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Comment faire respecter son droit de visite et son droit de garde ?

Publié le 17/10/2012

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Comment faire respecter son droit de visite et son droit de garde ? Depuis la « loi Malhuret « de 1987, les deux parents divorcés conservent l'autorité parentale sur leurs enfants. Aujourd'hui, le juge n'a plus qu'à choisir le parent chez qui l'enfant vivra. L'autre parent se voit attribuer, en contrepartie, un droit de visite et d'hébergement. A l'issue du divorce, les rapports entre les deux ex-époux sont généralement tendus. Il était donc crucial d'assurer une protection efficace de ces droits. Les violations possibles : Le non-respect du droit de garde consiste, le plus souvent, dans le fait pour un parent ou un tiers quelconque (grand-parent, par exemple) de refuser de restituer l'enfant au parent chez qui il doit résider. Le non-respect du droit de visite et d'hébergement, c'est simplement le fait de refuser de confier l'enfant au parent titulaire de ce droit. Ce...
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« justice ne voit en général pas de raison de respecter la seconde .

• L'action pénale en non-représentation d'enfant: Dans l'état ac­ tuel du droit pénal, se rend coupable d'un délit de non­ représentation d'enfant celui qui, volontairement, prive un parent de l'exer­ cice du droit de garde ou de visite qu'il a obtenu par décision de justice.

Il est passible d'une peine de 1 mois à 1 an de prison et de 500 à 30 000 francs d'amende.

La peine peut être portée à 3 ans de pri­ son quand le coupable était déchu de son auto­ rité parentale (situation très rare en pratique).

Dans le nouveau Code pénal, qui en principe entre en vigueur au cours de l'année 1993, l'infrac­ tion est constituée même en l'absence d'une déci­ sion de justice constatant le droit violé.

Ont été ajoutées deux circonstances aggravantes portant la peine maximale à 2 ans de prison : -lorsque l'enfant est re­ tenu plus de 5 jours sans que le parent ou le gardien ne sache où il se trouve; - lorsqu'il a été emmené LA LOI ET VOUS hors du territoire français.

La jurisprudence a précisé que la résistance -voire l'aversion - d'un enfant pour son parent ne pou­ vait en aucun cas consti­ tuer une excuse ni un fait justificatif de la non-repré­ sentation.

Toute personne est donc supposée pouvoir impo­ ser à son fils ou à sa fille le fait de voir son autre parent .

Il semble cepen­ dant que les juges soient de plus en plus enclins à prendre en compte l'avis du mineur, notam­ ment quand celui-ci est adolescent.

Article 357 du Code pénal : sans fraude ou violence, 1' enlèvera, le dé­ tournera ou le fera enlever ou détourner des mains de ceux qui exercent l'autorité pa­ rentale ou auxquels il a été confié ou chez qui il a sa résidence habituelle, ou des lieux où ces derniers l'auront placé, sera puni d 'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende de 500 à 30 000 francs.

Si le coupable a été déclaré déchu de l'autorité parentale, l'emprisonnement pourra être élevé jusqu'à trois ans.

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