Philosophie Sujet : Serait-ce un avantage d'avoir pour l'humanité une seul culture ?

« comportement apparaît ensuite comme une réaction à son environnement ou son milieu social.

En un autre sens, l'inné désigne les idées que l'homme possède avant la naissance avant toute forme d'apprentissage et qui sont naturellement en nous. La culture peut contribuer à la reproduction des inégalités sociales car elle n'est pas un savoir transmis de manière explicite ou méthodique par l'institution mais un ensemble de dispositions et de pratique, héritées notamment de la famille.

Faut-il donc renoncer à l'idéal humaniste de l'homme cultivé ? On pourra plutôt en déduire de ces pièges et paradoxes de la culture, la nécessité d'affirmer l'importance de l'éducation et de la transmission du savoir, selon les modalités qui donnent à tous et à chacun la possibilité de former son esprit.

Cependant, avoir une seule ne serait-ce pas source de conflits ? Nous pouvons prendre l'exemple du langage.

Le langage constitue un système arbitraire de signes destinés à la compréhension mutuelle entre interlocuteurs. Un signe constitue un lien entre un signifiant et un signifié.Une langue traduit une culture ; une langue universelle devrait unifier toutes les cultures.

D’un point de vue strictement pratique, donc, les langues existantes restent insuffisantes ; passer d’une langue à l’autre, sous ce rapport, n’induirait aucun avantage précis.

Le langage universel est souhaitable à condition qu’il présente ces qualités particulières énumérées précédemment, or aucun langage actuel ne présente ces qualités.

Si, donc, l’on se propose d’obtenir les avantages d’un langage universel, il va falloir le constituer de toutes pièces.

Avoir une langue universelle, pourrait diminuer la richesse de pensée.

Il est donc indispensable de réfléchir au fait que ce souhait n'est pas forcément une bonne chose et qu'il va de la sauvegarde de l'innovation et des cultures afin de conserver toutes les langues.

La diversité des cultures prouve un chose : qu'une culture est arbitraire. Les sociétés humaines choisissent leurs propres coutumes (contrairement aux animaux qui eux suivent leur instinct) selon leur caractère, le milieu naturel ; ainsi les sociétés peuvent être monothéistes ou polythéistes.

Il est cependant certain que ces caractéristiques ne dérivent pas entièrement de la nature.

Les cultures ne sont que des modes de vie ; elles n'engagent pas la nature fondamentale de l'homme, qui est précisément l'aptitude à s'extraire de la simple nature.

La pluralité des cultures suppose l'unité du genre humain de même que la pluralité des langues suppose le langage, faculté unique qui caractérise l'homme.. »