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PHILOSOPHIE DISSERTATION 3 PLAN : L’objet du désir (que désire-t-on ?

Publié le 27/02/2017

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PHILOSOPHIE DISSERTATION 3 PLAN : L’objet du désir (que désire-t-on ? à quoi sert le désir ?) LE DÉSIR EST LA SOURCE DE TOUTES LES ÉMOTIONS, EN EFFET TOUS LES SENTIMENTS N’EXISTENT QUE PARCE QUE NOUS DÉSIRONS CERTAINES CHOSES.Chacun d’entre nous souhaite atteindre ses objectifs pour mener la meilleure vie possible, ainsi réaliser ses désirs en fait partie. Mais le désir peut être synonyme de manque, nous devons alors le combler pour ne pas créer de « souffrance » puisque le désir est omniprésent dans notre quotidien, que ce soit professionnel ou personnel. Nous nous efforçons alors de nourrir nos besoins et combler nos passions. Mais doit-on satisfaire tous ses désirs ? Devons différencier les désirs conforment à la raison et ceux qui ne le sont pas ? (Nous verrons d’abord que le désir n’est pas un besoin et que nous pouvons nous dispenser de certains désirs qui peuvent être immoraux, ensuite nous verrons d’après la théorie de Fourrier et celle de Freud que nous devons impérativement satisfaire tous nos désirs, enfin la théorie aristotélicienne nous apprendra que nous devons modérés nos désirs.) Cela semble évident que nous voulons satisfaire nos désirs. En effet, désirer c’est viser ce qu’on n’a pas, ce qui nous manque ou encore ce qui doit nous satisfaire. Il semblerait donc contradictoire de ne pas souhaiter satisfaire ses désirs. De plus les désirs sont l’uns des caractères essentiels de la vie, l’humain, sans désirs serait confronté à l’ennui et la mort. Pourtant nous sommes conscients que certains désirs ne devraient pas être réaliser ni désirer, prenons le cas d’un ancien alcoolique qui souhaite satisfaire son envie de boire, il sait que ce désir est mauvais mais il le souhaite tout de même car il pense que cela le rendra plus heureux. En revanche le d&...
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« considérait que la société de son temps était d’un stade temporaire de l’évolution sociale car elle réfrénait ces deux types de désirs.

En effet, la traditionnelle philosophie de Platon à Aristote jusqu’à la fin du Moyen Age considérait que si ces désirs étaient naturels et en son sens bon, étaient aussi dangereux si on cherchait à les satisfaire avec excès.

Ainsi Fourrier pense que nos désirs doivent être satisfaits et que la sexualité joue un rôle important dans notre bonheur, les actions humaines sont alors sous notre contrôle puisqu’elles résultent d’une délibération, mais nos rêves sont-ils sous notre contrôle ? Ont-ils un sens avec nos désirs ? Selon Freud, l’homme n’est pas totalement maitre chez lui et son comportement est largement influencé par les désirs cachés qui animent son inconscient.

Si l’homme est le jouet de désirs profonds qu’il ignore et qui peuvent le conduire à la folie, comment dans ces conditions, exiger de lui qu’il modère ses désirs par la raison ? Dans la théorie psychanalytique des rêves de Freud, on apprend que le rêve est l’accomplissement d’un désir car nos rêves ne sont pas le simple résidu absurde d’activités neurologiques comme pouvaient le penser des matérialistes.

Freud prend l’exemple de sa fille qui rêve de manger des fraises alors qu’elle en est interdite, mais il faut distinguer le contenu manifeste des rêves de sa signification véritable.

Mais les adultes font également des rêves qui trahissent la volonté de satisfaire un désir. (prisonniers : rêves érotiques) Mais si nos rêves sont réellement signe d’un accomplissement d’un désir, ils ne sont alors en aucun cas guidés par la raison, or c’est ce qu’affirme Aristote.

Dans la théorie traditionnelle, Aristote montre que la vertu qu’est la tempérance et la modération c’était le domaine propre à l’accomplissement de nos désirs.

Puisque toute vertu est une médiété, la modération s’oppose au dérèglement qui est un excès et à l’insensibilité, terme qu’Aristote désigne pour celui qui agit de manière excessive. Les plaisirs en soi ne sont pas mauvais mais font l’objet d’une vertu particulière : la tempérance.

Pour Aristote, l'idée de sensation, c'est ce qui met en relation le sujet et l'extérieur.

Les sensations sont selon lui, multiples mais possède néanmoins un point commun : toutes sont à l'origine de la connaissance du monde qui nous entoure.

On appelle les philosophes qui partage cette réflexion, des empiristes. Aristote est donc un empiriste car il partage le fait que les sensations sont à l'origine de la connaissance.

Il faut distinguer parmi les sensations, les sensations visuelles, olfactives, auditives, tactiles et gustatives. La nature de la sensation dépend de l'objet sur lequel elle porte. SELON PLATON : Quand on réfléchit sur le désir, il faut distinguer le sujet qui désir et l'objet qui est désiré.

Il faut alors tenir compte du fait que l'objet désiré, le sujet en est privé.

Comme le montre Platon, le désir est avant tout l'expression d'un manque : On ne désire les objets que lorsque nous en sommes privés.

Le sujet le perçoit alors comme un bien à atteindre.

À partir de cette idée, s'entrevoit deux possibilités : Soit le sujet parvient à assouvir son désir, soit il n'y arrive pas. L'Homme est un être qui fait parti de la nature et c'est celle-ci qui suscite en nous le désir de savoir.

Le savoir apparait en nous de cette façon comme le but du désir, ce qui nous amène à distinguer deux choses, d'une part le sujet qui désire et de l'autre, l'objet du désir.

S'établit de cette manière une relation entre le sujet désirant et l'objet désiré. EPICURE DIT QUE : Le bonheur dépend en grande partie du plaisir, élément constitutif principal au bonheur.

L'Homme doit alors fuir la douleur.

On peut distinguer plusieurs plaisirs. »

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