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Commentaire Supervielle

Publié le 13/10/2014

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Poète uruguayen du Xxe siècle, Jules Supervielle est dit poète voyageur et engagé. Tout au long de sa vie, il eu le désir de découvrir le monde et tout particulièrement de renouer le lien entre l'homme et la nature pour qu'il soit en osmose. Supervielle a vécu la première guerre mondiale et notamment a exercé des activités au ministère de la Guerre, en raison de ses compétences linguistiques. Il désirait créer un nouveau lyrisme et introduire une certaine forme de mystère de l'univers (forme de sacré). Il s'est toujours tenu à l'écart des surréalistes sans tout autant renier la modernité apportée à la poésie principalement grâce à Baudelaire, Rimbaud et Apollinaire. Hommage à la vie extrait de 1939-1945 Poèmes, est un poème de 40 vers en une seule strophe d'hexamètre et écrit pendant la guerre. Dans cette poèsie simple, sincère et claire, il désigne la réalité des choses et il en recherche un certain naturel. PROBLEMATIQUE : Par quels procédés littéraires Jules Supervielle parvient-il à évoquer le présent ainsi que le passé dans un même poème ? C'est pourquoi nous distinguerons les différentes parties composées dans ce poème, ainsi le présent (vers 1 à 12), puis nous évoquerons le passé (vers 13 à40).   Ce qui frappe à la lecture de ce poème c'est la distinction de deux parties indépendantes mais liées par la même strophe, le locuteur au début semble être un Homme comme tout le monde, qui par la suite « disparaît » car le point de vue change et l'on peut donc découvrir que c'est le poète qui prend la parole. De plus, les anaphores présentes, « C'est beau » ainsi que« Et d'avoir » semble cadencer le texte et lui donner une sorte d'énumération de différentes étapes de la vie traversée par le poète. Tout d'abord, la métaphore filée de la vie est présente tout au long du texte. Effectivement on peut découvrir sa naissance au vers 4-5-6 ???, où le poète fait l'élaboration du monde à travers la personnification de celle-ci puisqu'il fait référence à un organe, comme « le coeur » (v.4) et une parti du corps « ses mains » qui rend ainsi la vie, humaine. Dans le début de ce poème, on se demande si cet inconnu qui se réfère à la vie, ne veut pas arrêter le temps, afin de rester un enfant et surtout de ne pas vieillir d'où le vers 3 « loger le temps » qui confirme cette peur de souffrir. On peut ressentir par transparence les liens affectifs dans les participes passés « aimé » (v.9), « confié » (v.13) ainsi que dans le nom « familier » (v.11), ces procédés qui permettent en quelque sorte de montrer un côté rassurant de la vie. Néanmoins, la présence de «la terre,/ La lune et le soleil /comme des familiers » au vers 9-10-11, témoigne d'une unité, d'une connaissance depuis toujours, que ces trois choses existentielles sont importantes à la vie et qui sont comme des sœurs pour elle. MA PREMIERE PARTIE ME paraît TRES TRES COURTE. (Phrase de transition : ) Cependant le treizième vers fait une coupure au poème, c'est là que le locuteur change et devient l'auteur lui-même. Au vers 14 « le monde à sa mémoire » traduit le passé et ainsi celui du poète, la comparaison qui suit révèle le temps qui passe et représente également les moments insaisissables de la vie(Le monde à sa mémoire/ comme un clair cavalier/ a sa monture noire) c'est la création d'un passé ainsi que d'une famille avec les mots « femme » et « enfants ». Le poète, ensuite, découvre la charité et se découvre lui même. (v.21 à25) Il évoque son rapprochement vers la religion chrétienne en personnifiant son âme, de quelqu’un de sensible qu'il ne faut pas « effaroucher/ d'une brusque approchée » qui révèle ainsi sa conversion lente mais qui en valait la peine. En outre, après l'énumération des étapes de la vie, l'auteur qui dans la première partie redoutait de vieillir, porte un regard sur sa vie tant négative avec des termes péjoratif comme « sang noir », « moins », « hative », « mal aimée » tantôt positive avec des termes mélioratif comme les mots qualifiés de « clair », « beau », « doré », « fête ». De plus, le vers 26, tente à confirmer cet opinion car « L'ombre sous le feuillage » représente la vie oisive d'une personne à la retraite. Par conséquent, toutes ces étapes vécues par le poète le laisse nostalgique et dans une souffrance que l'on retrouve dans le champs lexical : « sang », « mémoire », « noire », « silence », « donné l'âme » qui se réfère aux conséquences de la seconde guerre mondiale. Pour terminer, les derniers vers du poème exprime une complicité qu'entretient le poète avec les mots afin d'avoir une relation de compréhension avec tous, dans le but d'exprimer avec simplicité son propre opinion. De meme que, il essaye de retenir la vie, pour que la poèsie continue et qu'elle ne passe pas trop vite dans l'esprit de tous, dans les vers 39 et 40 on peut comprendre que Supervielle veut dans son écrit laisser un trace de sa vie, pour que les décennies suivantes exaltent son travail.   CONC : Tout au long le texte est construit sur un jugement et laisse apparaître une tonalité lyrisme. Effectivement le poète à travers une métaphore filée de la vie exprime ses sentiments et son vécue au fils du temps qui le laisse dans une certaine mélancolie. Le rôle du poème qui sent la vie menacée, cherche à faire ressortir sa valeur et de la fixer telle quelle. Ce poème est en opposition avec le spleen baudelairien. Néanmoins, derrière l'apparence simplifié de ce poème qui se distingue aussi par l'originalité de sa structure se cache une réflexion sur la fonction engagée du poète de Jules Supervielle qui rejoint d'autres grands poètes comme Apollinaire qui voit dans cet art une possibilité d'expression afin de faire paraître son opinion tout en beauté. Apollinaire dans son recueil Poèmes à Lou et notamment dans son poème Adieu, qui est pleins de charme et de fraîcheur exprime également ses sentiments personnels, sa joie mais aussi sa peine tout en refusant le coté pathétique. 
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« celle-ci puisqu'il fait référence à un organe, comme « le coeur » (v.4) et une parti du corps « ses mains » qui rend ainsi la vie, humaine.

Dans le début de ce poème, on se demande si cet inconnu qui se réfère à la vie, ne veut pas arrêter le temps, afin de rester un enfant et surtout de ne pas vieillir d'où le vers 3 « loger le temps » qui confirme cette peur de souffrir.

On peut ressentir par transparence les liens affectifs dans les participes passés « aimé » (v.9), « confié » (v.13) ainsi que dans le nom « familier » (v.11), ces procédés qui permettent en quelque sorte de montrer un côté rassurant de la vie.

Néanmoins, la présence de «la terre,/ La lune et le soleil /comme des familiers » au vers 9-10-11, témoigne d'une unité, d'une connaissance depuis toujours, que ces trois choses existentielles sont importantes à la vie et qui sont comme des soeurs pour elle.

MA PREMIERE PARTIE ME paraît TRES TRES COURTE.

(Phrase de transition : ) Cependant le treizième vers fait une coupure au poème, c'est là que le locuteur change et devient l'auteur lui-même.

Au vers 14 « le monde à sa mémoire » traduit le passé et ainsi celui du poète, la comparaison qui suit révèle le temps qui passe et représente également les moments insaisissables de la vie(Le monde à sa mémoire/ comme un clair cavalier/ a sa monture noire) c'est la création d'un passé ainsi que d'une famille avec les mots « femme » et « enfants ».

Le poète, ensuite, découvre la charité et se découvre lui même.

(v.21 à25) Il évoque son rapprochement vers la religion chrétienne en personnifiant son âme, de quelqu'un de sensible qu'il ne faut pas « effaroucher/ d'une brusque approchée » qui révèle ainsi sa conversion lente mais qui en valait la peine.

En outre, après l'énumération des étapes de la vie, l'auteur qui dans la première partie redoutait de vieillir, porte un regard sur sa vie tant négative avec des termes péjoratif comme « sang noir », « moins », « hative », « mal aimée » tantôt positive avec des termes mélioratif comme les mots qualifiés de « clair », « beau », « doré », « fête ».

De plus, le vers 26, tente à confirmer cet opinion car « L'ombre sous le feuillage » représente la vie oisive d'une personne à la retraite.

Par conséquent, toutes ces étapes vécues par le poète le laisse nostalgique et dans une souffrance que l'on retrouve dans le champs lexical : « sang », « mémoire », « noire », « silence », « donné l'âme » qui se réfère aux conséquences de la seconde guerre mondiale.. »

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