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Commentaire de philosophie : Kant, extrait de la Critique de la faculté de juger (1790)

Publié le 27/02/2015

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Commentaire de philosophie : Kant, extrait de la Critique de la faculté de juger (1790) Dès l'Antiquité, les philosophes tentent de décrire la vie : < Tout corps qui reçoit son mouvement de l'extérieur est inanimé ; mais celui qui le reçoit du dedans, de lui-même est animé, puisque c'est en cela même que consiste la nature de l'âme >(Platon). Aristote, après Platon, considère l'âme comme réalisation de la vie. En effet, pour lui, tout vivant possède une âme (anima) qui anime le corps. L'être vivant serait donc celui qui est animé de l'intérieur et peut être défini comme ce qui possède la propriété d'être en vie. Par conséquent, il est fondamental de définir la vie pour pouvoir définir le vivant. Toutefois, même s'il peut être aisé de considérer un être comme vivant, le problème se porte sur la cause même qui explique qu'un organisme le soit. Pour Aristote, la vie existe bien avec l'âme pour principe formel, cependant s'opposent à cette idée des pensées mécanistes de la vie qui assimilent le vivant à un système de cause à effet. Pour Descartes (1596-1650) notamment, il n'y a pas de vie dans la matière, mais uniquement des êtres vivants. Sa pensée aboutira à la théorie d'un <animal-machine> et sera étendue à l'homme par Julien Offray de La Mettrie. Cette conception déterministe du vivant s'oppose au finalisme de la pensée d'Aristote : le vivant n'a pas de but, sa trajectoire n'est déterminée que par l'action d'un rouage sur un autre. Il nous faut donc, pour définir le vivant, se demander s'il peut être uniquement assimilé à une machine, si la vie se limite à une simple force mécanique dénuée de sens ou au contraîre s'il faut considérer que les sciences doivent s'appuyer sur la réflexion d'une finalité dans le vivant et d'un <principe de vie>. Ces questions posent le problème de la nature du vivant et semblent imputables à l'application des connaissances scientifiques dans la médecine moderne : doit-on réparer ou soigner ? Pour Kant (1724-1804) dans la Critique de la faculté de juger (1790), on ne peut pas penser le vivant par l'unique explication mécaniste, car la science ne peut comprendre le vivant à elle-seule : elle peut observer ses interactions physiques et matérielles mais ne peut expliquer son principe même. Il faut alors penser la finalité interne du vivant. Pour lui, le tout d'un organisme est le but de ses parties, c'est-à-dire qu'il diffère d'un mécanisme en ce que ses éléments (organes) sont dans une relation d'interdépendance et d'interrégulation qui l'organisent comme un tout. Cette <force formatrice> que Kant attribue aux êtres vivants les différencie d'une simple machine où chaque rouage agit sur le suivant par la seule <force motrice>. Il s'agit alors dans une première partie par l'explication de ce texte, de comprendre l'apport que Kant peut avoir sur la considération du vivant après la définition mécaniste, puis de se demander dans une seconde partie, pourquoi la réflexion philosophique doit nécessairement accompagner les progrès scientifiques autour du vivant. Dans un premier temps donc, Kant s'oppose à la théorie mécaniste en relativisant ses propos et refutant la vision d'un être vivant réduit à l'image d'une machine. Dans une première ...
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« penser le vivant par l'unique explication mécaniste, car la science ne peut comprendre le vivant à elle-seule : elle peut observer ses interactions physiques et matérielles mais ne peut expliquer son principe même.

Il faut alors penser la finalité interne du vivant.

Pour lui, le tout d'un organisme est le but de ses parties, c'est-à-dire qu'il diffère d'un mécanisme en ce que ses éléments (organes) sont dans une relation d'interdépendance et d'interrégulation qui l'organisent comme un tout.

Cette que Kant attribue aux êtres vivants les différencie d'une simple machine où chaque rouage agit sur le suivant par la seule .

Il s'agit alors dans une première partie par l'explication de ce texte, de comprendre l'apport que Kant peut avoir sur la considération du vivant après la définition mécaniste, puis de se demander dans une seconde partie, pourquoi la réflexion philosophique doit nécessairement accompagner les progrès scientifiques autour du vivant.

Dans un premier temps donc, Kant s'oppose à la théorie mécaniste en relativisant ses propos et refutant la vision d'un être vivant réduit à l'image d'une machine.

Dans une première partie, ce dernier parle d'une montre comme d'un mécanisme animé par une finalité externe ; puis il explique en quoi les êtres vivants sont différents des machines en ce qu'ils sont des < êtres organisés >.

Enfin, Kant propose une approche permettant de réfléchir sur le vivant. Tout d'abord, Kant décrit le fonctionnement d'une montre.

Ce fonctionnement est celui d'une machine dont les < rouages > permettent le mouvement des autres parties du mécanisme.

2. »

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