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Candide et l‘autodafé : L'autodafé ; Chapitre 6 ; p. 56-57 ; Du début jusqu'à « avec un fracas épouvantable ».

Publié le 13/03/2011

Extrait du document

Dans quelle mesure, sous l'apparence d'un conte, Voltaire dénonce-t-il les superstitions religieuses ?

 

I.                    Un conte : l'art du conteur

A.      La situation initiale

B.      Les péripéties

C.      La situation finale

 

II.                  L'art de  l'ironie

A.      Décalage entre le spectacle et la torture politique

B.      Décalage entre les fautes et la peine

C.      Décalage entre la fausse apparence harmonieuse et la réalité des crimes de l'Inquisition.

 

III.                Une satire des superstitions religieuses.

A.      Une satire de l'obscurantisme de l'Inquisition

B.      Une satire du peuple : étude de l'énonciation

C.      Une satire de la philosophie optimiste

« conséquence », on trouve les coupables (normalement les gens commettent une faute et « en conséquence » ilssont punis).

L'utilisation de la forme passive pour les coupables « Furent menés ; furent revêtus, fut fessée ; furentbrûlés ; fut pendu ».

Gradation décroissante des fautes : mariage, arracher le lard, parler, écouter.

Les châtimentssont disproportionnés par rapport aux fautes : fessée, pendaison, immolation. II.

C.

Périphrase euphémistique pour la prison « appartements d'une extrême fraîcheur dans lesquels on n'étaitjamais incommodé du soleil ».

Déroulement harmonieux de la cérémonie : ton superlatif avec le sermon « trèspathétique ».

La fessée en cadence : humour et horreur.

Détail inopportun « Quoi que ce ne fut pas la coutume » Comique. III.

A.

L'absurdité des sacrifices : une fessée et un autodafé ne peuvent empêcher les tremblements de terre.

Lessages : antiphrases.

Personnage universitaire d'une grande stupidité.

« Un secret infaillible » ; « un moyen plusefficace » : l'autodafé semble pour eux la panacée (remède universel).

Critique de l'intolérance religieuse, les juifssont condamnés (ceux qui ne mangent pas du lard) ainsi que les mariages entre parrains, marraines critique des mœurs, culture. III.

B.

« Donner au peuple un bel autodafé ».

Le peuple a besoin d'un bouc-émissaire, de sang.

« On » élargitl'accusation à tout le monde, tout le peuple est coupable par sa passivité face aux cruautés de l'Inquisition.

« Onavait saisi un Biscayen ; on chantait ».

Pour Voltaire, tous sont coupables. III.

C.

« Rien n'arrive sans raison » est une idée ici contestée avec le nouveau tremblement de Terre qui prouve qu'iln'y a pas de cause à effet dans le destin des êtres humains.

Pour Voltaire, on ne vit pas dans le meilleur desmondes car le mal est pourtant présent.

Même si il est choqué par le tremblement de terre, il l'est encore plu par lecomportement des Hommes qui sont eux-mêmes la censure de leur malheur.. »

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