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Commentaire Littéraire - Gobseck (extrait)

Publié le 17/12/2014

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Commentaire Littéraire - Gobseck (extrait) Ce texte est un extrait d'une nouvelle intitulée Gobseck écrit par Honoré de Balzac en 1830. Il y a trois thèmes distincts dans ce texte : il décrit le portrait physique, mental et environnemental, le thème de la souffrance et pour finir l'utilisation d'un mécanisme, de système de répétition. Dans un premier temps, je vais parler du portrait du personnage. H. de Balzac développe la description du personnage surtout dans la première partie du texte, jusqu'à environ la ligne 12. Tout d'abord il y a une description physique, c'est un personnage qui a l'air froid, pas très sociable et sévère. Pour le démontrer je vais utiliser le champ lexical du physique : « figure pâle et blafarde » ligne 1, « cheveux plats » ligne 2, « petits yeux [...] point de cils » ligne 4. L'auteur fait une description assez précise du personnage en donnant beaucoup de détails : « Son nez pointu était si grêlé » ligne 5, « les lèvres minces » ligne 6. On peut conclure que cette description physique est plutôt péjorative. Après la description physique nous avons une modeste description de son caractère : « parlait bas, d'un ton doux, et ne s'emportait jamais. » ligne 7. La description de son caractère donne plus un aspect mélioratif de Gobseck que la description physique faite précédemment. Puis H. de Balzac fait une brève description de sa chambre, il n'y a aucune fantaisie : « Tout était propre et râpé dans sa chambre, pareille, depuis le drap vert du bureau jusqu'au tapis du lit » ligne 9. Ainsi avec ces trois sortes de descriptions physique, mentale et de son environnement, on peut connaitre mieux notre personnage donc conclure que il est quelqu'un de droit, sérieux, froid et qui prend son métier d'usurier très au sérieux. Pour la deuxième partie de mon commentaire je vais m'intéresser au thème de la souffrance que le personnage apporte à cause de son métier d'usurier. Le personnage ayant un métier particulier celui de prêter de l'argent avec des forts taux d'intérêt, il se croit un peu au dessus des autres personnes, il pense être indispensable à la population et donc fait des manières. On le voit avec cette phrase : « cet homme s'interrompait au milieu de son discours et se taisait au passage d'une voiture, afin de ne pas forcer sa voix [...]. » lignes 13-14. Gobseck a aussi l'image d'un homme qui aime l'argent on le voit avec ce surnom que H. de Balzac lui donne : « l'homme-billet » ligne 17. L'usurier a un mauvais rôle dans l'histoire et est mal vu du reste de la population, il est décrit comme un homme qui fait souffrir les gens ici appelés « les victimes » ligne 15 ; d'ailleurs l'auteur fait une comparaison des victimes de l'usurier « Quelquefois ses victimes criaient beaucoup, s'emportaient ; puis après il se faisait un grand silence, comme dans une cuisine où l'on égorge un canard. » lignes 15-16. On voit aussi que c'est un homme qui n'est pas attrayant et d'ailleurs son voisin dit que « sa maison et lui se ressemblaient » ligne 25 et donc à partir de cette ligne on suppose que sa maison n'est pas non plus très attrayante et elle est décrite quelques lignes plus haut comme sombre et humide « Cette maison, qui n'a pas de cour, est humide et sombre » ligne 22. Le mot de la souffrance est repris dans une phrase du texte « La distribution claustrale qui divise le bâtiment en chambres d'égale grandeur, en ne leur laissant d'autre issue qu'un long corridor éclairé par des jours de souffrance » lignes 23-24. Cette phrase montre l'aspect noir de son habitation qui reflète son caractère. Avec cette citation de la ligne 19 : « Car il est impossible d'exprimer autrement le jeu muet de ses muscles. » , je peux aussi affirmer que même quand il connaît des moments de joies, il le montre très peu. La troisième partie de mon commentaire sera sur l'effet du mécanisme qui est présent dans ce texte. Gobseck fait des journées qui se ressemblent dans son métier étant donné qu'il fait que prêter de l'argent. L'effet du mécanisme est montré à plusieurs endroits dans le texte comme ligne 12 : « Ses actions, depuis l'heure de son lever jusqu'à ses accès de toux le soir, étaient soumises à la régularité d'une pendule. » Gobseck faisait aussi un signe avec ses mains s'il était content de sa journée, ce signe est répétitif puisqu'il le fait tous les jours comme c'est dit ligne 18 : « S'il était content de sa journée, il se frottait les mains en laissant échapper par les rides crevassées de son visage [...]. » En conclusion, je retiens de ce texte que Gobseck est décrit plus péjorativement que méliorativement. H de Balzac donne une mauvaise image de Gobseck et donc une mauvaise image de l'usurier en général. Dans ce texte il y a aussi beaucoup de comparaisons peu flatteuses et impersonelles. Je peux aussi remarquer que ce n'est qu'a la fin du texte que le personnage est nommé et qu'on le situe comme voisin du narrateur.

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