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Capitole (en lat.

Publié le 09/07/2014

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Capitole (en lat. Capitolium). 1. Nom donné à la plus illustre des collines de Rome*, symbole de la puissance de l'antique cité, et où siège aujourd'hui la municipalité de la capitale italienne. V. Encycl. 2. Édifice qui sert de siège à la vie parlementaire ou municipale, dans certaines villes. Le Capitole de Toulouse. / Le Capitole de Washington: lieu où se réunit le Congrès des États-Unis (Sénat et Chambre des représentants). Il fut construit d'après les plans de W. Thornton (1792), remaniés par ses successeurs, et achevé vers 1850. Encycl. - ANTIQ. Sur le Capitole s'élevait le fameux temple Capitolin, dédié à Jupiter, à Junon et à Minerve, qui aurait été commencé par Tarquin* l'Ancien et fut plusieurs fois détruit et reconstruit. Au jour de leur triomphe, les généraux vainqueurs venaient y offrir un sacrifice à Jupiter. Sur la colline se trouvait aussi le temple de Juno Moneta, près de l'atelier monétaire, où l'on gardait des oies consacrées à Junon. Selon la légende, les oies du Capitole donnèrent l'alerte par leurs cris lorsque les Gaulois cherchèrent à s'emparer de Rome, au IVe s. av. J.-C. - ARTS. Monuments. Sur la colline se trouvent actuellement l'église Santa Maria in Aracoeli (élevée à partir de 1250, elle abrite des fresques de Pinturicchio), des jardins et la remarquable place du Capitole, conçue et en partie aménagée à partir de 1536 par Michel-Ange, qui a également donné les plans des palais qui la composent. Ornée au centre de la statue de Marc Aurèle (fin du IIe s.), cette place est cernée par une balustrade, où dominent les statues des Dioscures, et trois palais. Au fond, face à la balustrade, s'élève le palais du Sénateur (XIIe s., il fut retouché de 1582 à 1602 par G. Della Porta et G. Rainaldi), qui sert actuellement d'hôtel de ville; à droite, le palais des Conservateurs (construit au XVe s., il fut remanié par G. Della Porta dès 1568), et à gauche, le palais du musée Capitolin ou Nouveau Palais (construit à partir de 1655 par G. Rainaldi). Ces deux édifices constituent les «musées Capitolins» (Musei Capitolini) qui abritent des chefs-d'oeuvre de la statuaire antique (la Louve, le Tireur d'épine, le Gaulois mourant, etc.), une pinacothèque et d'autres collections

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