Commentaire sur la critique de la faculté de juger
Publié le 07/06/2013
Extrait du document
«
façon non pensante qui ne fait pas appel à son déterminisme mais à son organisme et qui
est commun à toute autre forme de nature : la restructuration cellulaire.
Kant conclut alors deux parties en en déduisant que la montre ne possède aucune des
facultés de ce qu’il appelle « la nature organisée ».
Finalement il fait une réponse explicative aux mécanistes, à travers « un être organisé
n’est donc pas simplement une machine ».
Il montre l’existence d’une autre force
régissant sur la nature.
« la machine a exclusivement la force motrice » Pour lui la
machine possède la force motrice.
Mais il insiste et précise « exclusivement » mais il
ajoute à cette force motrice aliénant les lois du mouvement, une force formatrice qui
organiserait la matière elle même.
II/ intérêt philosophique
Kant utilise le raisonnement scientifique.
On peut voir que son texte est structuré en
plusieurs parties.
Tout d’abord il se sert d’un exemple qu’il définit « dans une montre… »
puis il ajoute à cela différents modèles vitaux ou il fait une comparaison.
Il fait alors une
expérience.
Auquel s’ajoute donc des observations « elle ne remplace pas non plus, d’elle
même, les parties qui en ont été retirées, ni ne corrige leur absence… ».
Et finalement il
en déduit l’évidence selon son déroulement scientifique par lequel il a opéré : « un être
organisé n’est donc pas simplement une machine ».
Après l’expérience il présente alors
sa réponse explicative à sa question de départ.
De plus il montre 2 faits.
Le premier est qu’il y a deux types de matières : la matière
vivante et la matière inerte.
Il prend donc l’exemple de la montre comme matière inerte.
Et il prouve par une comparaison des phénomènes vitaux (reproduction, auto-réparation)
que cette matière inerte n’est pas égale aux êtres vivants.
Puis à travers ce premier fait il
en déduit la deuxième, que les êtres vivants ne sont donc pas que des machines.
Mais
qu’elle possèdent 2 forces qui les activent.
Tandis que la matière inerte n’en possède
qu’une seule, « la force motrice » régit par les lois du mouvement, la matière vivante
possèdent en plus de la force motrice, « la force formatrice », « il possède en soi une
force formatrice qu’il communique aux matières qui n’en disposent pas.
».
Conclusion
Kant fait ici une réponse au rapport des êtres vivants considérés à l’égal des machines par
le mécanisme.
Mais il montre aussi qu’il existe tout de même un lien avec celles-ci.
Pour
lui il n’y a pas d’identité entre la nature et la machine.
Il montre alors son opposition au
mécanisme, qui définit l’existence toute matière par la seule explication des lois du
mouvements.
Par une analyse scientifique, Kant indique qu’il y aurait alors deux forces
existentielles.
Les machines n’en possèderaient qu’une tandis que les êtres dotés d’une
organisation disposeraient des deux.
La force dominatrice, « la force formatrice »
organiserait donc l’ensemble de cette matière et donc superviserait la force motrice dit «
mécanique », « c’est donc une force formatrice qui se propage et qui ne peut être
expliquée uniquement par le pouvoir moteur (par le mécanisme).
Le fait que Kant ne
néglige pas la théorie du mécanisme, le place alors or du conflit « mécanisme-vitalisme ».
malgré cela après des 3 siècles d’expériences et de raisonnement, le vitalisme
s’abandonne par le développement des sciences humaines entre autres qui ont permit de
montrer qu’au delà, à l’échelle cellulaire les êtres vivants fonctionnent par le même.
»
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