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Baciccia, Giovanni Battista Gaulli, dit

Publié le 07/04/2015

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Baciccia, Giovanni Battista Gaulli, dit (Gênes 1639-Rome 1709). Peintre italien. Ami du Bernin et membre de l'Académie de Saint-Luc, il travaille exclusivement à Rome, où il devient l'un des artistes les plus demandés par l'aristocratie de la ville. Sa renommée est surtout liée à la fresque du plafond de l'église du Gesù, représentant Le Triomphe du nom de Jésus (1672-83). Avec cette fresque, aux admirables effets spatiaux de perspective atmosphérique, Baciccia nous offre l'une des expressions les plus parfaites de baroque romain, non sans références à la poétique de Corrège et du Bernin.

 

 

Baldung Grien, Hans (Gmünd, Souabe, 1484/85-Strasbourg 1545). Peintre et graveur allemand. De 1503 à 1506, il est à Nuremberg chez Dürer et illustre le traité Hortus conclusus d'U. Pinder. De 1510 à 1514, il grave plusieurs versions des Sorcières, avec une prédilection marquée pour des compositions compliquées et des effets fantastiques. En 1511, il peint le retable du maître-autel de la cathédrale de Fribourg. En 1517, il s'installe à Strasbourg où, sous l'influence du climat de la Réforme, il peint des figures nues, isolées ou dans des compositions allégoriques qui rappellent celles de Cranach.

 

 

Bamboccio, Pieter Van Laer, dit le (Haarlem 1592 env.-1642). On ne connaît que peu d'œuvres d'attribution certaine (Le Porteur d'eau de la Gal. Nation. de Rome et Les Flagellants de l'Alte Pin. de Munich), qui créent un genre nouveau, ensuite repris par un groupe de peintre hollandais, flamands et français, actifs à Rome au milieu du XVIIe et que l'on a appelé "bamboccianti"; en reprenant les idées du Caravage, ils développeront un réalisme antirhétorique, avec des descriptions détaillées de la vie populaire et quotidienne dites bambochades, contrastant avec la culture figurative du baroque romain.

 

 

Barelli, Agostino (Bologne 1727-1699 env.). Architecte italien. Fils d'architecte, Barelli réalise tout d'abord l'église San Bartolomeo à Bologne; il est ensuite appelé en Bavière au service d'Henriette Adélaïde de Savoie, femme de l'Electeur. C'est là qu'il construit son édifice le plus célèbre, l'église des Théatins Saint-Gaétan (1663), et qu'il élabore le projet du château de Nymphenburg. En 1765, il retourne à Bologne, où il exécute entre autres la Porta delle Lame. Son style atteste une ouverture aux tendances nouvelles du classicisme.

 

 

Barna da Siena (XIVe siècle). Peintre italien. Parmi les œuvres qui lui sont attribuées, aucune n'est signée ou datée. La plus célèbre est le cycle de trente Légendes évangéliques, empreintes d'un sens de la narration à la fois vif et dramatique à la façon de Simone Martini. Rappelons en outre un Portement de croix (New York, Frick Coll.), un polyptyque (actuellement démembré et partagé entre les musées d'Altenburg, Pise, etc), et une fresque dans l'église Saint-Pierre à San Gimignano.

 

 

Fra' Bartolomeo, Bartolomeo della Porta, dit (Florence 1472-1517). Peintre italien. Dans les premières œuvres qui lui sont attribuées (Sainte Famille à Rome, Gal. Borghèse, à Florence, collection Contini Bonacossi et à Munich, Alte Pin.), il mêle l'influence de Léonard à un goût proche de celui de Ghirlandaio. En 1497, avec Mariotto Albertinelli, il peint l'Annonciation pour la cathédrale de Volterra. Marqué par les idées professées par Savonarole, il se fait moine dominicain. Il recommence à peindre en 1504, se consacrant à des sujets sacrés (Apparition de la Vierge à saint Bernard, 1507, Florence, Gal. de l'Académie; Madone sur le trône avec les saints, 1509, Lucques, cathédrale), repensés sur l'exemple des réalisations florentines de Raphaël (Mariage de sainte Catherine, 1512, Florence, Gal. de l'Académie).

 

 

Basile, Ernesto (Palerme 1857-1932). Architecte italien. Diplômé de l'université de Palerme, il se consacre à l'étude de l'architecture sicilienne, arabo-normande et Renaissance: on lui doit le projet du palais de Montecitorio, de l'ossuaire de Calatafini (1885) et les édifices de l'Exposition nationale de Palerme (1891). Après le maniérisme éclectique de ces réalisations, Basile fera plus tard preuve, avec les villas Igiea et Paterno à Palerme (1898), d'un langage plus autonome et proche des canons de l'art nouveau. C'est de cette période que datent ses réalisations les plus significatives, toutes à Palerme, dans lesquelles la volumétrie et les décorations florales se fondent en un équilibre réussi, donnant lieu aux plus remarquables et caractéristiques exemples du Liberty architectural italien.

 

 

Bassa, Ferrer (Manresa 1285 env.-Barcelone 1348). Peintre et enlumineur catalan. Durant sa jeunesse, il travaille principalement à la cour d'Alphonse IV d'Aragon. Sa seule œuvre certaine est le cycle de fresques de la chapelle Saint-Michel dans le monastère de Pedralbes, exécuté entre 1343 et 1346 environ: on y voit une influence directe de la culture siennoise, que peut-être l'artiste étudia dans le palais des Papes à Avignon, et surtout d'étroites analogies avec Ambrogio et Pietro Lorenzetti, dont il accentue les caractères physiognomoniques et décoratifs.

 

 

Bassano, Jacopo, J. da Ponte, dit (Bassano del Grappa 1517 env.-1592). Peintre italien. C'est l'un des chefs de file du renouveau de la peinture vénitienne dans la seconde moitié du XVIe. Dans la Montée au calvaire (Cambridge, Fitzwilliam Mus.) et la Décollation de saint Jean-Baptiste (Copenhague, Mus.), l'artiste, attiré par l'art de Titien, s'oriente vers des thèmes toscans et romains, adoptant des gammes de couleurs froides et chatoyantes qui brisent l'échelle unitaire de la "tonalité" de Giorgione (Saint Jean-Baptiste, Bassano, Mus.; Crucifixion, Trévise, Mus.). Dans Le Bon Samaritain (Rome, Gal. du Capitole) et Le Repos pendant la fuite en Egypte (Milan, Pin. Ambrosienne), le thème religieux se transforme en une représentation recueillie de thèmes champêtres au milieu de vastes paysages, donnant lieu à de véritables scènes pastorales.

 

 

Beardsley, Aubrey (Brighton 1872-Menton 1898). Graveur et dessinateur anglais. Tout d'abord inspiré par l'expérience préraphaélite, il développe bien vite un style propre. La célébrité arrive en 1893 avec les illustrations pour La Mort d'Arthur de Thomas Malory; l'année suivante, il illustre la Salomé d'Oscar Wilde, créant un rapport parfait entre le texte et les images.

En 1896 il fonde la revue The Savoy, dans laquelle il illustre La Boucle volée d'Alexander Pope: c'est de la même année que datent les illustrations érotico-grotesques de la Lisistrate d'Aristophane. Dans toutes ses œuvres, Beardsley fait preuve d'une grande sensibilité artistique, traitant l'hypocrite respectabilité victorienne avec un humour aigu et dénué de préjugés. Stylistiquement, la nature bidimensionnelle et raffinée de sa calligraphie - inspirée par les estampes japonaises - et son tracé nerveux et incisif annoncent l'art nouveau.

 

 

Behrens, Peter (Hambourg 1868-Berlin 1940). Architecte allemand. Après une expérience de jeunesse en tant que peintre, il s'oriente, en étroite collaboration avec la firme AEG, vers la conception d'objets d'usage courant et vers l'architecture, s'affirmant d'emblée comme l'un des principaux pionniers de l'architecture moderne. L'activité artistique de Behrens suit différents fils conducteurs: ainsi, la maison qu'il réalise pour lui-même à Darmstadt en 1900 et le pavillon des arts décoratifs à l'Exposition de Turin (1902), témoignent de ses liens avec l'art nouveau, à travers la recherche d'une médiation entre l'internationalisme en progression et la tradition nationale allemande. Dans les cinq édifices réalisés pour la AEG, en particulier la Turbinenfabrick dans la Huttenstrasse à Berlin- Moabit, il exprime en revanche l'intention symbolique, l'objectivité méthodologique et la dimension positiviste que l'on retrouvera plus tard dans la Continental-Kautschuck und Guttaperdrakompanie (1912) et dans les Frankfurter Gasgesellschaft d'Osthafen (1913).

 

 

BELLINI, GIOVANNI

 

 

Bellini, Jacopo (Venise 1396?-1470?). Peintre italien. Père de Giovanni et Gentile et élève de Gentile da Fabriano à Venise. Il travaille à Vérone, Ferrare, Venise et Padoue, à des œuvres malheureusement disparues, ce qui rend sa personnalité artistique difficile à reconstituer. La Madone de l'Académie Carrara de Bergame et les analogues peintures sur bois de Milan (Brera) et de Venise (Gal. de l'Académie), sont sans nul doute des œuvres de jeunesse, empreintes d'une délicatesse de couleurs encore liée au gothique tardif, et marquées par l'influence de Gentile da Fabriano. L'apogée de cette première phase est peut-être représentée par la Vierge à l'Enfant avec Lionel d'Este (Paris, Louvre), au paysage féerique de goût international, tandis que la Madone des Offices trahit une solidité structurelle différente, peut-être imputable à ses contacts avec Mantegna, qui fut son gendre. Les deux recueils de dessins (Paris, Louvre; Londres, British Museum) font également l'objet de controverses; il s'agit d'assemblages non organiques et pas entièrement autographes, dans lesquels des inventions et des schémas formels du gothique tardif côtoient des recherches originales quoique naïves dans le domaine du classicisme et de la perspective.

 

 

Bellotto, Bernardo (Venise 1720-Varsovie 1780). Peintre et graveur italien. Elève de Canaletto, il travaille à Rome et en Italie où il peint des vedute (Vaprio d'Adda, New York, Metropolitan Mus.; Le Palais royal à Turin et Le Vieux pont sur le Pô, Turin, Galleria Sabauda), qui témoignent de sa capacité à se distinguer de son maître par une vision moins nette de l'ensemble et une attention accrue pour les détails. Il vit successivement à Dresde, Vienne, Munich et enfin à Varsovie, au service tout d'abord d'Auguste III, puis de Marie-Thérèse d'Autriche et enfin du roi de Pologne. Ses protecteurs nordiques lui commandent des vues de leurs propres villes: parmi celles-ci, rappelons Le Fossé du Zwinger (1754 env., Dresde, Staatl. Kunstsammlungen); Vienne vue depuis le Belvédère (1759-60, Vienne, Kunsth. Mus.).

 

 

Bermejo, Bartolomé de Cárdenas, dit le (1440 env.-doc. jusqu'en 1495). Peintre espagnol. Cette personnalité dominante du XVe siècle est influencée par les grands artistes flamands. Par certains aspects, son œuvre se rapproche cependant des peintres provençaux de la même époque. Parmi ses œuvres encore connues: le compartiment central du polyptyque de Saint Dominique de Silos, la Pietà (Barcelone, cathédrale, 1490) et la Vierge de Montserrat avec un donateur (Acqui, cathédrale).

 

 

BERNINI, GIAN LORENZO

 

 

Berruguete, Pedro (Paredes de Nava 1450/55-Avila 1504 env.). A partir de 1474, il participe à la décoration du "studiolo" de Frédéric de Montefeltre à Urbin. Dans le célèbre Portrait de Frédéric de Montefeltre avec son fils Guidobaldo (Urbino, Palais ducal), il allie les schémas italiens de la perspective à une finesse toute flamande. De retour en Espagne en 1483, il travaille à Tolède et à Avila (Polyptyque de Saint Thomas, Madrid, Prado; Crucifixion, Valence, cathédrale).

 

 

Bistolfi, Leonardo (Casale Monferrato 1859-Turin 1933). Sculpteur italien. Après ses études à Brera, il réalise une série de sculptures funéraires de style pathétique, symboliste et floral, au modelé doux et pictural (L'Ange de la mort, pour la tombe Brayda à Turin, Le Sphinx de la tombe Pansa à Cuneo, Le Rêve, L'Holocauste, La Purification, pour des cimetières de Lombardie et du Piémont), ainsi que des plaques en bas-relief (Les Larmes, 1902-05, Gal. municipale d'Art moderne). Un vérisme modéré caractérise les statues commémoratives de Lombroso à Vérone (1922) et certains bustes, dont celui de De Amicis et celui de Giacosa. Bistolfi est également dessinateur (Affichede la première exposition d'art décoratif moderne, Turin) et médailleur.

 

 

Blake, William (Londres 1757-1827). Poète, peintre et graveur anglais. Sensible, comme Füssli et Flaxman, aux stimulations d'un climat culturel dans lequel se mêlent étroitement le mythe d'inspiration classique du XVIIIe et les ferments pré-romantiques, il illustre ses propres livres, utilisant de nouvelles techniques de gravure et d'estampe (Chants de l'Innocence, 1789; Mariage du Ciel et de l'Enfer, 1793), mais illustre également les œuvres d'autres auteurs, des Nuits d'Edward Young (1797) à La Divine Comédie (1824-27). En outre il exécute des tableaux, des estampes et des aquarelles à thèmes bibliques (L'Echelle de Jacob, 1800 env., Londres, British Mus.; La Vision d'Ezéchiel, Boston, Mus. of Fine Arts).

 

 

BÖCKLIN, ARNOLD

 

 

Boffrand, Gabriel-Germain (Nantes 1667-Paris 1754). Architecte français. Elève de l'architecte François Mansart, il travaille tout d'abord en Lorraine où, à la demande de Léopold de Lorraine, il réalise le château de Lunéville et la Malgrange à Nancy, restée inachevée. Par la suite, il s'installe à Paris où il projette et décore des palais aristocratiques. Son style architectural, influencé par un classicisme austère, se retrouve jusque dans ses créations aux styles Régence et rococo, comme par exemple la décoration rocaille du salon ovale de l'hôtel de Soubise (1735).

 

 

Boldini, Giovanni (Ferrare 1842-Paris 1931). Peintre italien. Il fréquente, à Florence, l'Académie et le Café Michelangelo, célèbre lieu de rencontre des macchiaioli. En 1867, il , il se rend pour la première fois à Paris, où il fait connaissance avec l'œuvre de Courbet et de Manet. De retour en Toscane, il peint des scènes champêtres sur les murs de la villa Falconer, près de Pistoia. A nouveau à Paris en 1871, il exécute des tableaux de genre, des vues des places et des rues de la ville, des portraits de dames de la bonne société (Nocturne à Montmartre, 1883, Pistoia, Coll. Boldini; Portrait de Madame Charles Max, 1896, Paris, Musée National d'Art moderne).

 

 

Bonsignore, Ferdinando (Turin 1760-1843). Architecte italien. Il réalise l'église néoclassique de la Grand Mère de Dieu à Turin (1818-31) et la façade du sanctuaire de Vicoforte à Mondovì. C'est également un graveur et un élégant dessinateur de meubles.

 

 

BORROMINI, FRANCESCO CASTELLI ,dit

 

 

BOSCH JEROME, JEROEN ANTHONISZOON VAN AEKEN, dit

 

 

BOTTICELLI, SANDRO FILIPEPI, dit

 

 

Boucher, François (Paris 1703-1770). Peintre et graveur français. Il commence sa carrière en exécutant des eaux-fortes d'après des peintures et des dessins de Watteau. En 1727, il se rend en Italie, où il étudie le Corrège et les grands peintres baroques. De retour à Paris en 1731, il est reçu en 1734 à l'Académie et obtient d'importantes commandes de la cour et de l'aristocratie (décoration de l'hôtel de Soubise, en collaboration avec Natoire, 1737-40). En 1765, il obtient la direction de la manufacture de tapisseries de Beauvais, puis la charge de "premier peintre du roi" et de directeur de la manufacture des Gobelins. Boucher, un artiste éclectique, se fait l'interprète aigu du goût rococo et de la société qui l'a créé. En outre, il illustre des livres, dessine des décors et des costumes pour l'Opéra, exécute des tableaux à thème érotique ou galant (Le Repos de Diane, Paris, Louvre).

 

 

BRAMANTE, DONATO

 

 

Bronzino, Agnolo di Cosimo dit (Florence 1503-1572). Peintre italien. Il se forme auprès de Pontormo. Pour Guidobaldo, duc d'Urbino, il peint des fresques dans la villa impériale de Pesaro. A partir de 1539, il noue des rapports avec la cour des Médicis. Après un séjour à Rome (1546-48), il peint une série d'œuvres religieuses (à Florence: Résurrection, église de l'Annunziata; Christ aux limbes, à Santa Croce, 1522; fresque du chœur de San Lorenzo) qui semblent lui avoir été inspirées par une crise de moralisme due au climat de la Contre-Réforme. C'est pourtant dans la rigueur psychologique du portrait que Bronzino poursuit sa recherche stylistique personnelle (Ludovico Capponi, New York, Frick Coll.; Laura Battiferri, Florence, Palazzo Vecchio).

 

 

Brown, Ford Madox (Calais 1821-Londres 1893). Peintre anglais. A la suite des nombreux voyages qu'il fait en Europe, en particulier dans les Flandres, il entre en rapport étroit avec les préraphaélites, dont il est un précurseur par son intérêt pour la peinture des primitifs et son opposition constante au classicisme académique. Après avoir rencontré les nazaréens à Londres, il manifeste une attention accrue pour les effets naturels de la lumière, qui se traduit dans la recherche de couleurs limpides et de compositions tantôt calmes et équilibrées, tantôt dramatiquement liées à la réalité contemporaine (Le Travail, 1852-65, Manchester, City Art Gallery).

 

 

BRUEGEL, PIETER dit L'ANCIEN

 

 

BRUNELLESCHI, FILIPPO

 

 

Burlington, Richard Boyle (Londres 1694-1753). Architecte anglais. Issu d'une famille noble, Burlington fait deux voyages en Italie, entre 1714 et 1719, afin d'y étudier de près les réalisations de l'architecte Andrea Palladio. A son retour, il finance et écrit des ouvrages qui contribueront grandement à diffuser le néopalladianisme, mouvement né en Angleterre et préconisant les valeurs classiques en architecture. Son édifice le plus célèbre est la Chiswick House (1725), dans le style palladien, entourée de l'un des premiers exemples de jardins "à l'anglaise", dû à l'architecte William Kent.

 

 

Burne-Jones, sir Edward Coley (Birmingham 1833-Fulham, Londres 1898). Peintre anglais. Sujets religieux (Adoration des mages et des bergers, 1861-62, Londres, Tate Gall.), mythes classiques (Histoire de Pygmalion, 1869-79, Birmingham, City Mus. and Art Gall.) et légendes médiévales (Le Roi Cophetua et la petite mendiante, 1884, Londres, Tate Gall.) constituent les thèmes de prédilection de ce préraphaélite tardif qui, à partir de l'enseignement de Rossetti, développera son style dans le sens d'un raffinement et d'une idéalisation accrus.

 

 

Butinone, Bernardino (Treviglio, Bergame, 1450 env.-doc. jusqu'en 1507). Peintre italien. Actif à Milan, il est un représentant de premier plan du courant artistique originaire de Padoue et de Ferrare. Autour de sa seule œuvre signée et datée, on a reconstitué le parcours plausible de son évolution artistique, qui fait remonter à ses débuts, vers 1480, les œuvres trahissant une influence ferraraise plus marquée, caractérisées par un tracé sec et incisif. Dans les œuvres ultérieures, on constate un adoucissement progressif des formes (fresques des piliers de Sainte-Marie-des-Grâces à Milan) et un rapprochement du caractère monumental de Foppa, également dû à la collaboration avec Zenale. En 1491-93, les deux peintres travaillent ensemble dans la chapelle Grifi de San Pietro in Gessate à Milan. L'apogée de leur collaboration est le Polyptyque de Treviglio (collégiale Saint-Martin).

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