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Autrui chez Husserl, Merleau-Ponty, Hegel, Scheler, Comte

Publié le 26/10/2013

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husserl

Ainsi le vrai Dieu c'est l'Humanité. Par le coeur l'individu s'incorporera

à elle. Autrui c'est l'Humanité (l'élite de celle-ci); dans

l'expression « altruisme «, il ne faut donc pas voir (paradoxalement!)

l'amour de l'autre (l'autre homme quel qu'il soit) mais une

réalité collective; autrui est ici composé de tous les morts célèbres

qui ont fait avancer l'humanité et qui continuent, invisibles, à nous

épauler pour aller toujours de l'avant.

Et A. Comte d'envisager le culte qu'on lui rendra : le culte des

grands hommes.

« Comme tout être doit être formé de ses semblables, ce "Grand

Être'', c'est-à-dire l'Humanité, se décompose en cités d'abord, puis

en familles ensuite mais jamais en individus. «

Système de politique P"'itive. IV. p. JI.

husserl

« 111 AUTRUI : PREMIÈRES RÉFLEXIONS L'expérience d'autrui est une expérience vécue, irréfléchie mais fondamentale, une donnée primitive de notre insertion dans le monde.

L'autre n'est pas une simple duplication du moi; autrui ne coïncide jamais avec moi-même, parce qu'il est « là-bas » alors que je suis « ici », sa présence me garantit l'objectivité du monde.

En effet, pendant que je le perçois comme « là-bas », lui s'affirme dans son propre « ici », objet d'une expérience équivalente à la mienne.

Ainsi que l'écrit Merleau-Ponty, lorsque je perçois autrui, il n'y a pas constitution d'un esprit pour un esprit mais d'un homme pour un homme.

li.

LA DIALECTIQUE DU MAITRE ET DE L'ESCLAVE A.

Autrui : le médiateur de mon être en formation Autrui renvoie à l'altérité qui s'oppose à l'identité (moi-même).

Avec Hegel, l'altérité, qui définit autrui, prend un sens positif: l'autre est ce par quoi ou ce par qui je deviens moi; et cela est quelque chose de plus que la « personne »juridiquement et morale­ ment reconnue, c'est-à-dire abstraitement reconnue: « L'individu qui n'a pas mis sa vie en jeu peut bien être reconnu comme personne; mais il n'a pas atteint la vérité de cette reconnais­ sance comme reconnaissance d'une conscience de soi indé­ pendante.» G.

W.

F.

Hegel, La Phénoménologie de l'esprit, Aubier, 1970, p.

158.

La conscience de soi, formatrice du moi, ne vaut qu'en tant qu'elle est reconnue par autrui.

Pour cela, elle est contrainte à engager une « lutte à mort » pour sa reconnaissance.

C'est ainsi seulement que chaque conscience peut élever sa certitude d'être pour soi à la vérité.

B.

La lutte à mort pour la reconnaissance [il j 24 La lutte à mort est le seul moyen pour deux individus d'opérer leur reconnaissance réciproque comme sujets indépendants, libérés de !'attachement simplement animal à la vie.

Hegel explique que, si la conscience humaine se définit théoriquement comme conscience réfléchie (étape du cogito de Descartes), il faut, pour la faire naître dans sa réalité effective, Je conflit avec une autre conscience, celle. »

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