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CONFLITS ET SOCIETE

Publié le 02/09/2012

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HOBBES dans Le Léviathan (1651) notait : « Si deux hommes désirent la même chose alors qu’il n’est pas possible qu’ils en jouissent tous les deux, ils deviennent ennemis ; chacun s’efforce de détruire ou de dominer l’autre. « - le conflit de pouvoir est un conflit lié à la lutte entre deux parties pour établir la hiérarchie, les rapports d’influence. C’est un conflit souvent politique et toujours très présent dans une entreprise. Le conflit de pouvoir est lié à la possibilité ou non de changer les rapports hiérarchiques établis. Dans les rapports hiérarchiques, il y a deux niveaux : la volonté des dirigeants à contrôler (les collaborateurs) et la résistance des collaborateurs à s’y soumettre ou pas. Idée : dans une équipe il y a toujours un leader (ancienneté, connaissances, …) et il y a lutte quand cela est remis en cause.

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« - fait avancer l’entreprise/l’équipe dans ses valeurs- améliore la cohésion du groupe- recherche d’une solution de groupe acceptable pour chacunDans ces cas là, le manager gère le conflit en tant qu’entité supérieur et juge ultime, mais le travail a déjà été fait par le groupe.

La manager doit seulement s’assurerque la discussion est ouverte à tout le monde et que toutes mes idées sont prises en compte.Cependant il devient plus difficile pour le manager de rester impartial lorsque le conflit débouche sur du négatif :- perte de temps- dépense d’énergie- violation des droits- « cassure » dans les relations- perte de communication- mauvaise image les uns des autres- conflit qui devient de plus en plus gros et touche de plus en plus de personne- turn-over importantIl y a aussi des points négatifs qui proviennent de l’individu et qui pénalisent l’entreprise :- comportement involontaire (nervosité, crispation, démotivation, renfermement,…)- absentéisme et accidents du travail fréquentsMais le manager reste un Homme.

IL est ce qu’IL est : son sexe, son âge, son expérience, ses pensées, … Tout cela est inhérent à la personne et ne permet jamaisd’être totalement impartial.Une société a autant besoin d’association que de compétition ; « il structure les relations collectives et renforce quand il ne créer pas l’identité sociale » SIMMEL,conflit, 1912. c) les attitudes à adopter l’évitement : laisse à d’autres la responsabilité de résoudre le problème.

la conciliation : ce mode de résolution du conflit satisfait entièrement une partie au détriment de l’autre.

l’autocratie : régler le conflit par la force afin de satisfaire les intérêts d’une seule partie.

la démocratie : aboutit à un résultat favorable (optimal) pour tous.

le compromis : situation moyenne qui aboutit à des sacrifices des 2 côtés. d) La gestion▪ La procédure1.

identifier le problème : problème structurel ou personnel.2.

analyser la ou les cause(s) : écouter les deux parties afin d’avoir une vision globale.3.

envisager les solutions possibles : solutions internes ou externes.4.

agir avec un plan d’action : adaptation du plan.5.

constatation du résultat : réussite ou non.La résolution d’un conflit permet d’établir des relations de travail idéales, d’avoir de meilleures relations entre les individus (améliorer la qualité et la fréquence de lacommunication) et d’accroître la production.L’issue ne peut être prédite.Il n’y a pas de solution miracle. Conclusion :Les conflits dans une société sont souvent « inavouables » : les sociétés préfèrent les éviter plutôt que d’y faire face.

En effet, les managers estiment les subordonnéssuffisamment adultes pour régler ces « enfantillages ».

Cependant les conséquences de cette mauvaise gestion des conflits latents, entraînent souvent un mauvaisclimat au sein de l’entreprise et allant même jusqu’au suicide pour certains.Une organisation qui dure est celle qui sait traverser les crises et affronter les conflits dont elle fait l’objet.

Les désaccords sont une occasion de réajustement, ilsn’ont de vertu créative que dans la mesure où ils sont résolus par une restructuration de l’organisation.En soi, ce qui est créateur, c’est de comprendre l’antagonisme d’une part et de le gérer d’autre part.Pour conclure, les relations gagnant/perdant ou perdant/perdant donnent des résultats improductifs avec le temps ; l’idéal serait d’aboutir à une relationgagnant/gagnant.. »

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