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Kant : La liberté malgré le déterminisme     Emmanuel KANT écrit en 1781 son ouvrage « Critique de la raison pure » dans lequel figure l’extrait que nous allons tenter expliquer.

Publié le 19/12/2018

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Kant : La liberté malgré le déterminisme     Emmanuel KANT écrit en 1781 son ouvrage « Critique de la raison pure » dans lequel figure l’extrait que nous allons tenter expliquer. Il y traite le sujet de l’acte volontaire et libre en développant la capacité de l’homme à décider ou non de ses actes. Ainsi, il pose la question de la détermination et de demande si il est possible d'affirmer que, bien qu’il y ait une part de déterminisme dans nos actes, pouvons nous dire que nous avons la liberté de prendre nous même nos décisions, et donc sommes nous responsables de nos actes. Pour répondre à cette thèse, Kant choisit d’utiliser un exemple concret : celui du mensonge dit « pernicieux », le mensonge nocif et nuisible moralement. En effet, le mensonge est un acte volontaire dans la mesure où seul celui qui ment sait qu’il ment, il en a conscience et ce n’est pas un acte spontané mais un acte médité, un acte réfléchit. Ainsi, l’homme qui commet un délit s’expose à rendre des comptes, puisqu’il peut être jugé et puni. Nous pouvons réfléchir à la manière dont les hommes punissent les fautifs : est-ce qu’ils partent du principe que l’homme est coupable et donc responsable de l’acte qu’il a comit, ou cherchent-ils à s’assurer qu’ils peuvent partir de ce principe, donc y a-t-il une possibilité d’irresponsabilité voir d’inconscience dans l’acte commis? L’analyse de Kant consiste à montrer qu’il peut y avoir deux points de vue, tout deux de nature différente sur un unique et même délit: un point de vue scientifique et un point de vue moral. Or Kant nous dit que “bien que l’on croit que l’action soit déterminée par là, on n’en blâme pas moins l’auteur”, ce qui signifie que le point de vue moral permet de ne pas punir un individu pour un acte entièrement déterminé. Kant développe son idée de manière très rigoureuse : il commence par décrire la nature de la morale d’une approche scientifique et énonce la limite de cette approche : “Or, bien que l'on croit que l'action soit déterminée par là, on n'en blâme pas moins l'auteur”. Il poursuit en expliquant le fondement du blâme : “Ce blâme se fonde sur une loi de la raison” et conclut ainsi son texte en indiquant qu’on “n’envisage pas la causalité de la raison, pour ainsi dire, simplement comme concomitante, mais au contraire comme complète en soi”. La raison est donc libre, un homme qui ment est un homme coupable, quelques soit les circonstances empiriques, et peu importe son point du vue sur l’acte lui même car il n’est pas en capacité de se juger lui même.     Kant choisit d’ouvrir son texte avec un exemple d’acte volontaire : le “mensonge pernicieux”. Ce mensonge est pernicieux puisqu’il affecte la société. Ce n’est donc pas une action qui n’implique qu’un seul individu, et puisqu’elle fait du tort, le menteur doit être jugé et punis. Le mensonge est dit “volontaire” c...
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« comit, ou cherchent-ils à s’assurer qu’ils peuvent partir de ce principe, donc y a-t-il une possibilité d’irresponsabilité voir d’inconscience dans l’acte commis? L’analyse de Kant consiste à montrer qu’il peut y avoir deux points de vue, tout deux de nature différente sur un unique et même délit: un point de vue scientifique et un point de vue moral.

Or Kant nous dit que “bien que l’on croit que l’action soit déterminée par là, on n’en blâme pas moins l’auteur”, ce qui signifie que le point de vue moral permet de ne pas punir un individu pour un acte entièrement déterminé. Kant développe son idée de manière très rigoureuse : il commence par décrire la nature de la morale d’une approche scientifique et énonce la limite de cette approche : “Or, bien que l'on croit que l'action soit déterminée par là, on n'en blâme pas moins l'auteur”.

Il poursuit en expliquant le fondement du blâme : “Ce blâme se fonde sur une loi de la raison” et conclut ainsi son texte en indiquant qu’on “n’envisage pas la causalité de la raison, pour ainsi dire, simplement comme concomitante, mais au contraire comme complète en soi”.

La raison est donc libre, un homme qui ment est un homme coupable, quelques soit les circonstances empiriques, et peu. »

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