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BANQUET (LE), ou De l’amour, Platon (résumé)

Publié le 17/09/2018

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amour

Le plus célèbre, peut-être, des dialogues de Platon n’est pas un dialogue, mais une

succession de discours baroques, pittoresques. Le sérieux, voire le sublime, succèdent au comique, et même à la farce. Théorique, lyrique, théâtral, le Banquet est tout cela, en même temps qu’un texte central pour la philosophie. Car il y est question d’amour, et c’est bien ainsi que la philosophie se définit elle-même : amour (et non possession) de la sagesse.

 

Les personnages du Banquet — bien connus des contemporains de Platon — présentent chacun un caractère parfaitement mis en scène. Platon prend un plaisir évident à la satire, et signe, ici encore, une «apologie de Socrate ».

 

L’amour dont les protagonistes prononcent ici l’éloge, c’est d’abord l’amour pédérastique, mode naturel de l’éducation grecque : vEqo)ç (Éros\\\\ tandis qu’Aphrodite incarne plutôt l’amour entre hommes et femmes. Chacun des discours s’organise selon les plus classiques exigences de la rhétorique, alors en vogue à Athènes. Il faut rapprocher le Banquet de tous ces dialogues où Platon s’en prend aux sophistes de son temps (Gorgias, Protagoras, Euthydème...).

 

Le premier intervenant, Phèdre, choisit d’exalter la valeur éducative de la relation amoureuse, source d’une salutaire émulation, car l’amour transfigure celui qui l’éprouve en lui donnant le désir de se dépasser. Ce que Phèdre prétend prouver par maints exemples puisés dans la mythologie.

 

Pausanias discerne, en l’amour, une hiérarchie. Selon qu’il est inspiré par l’Aphrodite

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