Programme d'étude personnel du manuel Bastien L'inconscient TL1 Pourquoi le philosophe défend-il cette thèse ? Pour Spinoza, les hommes s'imaginent souvent qu'ils sont libres, mais en réalité ils sont gouvernés par les appétits, les désirs et les passions : c'est ce qui les conduit à regretter souvent leurs actions ou à ne pas faire le meilleur choix (« nous voyons le meilleur et nous faisons le pire »).

Ils non donc pas conscience de tout ce qui les déterminent à leur insu, c'est une illusion due à l'ignorance des causes.

O n peu supposer par la suite que cette analyse faite par Spinoza se rapproche de la description du fonctionnement de l'inconscient par Freud, cette analyse est toujours fiable de nos jours car les hommes se reposent toujours sur des préjugés relatifs pour faire fonctionner leur volonté ou leurs désirs.

De même que dans cet extrait, le philosophe évoque le finalisme, selon lequel Dieu est doté d'intentions et ne fait rien en vain, poursuivant un projet librement décrété.

Si toute chose découle de Dieu, ce n'est pas un libre décret de sa volonté, mais par nécessite : le déterminisme règne dans la nature, les causes et les effets s'y enchaînent de manière nécessaire. Texte 2 : L’inquiétude Étrangeté et Autres essais , 1917, Freud Sigmund Freud est naît le 6 mai 1856 en Moravie et mort le 23 septembre 1939 à Londres.

Il a fait des études de médecine, et se tourne vers la neurologie.

Ses études sur le cerveau l'amènent à s'intéresser aux névroses.

Freud publie en 1895 Études sur l'hystérie , puis abandonne l'hypnose et invente la psychanalyse, thérapie reposant sur la technique dit « des associations libres » et sur l'analyse des rêves.

A partir de son travail avec ses patients, Freud élabore progressivement sa théorie de l'inconscient, fondée sur l'hypothèse que des pulsions sexuelles d'origine infantile seraient refoulées dans les profondeurs du psychisme et seraient la cause des névroses.

Dans L’inquiétude Étrangeté et Autres essais , paru en 1917, Freud imagine un discours fait par la psychanalyse au moi, c'est à dire en quelque sorte l'état conscient.

C'est une notion qui obéit avant tout au principe de réalité, et donc ce discours revirait à « vaincre » une résistance qui s'oppose à l'hypothèse que l'inconscient agit sur la conscience de soi.

Nous nous demanderons comment expliquer la résistance qui est opposée à l’inconscience qui agit sur la conscience de soi. Dans une première partie (l.

1 à 18 ) Freud commence par présenter la psychanalyse qui voudrait instruire le moi en lui révélant qu'il se connaît mal.

C'est pour cela que Freud imagine un discours que la psychanalyse adresserait au moi (ouverture des guillemets ).

Le philosophe se met à la place de la psychanalyse pour pouvoir évoque r sa thèse, en commencent par convaincre le moi que l'inconscient n'est pas étrang er et que c'est une notion qui fait partie de notre vie psychique, qui prend place dans notre propre connaissance, ou qui c'est dérober et à la fois prend place dans la domination de notre propre volonté.

Freud explique par la suite que c'est pour cela que le moi se bat en quelque sorte avec ses propres forces et que c'est pour cela q u'il ne peu pas faire comme si c'était un ennemi extérieure.

Il explique également que notre inconscient n'est pas une chose négative, elle est simplement indépendante de nous, il dit que notre responsabilité nous appartient totalement.

Freud prend exemple sur les pulsions sexuelles pour montrer que le moi «surestimé ses forces » l.9 quand il croyait qu'il pouvait faire ce qu'il voulait avec ces pulsions, donc c'est ce qui aurait entraîné une forme de révolte de leur part en suivant leurs « propres voies obscures » l.12 pour échapper à une action de « punir », ces pulsions se seraient données un « droit » l.13 qui ne pourrait plus convenir au moi.

Il explique d'ailleurs que le moi ignore comment ces pulsions sont parvenues à leur fins, alors Freud répond à cette ignorance en expliquant que ce symptôme que le moi qualifie comme une souffrance qui est parvenue à notre connaissance, et que le moi ne le reconnaît pas et ignore qu'il s'agit simplement d'une satisfaction qui serait « substitutive ».

Dans une deuxième partie (l.19 à 32 ), Freud commence par dire au moi comment ce « processus » serait possible, il explique que c'est simplement que le moi serait dans l'erreur « sur un autre point important » l.20.

Il affirme par la suite, que le moi a une assurance d'apprendre tout. »

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