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Commentaire Bel-Ami

Publié le 21/04/2014

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Amorce Axe 1 : La cérémonie est l'occasion de donner un rôle de premier rôle à Georges Duroy Axe 1 : Corollaire de la hauteur où il se place, Duroy est, au cours de cette cérémonie, où il est pourtant très entouré, très seul. Ainsi paraît-il n'avoir aucun souci de ceux à qui il s'adresse, et qui sont venus le féliciter. « Il serre des mains », autrement dit des membres, sans paraître voir les personnes qui sont derrière. D'ailleurs, lui importent-elles ? Aucunement ! Les mots qu'il leur adresse ne signifient rien. A sa sortie Maupassant précise : « Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui. ». Les deux phrases, par leur extrême brièveté, donnent plus de force aux idées qu'elles expriment. Sans doute, d'ailleurs, pourrait-on dire qu'elles résument tout le personnage et que, dès le début du roman, Duroy ne voyait personne et ne pensait qu'a lui. Mais alors conscient de n'être pas en position de force et contraint d'être prudent, sa vanité se dissimulait. Ici, elle éclate. Transition Axe1/Axe2 : Durant la cérémonie, G.Duroy à fait preuve d'un grand narcicisme Amorce Axe 2 : Le narcicisme du personnage principal se fait remarqué et est très appuyé Axe 2 : Aussi, ce qu'il voit sur le parvis de l'église, ce n'est pas une foule, c'est « le peuple de Paris » qui « le contemplait et l'enviait ». Dans un attroupement de badauds qui n'ont rien à faire, G Duroy voit le peuple de Paris tout entier ! Le sourire ironique de Maupassant se dissimule de moins en moins derrière son héros, qui ressemble de plus en plus à la grenouille de la fable et dont on attend qu'à force d'enfler, il finisse par crever. Est-il encore un homme, puisqu'il se juge à cet instant digne d'être « contemplé » ? Le verbe s'applique ordinairement à une ?uvre d'art ou à un paysage. Quoi d'étonnement alors que, ivre de soi-même, G Duroy se pense capable de tout, avec la plus extrême facilité ? Envisageant une suite politique à sa carrière d'affairiste, et s'imaginant député, il lui semble qu'il suffit d'un « bond » pour passer de là où il est à là où il veut aller. Conclusion de l'Axe 2 : Cela nous montre bien le narcicisme de ce personnage Amorce de la conclusion : Ce passage de l'histoire nous confirme les pensées de Georges Duroy, ce qui nous laisse à en conclure Conclusion : Ainsi l'excipit de Bel-Ami est riche d'enseignements. D'abord il condamne implicitement une telle société, capable de couronner un homme dont le seul talent est celui de la manipulation. Ensuite, il semble annoncer en filigrane la chute de Bel-Ami, dont la vanité éclate au mépris de toute réalité. Ce ne serait pas même justice mais l'ordre de cette société où tout se consomme les femmes comme les hommes dans une sorte d'emballement du désir et de la puissance. Bel-Ami, un jour, connaîtrait donc le sort de Laroche Matthieu ? Peut être. Les Don Juan, dans leur sentiment de toute puissance, finisse toujours, comme celui de Molière, par connaître le châtiment. Mais l'originalité inquiétante du Don Juan de Maupassant est que, loin de mettre en cause les fondements de la société (la religion, l'ordre social), il s'en sert.

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