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commentaire compose acte 2 scène 6 Britannicus

Publié le 01/02/2013

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Après le succès de la tragédie Andromaque en 1667, Racine devient un dramaturge reconnu par tous et écrit de nombreuses pièces à succès et notamment Britannicus en 1669.Cette tragédie inspirée des annales de l’historien Tacite, est écrite avec un souci de vraisemblance et de bienséance. Elle présente l’empereur romain Néron au moment où celui-ci passe du statut de « bon « empereur à celui de tyran, essayant à tout prix d’écarter sa mère Agrippine du pouvoir. Ainsi au début de l’acte I, on apprend l’enlèvement par Néron, de Junie , amante de son demi-frère Britannicus alors qu’au début de l’acte II, Néron avoue à Narcisse sa passion pour Junie. Dans ce récit, l’empereur dévoile son vrai visage celui d’un « monstre naissant «. Ainsi dans l acte II scène 6, nous assistons à un dialogue contrarié entre l...

« Ce qui en premier lieu nous montre l'incompréhension et l'étonnement de Britannicus à la vue de la froideur de Junie, c'est le peu de réplique donner par celle-ci et la longueur de ses discours.

Au début de la scène Britannicus utilise des questions rhétoriques « Madame, quel bonheur me rapproche de vous ? » et au fur et a mesure de la scène les questions posait par Britannicus sont plus interrogatives et en attentes d'une réponse de la part de Junie.

Par ailleurs,  l'utilisation du mot « seigneur » nous évoque une certaine distance de la part de Junie envers Britannicus.

Dans ces paroles Junie nous fait l'éloge de Néron « Vous êtes en des lieux tout pleins de sa puissance » au contraire de son demi-frère qui lui le blâme « Notre ennemi trompé ».Britannicus est perdu, il s'étonne de la réaction de son amante , il se perd en employant des termes contradictoires comme nous le montre l'oxymore « A louer l'ennemi dont je suis opprimé ? ».Mais Junie tente de ne aux répond aux interrogations de Britannicus pour éviter un conflit, puisque celui-ci ne sait pas que Néron est présent dans la pièce.     Junie tente à plusieurs reprises de révéler à son amant Britannicus que Néron est présent dans la salle pour qu'il comprenne enfin qu'il est entrain de se compromettre.

L'utilisation de différents procédés propre au théâtre tragique comme la personnification « ces murs peuvent avoir des yeux » qui fait allusion  au personnage de Néron.

L'omniprésence de Néron nous y est souligné à divers moments, « Jamais l'empereur n'est absent de ces lieux », la mise en valeur du mot « empereur » par l'utilisation de l'adverbe « jamais » nous montre ici un procédé d'insistance ou encore par « vous même vous m'avais avoué » et une allitération en « v » accentue l'éloge de l'empereur que nous fait Junie.

Cette dernière essaye de sauver Britannicus, en interprétant les paroles de celui-ci afin de détourner Néron de ces dires « (...) Toujours à sa vertu vous rendiez quelque hommage », ce qui ne laisse pas Britannicus dans le trouble « Ce discours me surprend, il le faut avouer ».      . »

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