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« Connais-toi toi-même » à quels obstacles se heurte cette exigence ?

Publié le 15/12/2010

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Je sais que j’ai peur des araignées, me connais-je pour autant ? Socrate par son injonction « Connais-toi toi-même « sous entend qu’il faut s'observer en tant qu'être pensant, avoir une connaissance de soi-même, une conscience de soi. Mais « à quels obstacles se heurte cette exigence ? «. Une exigence est une chose nécessaire, qui peut être imposé par quelqu’un comme obligatoire. Alors que l’obstacle, lui, est ce qui nous empêche d’accomplir l’exigence, ce qui s’oppose à son passage, à l’exécution de notre projet. Notre sujet nous laisse entendre que cette devise de Socrate est une exigence, mais en quoi est-elle une exigence ? Quels sont les risques que l’on encourt si nous n’accomplissons pas cette exigence ? Quels obstacles peuvent nous empêcher d’accomplir cette exigence ? Ces obstacles sont-il surmontable ? Nous verrons tout d’abord pourquoi considérons nous la connaissance de soi comme une exigence, puis nous verrons les différents obstacles qui s’opposent à cette exigence puis nous verrons si nous pouvons passé au dessus de ces obstacles pour parvenir à réaliser cette exigence.  . A travers cette étude, nous avons pu voir pourquoi « connais-toi toi-même « est considéré comme une exigence, que la conscience de soi est indispensable pour avoir conscience du monde qui nous entour, pour connaître notre unité et notre identité. Nous avons aussi vu les différents obstacles qui se heurtent à cette exigence : l’inconscience, les sentiments, l’autre,… .Et dans une dernière partie, que ces obstacles, bien qu’à premier vu infranchissable, peuvent être surmontés. Avant de clore cette étude, il nous faut rappeler que l’injonction de Socrate « connais toi toi-même « au delà d’être une citation, une parole d’un des premiers philosophes, elle est aussi une exigence qui se cogne à de nombreux obstacles nous empêchant d’avoir une totale connaissance de soi, des obstacle comme nos sentiments, notre inconscience, notre manque d’abstraction (que Socrate illustre lors de son discours avec Ménon), l’autre….  

« Connais-toi toi-même* Socrate (v..

470-399 av.

J.-C.) Les philosophes sont souvent gens paradoxaux, et c'est d'ailleurs là quelque peu leur vocation.

Produire du paradoxe, c'est sortir de l'opinion commune (la doxa), souvent trompeuse, pour aller chercher une vérité au-delà des apparences.

Si Socrate est devenu le parangon du philosophe, c'est certainement parce qu'il incarne lui-même une somme de paradoxes. Tout d'abord, Socrate n'est pas l'inventeur de la philosophie. Il n'est pas historiquement le premier philosophe, même s'il reste le >.

Ensuite, nous ne savons quasiment rien de lui, au point qu'il est devenu une figure quasi mythique.

Pierre Hadot, professeur au Collège de France et spécialiste de la pensée antique, écrit à son sujet : « On pourrait dire que Socrate est le premier individu de l'histoire de la pensée occidentale 1• » Enfin, ultime paradoxe, il n'y a pas à proprement parler de philosophie socratique, ou de doctrine socratique, puisque non seulement Socrate n'a rien écrit, mais en outre il déclarait ne rien savoir. Cela fait à la fois bien peu pour un emblème majeur de la pensée, et beaucoup pour un homme qui nous enjoint de nous connaître nous-mêmes. * Cette devise inscrite au fronton du temple d'Apollon à Delphes était attribuée à Chilon de Sparte, l'un des Sept Sages de la Grèce ancienne attribution qui, comme souvent dans la pensée hellénique, tient autant du mythe que de l'histoire.

Socrate s'y réfère au fil de nombreux dialogues platoniciens (Charmide, 165a; Phèdre, 229c-230b, etc.).

Nous verrons bientôt comment Chéréphon, ami du philosophe, la fait intervenir au fil du parcours socratique, tel du moins que Platon nous l'a transmis.. »

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