commentaire de texte - Merleau Ponty

« comporter , de l’Homme qui lui sont transmises par la société .

Afin de les rapprocher, le philosophe confronte les réactions sentimentales de l’Homme tel que le cri pour la colère, aux principes linguistiques qu’il introduit avec le verbe « appeler » et qu’il renvoie donc à une créatio n humaine .

Il rapproche donc les sentiments, qui semblent être n aturels, à une création humaine.

En théorie, les émotions semblent être instinctives, sur lesquelles nous n’avons pas contrôle.

Les sentiments tels que l’amour, la colère, la joie et la tr istesse semblent être différentes réactions inévitables chez l’Homme, comme toute autre caractéristique biologique qui pourrait exister. Or, avec l’exemple du baiser qui n’est pas en usage dans les mœurs traditionnelles du Japo n, le philosophe réussit à montrer que ces réactions sont tout simplement des inventions de l’Homme.

Par ailleurs , les systèmes linguistiques, qui proposent plusieurs langues et plusieurs mots pour désigner les choses montrent explicitement que l e langage est une inventio n humaine. L’auteur oriente le lecteur vers le fait que « les sentiments et les conduites » des humains sont « inventés » par eux -mêmes et sont donc conventionnelles et culturelles .

De même, les liens familiaux semblent être à première vue biologique s et donc naturels. Cependant, d ans certaines sociétés par exemple, le rôle du père, rôle auquel on associe généralement des droits et des devoirs est joué par l’oncle maternel.

Ainsi l’auteur réussit à montrer que les liens familiaux existent grâce à des conventions créées par l ’humain et celui -ci affirme donc que la plupart des éléments qui paraissent naturels pour l’Homme sont en réalité conventionnels. Ainsi, Merleau -Ponty affirme le fait que toutes émotions et conduites de l’Homme, malgré le fait qu’elles paraissent naturelles, sont en réalité culturelles.

Quel est alors l e lien entre nature et culture Dans un deuxième mou vement, l’auteur évoque explicitement sa thèse principale et montre que nature et culture sont deux domaines qui se complètent et qui seraient incohérents l’un sans l’autre.

La nature et la culture ne sont pas en l’Homme dans une situation de récip roque extériorité.

L’auteur évoque le fait qu’ « il es t impossible de superposer » ces deux types de comportements. Il contraste l’opposition nature/culture habituelle et met en avant explicitement sa thèse : « tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme ».

Ce qui est en réalité culturel se transforme en naturel à l’aide de son usage trop fréquent mais aussi à l’aide d’éléments naturels utilisé s pour l’accompagner.

Par exemple, le langage qui est souvent accompagné de gestes et d’un ton paraît naturel à cause de son utilisation spontanée.

Ainsi, le naturel et le culturel sont montrés comme deux éléments qui se fusionnent et qui serait incohérents l’un sans l’autre. Le philosophe affirme également que tous les phénomènes humains, que ce soit un « mot » ou une « conduite », ont à la fois une origine biologique et instinctive et à la fois une origine qui se détourne du naturel et devient alors artificielle. Tous les phénomènes humains réussissent à. »