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Dans le livre, « L’enfance d’un chef »le personnage principal, Lucien, est tout le temps en train de se questionner ; «est-ce que j’existe ?

Publié le 02/03/2016

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Dans le livre, « L’enfance d’un chef »le personnage principal, Lucien, est tout le temps en train de se questionner ; «est-ce que j’existe ?». C’est un livre existentialiste et il se questionne toujours. Lucien est un tipe bizarre; il ne sait pas s’il est homosexuel ou pas, et il pense qu’il aime sa mère. Dans son enfance, il aime sa mère mais il déteste son père, car il le voit comme un rival. Sa mère se serre contre lui et le comprend toujours. Il dort avec ses parents jusqu'au jour où il décide d’aller dormir tout seul. Quand il y a des visites il aime les femmes qui n’ont pas de mari. Après avoir parlé avec le curé il commence à tuer des plantes et des fourmis, seulement par plaisir. Lucien convainc Riri, son cousin, qu’il est somnambule, et par la même occasion se convainc lui-même. Il est toujours très influencé par les opinions des autres, il est défini par eux. Il suffit qu’on lui répète quelque chose pour qu’il ne le questionne pas. Durant une promenade avec son père, Lucien apprend ce qu’est un chef et de ce qu’il devra faire quand il grandira. Durant son enfance et sa puberté, Lucien a toujours été un très bon étudiant. Lucien se questionne sur son existence encore. En même temps la situation de M. Fleurier (son père) se détériore, parce que les revendications ouvrières d’après la guerre font son apparition avec les bouleversements sociaux. Les ouvriers commencent à pouvoir accéder à des biens, au grand effarement des bourgeois. Les ouvriers perdent leur respect avec Lucien. C’est alors que Lucien envisage le suicide pour fuir de son problème existentialiste. Un nouvel élève, Berliac, se fait remarquer par ses mauvaises notes, le fait qu’il ne travaille pas, qu’il s’habille à la mode, qu’il se fasse aimer en distribuant des cigarettes. Lucien devient son ami et il se soumet à Berliac. Berliac c’est le garçon qui lui parle de la psychanalyse. La psychanalyse conduit Lucien à avoir peur de lui-même. Berliac commence à sécher le lycée et un après-midi que Lucien le rejoint au café, Bergère entre. Lucien a une réaction passionnée, il rougit et le trouve beau ; Bergère a un chaud regard tendre pour Lucien. Bergère séduit Lucien. Il le traverse avec le regard, il lui parle de beaucoup des choses qu’indirectement sans que celui-ci se rende compte qu’il se fait draguer. Bergère ne fait que singer bêtement les surréalistes : même s’il possède des objets inquiétants (en trop grand nombre, rompant leur valeur), c’est le confort bourgeois qui domine ; il est en outre misogyne (objets humiliants pour les femmes) et antisémite. Lucien refuse de prendre du haschich lorsqu’il rencontre Berliac chez Bergère et les deux amis rompent définitivement. Il part avec Bergère à Rouen où ils partagent une chambre. Dans la salle de bain, Lucien enfile les pantoufles de sa mère ; quand il est nu, Lucien provoque Bergère et se laisse faire mais celui-ci n’arrive pas à l’exciter. Lucien fuit par cacher sa honte ; lorsqu’il revient Bergère l’embrasse, ce qui le fait penser à Mme Besse et à lorsqu’il était une poupée. Lucien se convainc qu’il n’a été qu’une victime. Il essaye de récupérer son rôle de futur chef, en se basant sur sa santé morale et la responsabilité. De retour à l’école un nouvel élève est là, Lemordant. Il est médiocre mais il a l’air d’un roc tranquille ; Lucien envie cette imperméabilité. Lemordant sort de son apathie seulement en rapport avec l’antisémitisme : il utilise la violence injustifiée contre Loewy (un juif). Il est déterminé par ses responsabilités et ses droits, par son pouvoir de commander aux autres. Il existe parce qu’il a le droit d’exister. Il rêve de posséder.

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