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Belle Epoque

Publié le 12/11/2012

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Les premières années du 20e siècle ont été surnommées la "Belle Epoque". Avec raison Toute considération sur la femme intellectuelle se situe dans le contexte général que je viens d'esquisser. Il convient d'ajouter que si les femmes ont pu autant participer à l'élaboration et à la propagation des grandes questions intellectuelles de l'époque, c'est surtout parce que les lieux des débats s'étaient déplacés. De la société savante réservée aux hommes, ou du petit cénacle réuni à la cour d'une reine humaniste, on passe à une série de constellations de lieux mixtes où hommes et femmes travaillent ensemble à la dissémination des idées, souvent sous la « direction « d'une femme6. Que peut-on dire des causes d'une transformation sociale qui semble, au premier abord, si favorable au développement de la femme intellectuelle ? 4D'abord, on le sait, le siècle est marqué par deux régences et par une polyphonie politique dans laquelle de nouvelles options sont explorées, le pouvoir royal d'abord contesté et puis renforcé7. Mais il faut rappeler que l'avènement d'une nouvelle catégorie, celle constituée de femmes intellectuelles, - qu'elles soient érudites, moralistes, théologiennes ou encore poètes et romancières - n'a été possible qu'une fois le terrain préparé depuis plus d'un siècle. Tout un projet de société qui entendait confier aux femmes le rôle de civiliser les moeurs est peu à peu mis en place à la fin du xvie siècle : selon les tenants de cette opinion, ce sont les femmes qui amèneront la modération de la forme, l'urbanité du ton, le progrès des lumières et des moeurs, la propagation des idées nouvelles dans les sciences et les arts8. Pour faire advenir cette société mixte, les femmes devaient être jugées capable d'agir dans le champ politique mais aussi avoir la liberté de peindre, composer, écrire. Somme toute, elles devaient devenir des sujets dans un champ culturel partagé. On ne rel...

« signe d’un équilibre pour l’avenir ? Dans ce siècle dont les faits appartiennent plus au monde qu’à un seul pays, la France a plongé au coeur de l’arène internationale à la mesure exacte de ce qu’ont été sa place et son rôle dans l’Histoire.

Et cela a représenté un coût formidable : de 1939 à 1962, le pays n’a pratiquement pas cessé d’être en guerre et l’Empire de la IIIe République, autour duquel la France avait largement construit sa puissance et son influence, a totalement disparu. Le nouveau siècle  (1900­1914) En 1900, la France entre dans le 20e siècle avec tous les signes de la modernité qui s’installent.

La capitale se prépare d’ailleurs à accueillir une foule de visiteurs pour l’ Exposition universelle , qui célébrera d’avril à novembre les merveilles de la science et des techniques.

Paris est une ville de 4 millions d’habitants, encombrée par une intense circulation malgré les grandes avenues qui la traversent, créées par Hausmann sous le Second Empire.

Les maisons sont équipées avec l’eau et le gaz, et de plus en plus de foyers bénéficient de l’électricité.

Pour remédier à la congestion chronique de la ville, un moyen de transport révolutionnaire a été imaginé, le métro .

Commencée en 1898, la première ligne souterraine est inaugurée le 14 juillet 1900.

Grâce au métro, on peut dorénavant parcourir la ville d’est en ouest en une demi-heure, sur un trajet de dix kilomètres qui comprend seize stations.

Les rames de trois voitures se succèdent toutes les six minutes, le tarif est de 20 centimes aller-retour pour les ouvriers, 25 centimes pour un aller simple en première classe.

Le succès est immédiat, les Parisiens adorent leur métro, qui désormais ne cessera pas de s’agrandir.

En 1914, le réseau métropolitain transporte déjà un million de passagers par jour. Les travaux de la science sont aussi fortement marqués par Marie Curie , une jeune scientifique d’origine polonaise installée en France depuis 1892.

Elle reçoit avec son mari le prix Nobel de physique en 1903, deux ans après sa fondation par l’Académie de Stockholm.

Ce prix récompense leurs recherches sur la radioactivité.

En 1911, à la suite de sa découverte du polonium et de l’uranium, elle reçoit son deuxième prix Nobel, un fait qui reste encore unique dans l’histoire du plus prestigieux des prix.

Ses travaux auront un impact considérable dans de nombreux domaines de la science, et en particulier la médecine.

Marie Curie meurt en 1934 d’une leucémie, les cahiers de notes qu’elle tenait dans son laboratoire sont aujourd’hui encore irradiés par ses expériences.

L’année suivante, c’est au tour de sa fille Irène d’obtenir le prix Nobel de chimie, pour ses travaux permettant la fabrication artificielle de la radioactivité. Les événements se précipitent alors, le pacifiste Jean Jaurès est assassiné, laissant le champ libre aux promoteurs de la guerre.

Le 1er et le 3 août 1914, l’Allemagne déclare successivement la guerre à la Russie puis à la France.

Aussitôt, une " union sacrée " de l’ensemble des politiciens français se met en place et la mobilisation des troupes françaises est organisée dans l’enthousiasme.

Tout le monde est persuadé que le conflit sera régional et de courte durée.

Or, cette guerre durera quatre ans et elle prendra une dimension mondiale, pour la première fois dans l’histoire.

Les années vingt ne peuvent pas être seulement définies par une série de troubles monétaires et politiques.

C’est aussi une période de profonds changements culturels au sein d’une nouvelle société qui, après les horreurs de la Grande Guerre, se réjouit de la paix retrouvée.

Si la période qui précède la première guerre mondiale a reçu le surnom de " Belle Epoque ", celle qui lui succède a été nommée les " Années Folles ".

Les femmes jouent un rôle important dans cette mutation de la société.

Pendant les années de guerre, elles remplaçaient les hommes dans les industries, elles étaient devenues les "chefs de famille", elles ont acquis une indépendance sans précédent.

Le taux. »

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