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Commentaire sur la critique de la faculté de juger

Publié le 07/06/2013

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Au 17ème siècle, les cartésiens revendiquent une identité commune entre la nature et la machine, une harmonie entre les organismes vivants et la matière inerte .Malgré cela d'autres philosophes vitalistes dénoncent une toute autre version ce fait en déclarant que ces 2 matières sont différentes et que les êtres vivants possèdent une autre faculté, une force vitale d'après Aristote. Kant propose alors différentes réponses à ce conflit, à travers son ?uvre, la critique de la faculté de juger. Ici, dans l'extrait, au paragraphe 65, il adopte une réflexion de comparaison devant divers exemples vitaux pour montrer les différences entre la machine et les êtres vivants. Il ne prend pas le parti des mécanistes, néanmoins il reste aussi à l'écart du vitalisme. A travers ce texte, Kant se pose alors la question de cette unité ; y a t'il a donc une réelle identité entre ces deux matières ? Après avoir définit généralement la machine et comparu avec les êtres vivants, Kant précise alors une meilleur définition de ce qu'il appelle « être organisé «, la machine, et de la raison qui explique cette opposition. I/ A travers les premières lignes de l'extrait Kant définit la montre. Il explique son dispositif. « une partie existe certes pour l'autre, mais elle n'existe pas par elle . « ; il veut dire qu'une partie de la montre est nécessaire à l'autre, qu'elle a besoin de l'autre mais qu'uniquement el...

« façon non pensante qui ne fait pas appel à son déterminisme mais à son organisme et qui est commun à toute autre forme de nature : la restructuration cellulaire. Kant conclut alors deux parties en en déduisant que la montre ne possède aucune des facultés de ce qu’il appelle « la nature organisée ». Finalement il fait une réponse explicative aux mécanistes, à travers « un être organisé n’est donc pas simplement une machine ».

Il montre l’existence d’une autre force régissant sur la nature.

« la machine a exclusivement la force motrice » Pour lui la machine possède la force motrice.

Mais il insiste et précise « exclusivement » mais il ajoute à cette force motrice aliénant les lois du mouvement, une force formatrice qui organiserait la matière elle même. II/ intérêt philosophique Kant utilise le raisonnement scientifique.

On peut voir que son texte est structuré en plusieurs parties.

Tout d’abord il se sert d’un exemple qu’il définit « dans une montre… » puis il ajoute à cela différents modèles vitaux ou il fait une comparaison.

Il fait alors une expérience.

Auquel s’ajoute donc des observations « elle ne remplace pas non plus, d’elle même, les parties qui en ont été retirées, ni ne corrige leur absence… ».

Et finalement il en déduit l’évidence selon son déroulement scientifique par lequel il a opéré : « un être organisé n’est donc pas simplement une machine ».

Après l’expérience il présente alors sa réponse explicative à sa question de départ. De plus il montre 2 faits.

Le premier est qu’il y a deux types de matières : la matière vivante et la matière inerte.

Il prend donc l’exemple de la montre comme matière inerte.

Et il prouve par une comparaison des phénomènes vitaux (reproduction, auto-réparation) que cette matière inerte n’est pas égale aux êtres vivants.

Puis à travers ce premier fait il en déduit la deuxième, que les êtres vivants ne sont donc pas que des machines.

Mais qu’elle possèdent 2 forces qui les activent.

Tandis que la matière inerte n’en possède qu’une seule, « la force motrice » régit par les lois du mouvement, la matière vivante possèdent en plus de la force motrice, « la force formatrice », « il possède en soi une force formatrice qu’il communique aux matières qui n’en disposent pas.

».

Conclusion Kant fait ici une réponse au rapport des êtres vivants considérés à l’égal des machines par le mécanisme.

Mais il montre aussi qu’il existe tout de même un lien avec celles-ci.

Pour lui il n’y a pas d’identité entre la nature et la machine.

Il montre alors son opposition au mécanisme, qui définit l’existence toute matière par la seule explication des lois du mouvements.

Par une analyse scientifique, Kant indique qu’il y aurait alors deux forces existentielles.

Les machines n’en possèderaient qu’une tandis que les êtres dotés d’une organisation disposeraient des deux.

La force dominatrice, « la force formatrice » organiserait donc l’ensemble de cette matière et donc superviserait la force motrice dit « mécanique », « c’est donc une force formatrice qui se propage et qui ne peut être expliquée uniquement par le pouvoir moteur (par le mécanisme).

Le fait que Kant ne néglige pas la théorie du mécanisme, le place alors or du conflit « mécanisme-vitalisme ».

malgré cela après des 3 siècles d’expériences et de raisonnement, le vitalisme s’abandonne par le développement des sciences humaines entre autres qui ont permit de montrer qu’au delà, à l’échelle cellulaire les êtres vivants fonctionnent par le même. »

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