Devoir de Philosophie

Cours de philosophie ancienne - De Socrate aux Stoiciens

Publié le 14/12/2013

Extrait du document

philosophie
Philosophie ancienne CM 1 [email protected] Examiner le rapport entre philosophie et politique Philosophie = amour du savoir. Orienté vers la connaissance. Connaissance de soi ou du monde. La sophia (sagesse) se définit comme une sagesse intellectuelle, elle a pour objet de connaître causes et principes des choses et elle se dit par conséquent théorétique (orientée vers la théorie) Si la philosophie est un idéal de vie, elle est de type contemplatif -> consiste à se réjouir de la connaissance que nous venons d'atteindre sur les choses du monde. L'objectif n'est pas d'agir car le bonheur réside dans la contemplation. «Regarder dans une vue synthétique l'ensemble du savoir que nous venons d'acquérir.» - Platon La philosophie se tourne vers les causes, les raisons d'être cachées des choses. Elle se fait au détriment de ce qui se passe autour du philosophe. Archimède trace des figures sur le sable et qui ne fait pas attention au soldat romain qui arrive. Thalès qui tombe dans le puis. Le philosophe ne fait pas attention à son existence mondaine. (Théétète, Platon, 174a) Opposition politique/philosophie parce que la philo cherche contemplatif et ne se concentre pas sur les choses de l'action, contrairement à la politique. Le savoir réside dans un certain type d'objet (mathématique ici ou bien astronomique) La philosophie c'est avoir un savoir sur la nature. Objets fixes et nécessaires. Connaître c'est donner une seule définition universelle et éternelle. Le seul savoir qui puisse y avoir porte sur des objets forcément nécessaires (-> ce qui ne peut pas être autrement qu'il n'est) par opposition à ce qui peut être autrement qu'il est, ce qui est contingent) Tous les autres objets sont liés à la sensation, aux changements comme mon âme. De ce fait, la philosophie tente de ne pas s'occuper de la politique car elle ne s'occupe que du contingent. Le fait d'avoir acquis une connaissance suffit et est une fin en soi. Différence entre but et raison d'être. (but : se perfectionner -> raison d'être : insatisfaction) C'est dans la connaissance théorique que l'homme devient pleinement homme. Objection : représentation de la philosophie. Philosophes étudient aussi le contingent. Aristote. D'autres ont définit la philosophie comme étant un mode de vie. Ce n'est pas seulement un savoir. C'est aussi l'amour du comportement sage. Devenir vertueux ou juste. Ainsi la division entre théorie et pratique n'est jamais aussi net que ce que nous venons d'exposer. Archimède s'intéressait en plus des triangles, à certaines stratégies militaires. La théorie peut ne pas être sa propre fin mais peut avoir une utilisation pratique afin d'améliorer le monde et de le rendre plus juste. Thalès est connu pour avoir prédit des éclipses ce qui a conduit à la fin d'une guerre. (Hérodote) -> Philosophie et politique ne sont pas nécessairement opposées au sens où philo s'intéresserait à la théorie et à la science des êtres fixes tandis que la seconde s'intéresse à la contingence. La difficulté pour la philosophie de s'occuper du réel c'est que la philo est le lieu où se détermine les définitions y compris des êtres contingents (l'homme, le bien, le juste) et cherchent à déterminer des valeurs, elles cherchent à proposer un énoncé général sur un domaine particulier. (l'humanité et la justice) La politique doit mettre en oeuvre ces valeurs en fonctions des situations. Dans une situation donnée, l'homme politique doit composer avec des valeurs, certaines vont devoir être sacrifiées. (sacrifier la vie de son peuple au nom de la justice) Le politique doit appliquer. Tout comme la philosophie dans certaines situations. Difficulté : La philo est toujours décalée par rapport à la politique. Elle prône le général alors que la politique s'adapte. Est-ce que philosophie ne peut pas aider la politique ? La politique n'a t-elle rien à apprendre à la philosophie avec ses calculs, stratagèmes qui entachent nos valeurs d'imperfection ? Nous entendrons la philosophie comme la discipline qui cherche des solutions théoriques à l'articulation entre le général et le particulier. Nous verrons la politique comme discipline qui cherche à régler harmonieusement des rapports entre des individus réunis en cité. Une discipline qui vise le bien commun. (pas comme un politicien qui atteint son bien propre en abusant de sa position de pouvoir ? homme politique) Il faut interroger l'essence de ces domaines. Qu'est-ce qui rend la philosophie incompatible avec la politique ? Est-ce que pratiquer l'une empêche de pratiquer l'autre? Usage du langage différent ? Valeurs différentes ? Élément qui corrompt ? Beaucoup de philosophes se sont opposés à cette opposition. Socrate meurt en -399. Cicéron meurt en -43. Sénèque meurt en + 65 Socrate est accusé d'impiété pour avoir fait entrer de nouveaux dieux au Panthéon. Nos propres dieux, l'être en tant que dieu. -> Pour lui, chacun d'entre nous à un Daimôn et un génie. Ce n'est pas une tyrannie qui a mit à mort le philosophe, c'est bien une démocratie. C'est la représentation commune qui pense que le philosophe est dangereux parce qu'il subvertie les valeurs de la jeunesse, sociale. Mort de Socrate paradigmatique, ses partisans veulent le faire s'échapper et il refuse parce qu'il croit en la démocratie. Diogène le cynique : Il mangeait dehors, faisait ses besoins dehors aussi bien naturels que sexuels. Il prétendait vivre dans la naturalité la plus pure en ayant en mépris les conventions sociales. Négation des règles sociales et institutions politiques. Il veut installer un système de valeurs différent. Alexandre veut rencontrer Diogène, fait le déplacement jusqu'à lui et il lui répond «Pousse toi de mon soleil.» Pas de reconnaissance du pouvoir. La seule chose que veut Diogène est le soleil, donc une vie entièrement guidée par la nature. Les valeurs de Diogène sont aux antipodes de celles d'Alexandre (civilisation, orgueil, pouvoir). «Je suis l'espion de ton insaisissable avidité.» L'intervention des philosophes dans le domaine politique (Platon, Aristote) A. Contexte historique. 1. L'individu Le monde homérique tel que nous le concevons n'existe pas. Un homme n'est que la rencontre fortuite d'une série de liens qui le détermine. Connaître un homme ce n'est pas connaître son intériorité, sa manière particulière de penser, de se mouvoir, c'est savoir quelle est sa place et sa fonction dans un espace déterminée et dans plusieurs espaces déterminés. Ainsi, dans le monde d'Homère on a des éléments particulièrement significatifs dans l'Odyssée. «Je ne sas pas qui tu es, dis moi ta race ou ta patrie, car assurément tu n'es pas sorti du chêne légendaire ou de quelques rochers.» rocher = élément inerte. Végétaux qui possèdent la vie sans le mouvement et ensuite série d'être vivants qui vie et qui se meut. Le niveau supérieur est celui de l'homme car il est capable de discours et de pensée. Par cela, il est capable de dire ce qu'il est, c'est à dire, sa race (denos) c'est à dire quel est le genre d'être, quelle est ta généalogie, et la patrie est d'où on vient, lieu géographique et symbolique. L'individu est d'abord membre d'une famille, fils de quelqu'un et que c'est cela qui l'identifie. L'individu se meut au centre de plusieurs cercles : d'abord famille restreinte, puis un clan (groupements de familles par intérêt), ensuite une tribu (ensemble de clans), enfin la cité. Chez Homère, les familles ont passé entre elles des accords particuliers, ont des obligations les unes envers les autres, obligations très codifiées. La marque de l'humanité c'est le respect du aux dieux et le respect des règles de l'hospitalité. (J. de Romilly) C'est ce qui détermine les liens entre familles, clans et tribus. L'homme est enchevêtré dans une double trame, la famille et règles de l'hospitalité (horizontale) et puis la trame du rapport aux dieux. (verticale) Dépendant l'une de l'autre car les Dieux sont garants. On offense les dieux si on ne respecte pas l'hospitalité. Chaque famille contracte des obligations d'assistances envers les familles alliées et c'est justement le problème de la guerre de Troie puisque lorsqu'une famille est attaqué dans son honneur, toutes les familles ayant passé des accords avec celle-ci doivent défendre l'honneur de cette famille, aucune des familles ne peut se soustraire à l'alliance puisque ce serait ne pas respecter la parole de l'hospitalité et celles des dieux. Venir au secours de celles qui le demande et d'accorder gîte, couvert et protection si jamais elle le réclame. C'est pourquoi l'individu s'explique comme fils de. Ainsi l'humanité se définit par la reconnaissance du contrat, de la parole donnée. La foi, fides/ pistis en la parole donnée -> foi en dieu est la garantie que je respecte les accords avec les hommes. -> L'homme est l'individu qui se définit par la relation qu'il noue avec d'autres hommes sous l'autorité d'un principe transcendant qui est le Dieu. Dans le monde grec, initialement, la définition de la cité, comme celle de l'individu ne pourra pas faire l'économie d'un rapport au divin. Tout l'effort de certaines pensées ultérieures va consister à essayer de défaire ce lien entre l'espace politique et l'espace divin. Lien très ancien qui prend sa source dans les liens de l'hospitalité. 2. «L'homme est un animal politique». Politique, I, chap 2. «L'homme est par nature un animal politique : celui qui est hors cité, naturellement bien-sûr et non pas par le hasard des circonstances est soit un être dégradé soit un être sur-humain et il est comme celui qui est injurié en ces termes par Homère «il est sans lignage, sans lois, sans foyers.» car un tel homme est, du même coup, naturellement passionné de guerre étant comme un pion isolé dans un jeu de tric-trac.» Politikon zoôn -> Il existe deux natures possibles de l'homme, la première étant la nature politique, c a d la tendance naturelle à s'associer et vivre avec d'autres hommes. Ou, au contraire, isolé des autres hommes -> Un être dégradé (un animal, une bête brute), une nature dévoyée. Ou le Dieu. Tendance normale, celle de s'associer, une dévoyée, qui s'écarte de l'humanité, par laquelle on s'écarte de l'autre parce qu'on est autonome. La tendance la plus normale consiste à s'associer car aucun individu n'est autonome, par conséquent il a besoin de s'adjoindre à l'assistance des autres. D'où l'alliance entre familles (besoin de sécurité si attaqué) Ma cité naît d'un défaut. L'autonomie implique l'assistance pacifique des autres. Il y a donc recherche de l'harmonie entre les autres. C'est ce qui motive la cité. A l'inverse, celui qui veut être seul, aurait donc un esprit de polemos, de guerre en imposant ses propres règles du jeu. Patrie : pays dans lequel nous vivons. La patrie est le lieu où mon père est né. C'est aussi le sol sur lequel je suis né et sur lequel j'ai été élevé. Heidegger : Avoir une patrie, c'est pas forcément être né là, c'est être né dans un espace géographique, qui n'a d'intérêt que parce qu'il est déterminé par une valeur morale particulière, donc par des lois. Espace symbolique. Ses valeurs déterminent les lois de la patrie, les coutumes (règle non écrite mais qui est reconnue valide par tous) et déterminent le caractère de l'individu. L'Ethos définit le caractère moral d'un individu et le lieu où j'habite. Je reconnais comme étant ma patrie, un espace dans lequel je me reconnais dans les valeurs prônées par un certain espace géographique et qu'elles déterminent mon caractère moral. Se définir comme un libre agir c'est une illusion de la conscience. Pas de libre agir puisque je suis conditionnée de manière assez globale par le lieu d'où je viens, les lois sous lesquelles je vis et les liens que j'ai forgé avec les individus avec lesquels je vis. Penser le citoyen antique ce n'est pas penser à un pouvoir de décider arbitrairement de ces valeurs, pouvoir poser des choix contradictoires, ce n'est jamais le pouvoir de poser x et son contraire. Citoyen : être libre qui peut voter de manière inconditionnée. Le citoyen antique ne se pense pas comme ça, puisqu'il est déjà inscrit dans un certain référentiel moral, dans certaines alliances dans lequel il est bloqué, de même pour le rapport aux dieux. Puisque l'individu antique est un être de relation, il ne peut jamais se penser indépendamment de la cité. Alors qu'on le peut aujourd'hui. Mais ce n'est pas quelque chose à lui qui s'impose comme une contrainte, c'est une responsabilité qu'il se doit d'honorer. 3. Définition de la cité Cité apparaît à l'époque d'Homère. XVIII. La cité c'est d'abord l'ensemble des citoyens qui sont regroupés dans un espace géographique donné. Lieu commun d'habitation. Elle possède un espace plus ou moins clos et homogène et délimité par des bornes qui sont à la fois naturelles et symboliques. On distinguera ainsi la ville elle-même l'astu (le centre de la cité) construit comme une maison autour d'un foyer commun (hestia) En ce sens, on dira qu'un homme d'une cité est cultivé ou civilisé (parce qu'il a des valeurs). Autour de l'astu, on a la campagne, espace cultivé sans habitation, autour encore les confins eschatia qui sont les zones situées au-delà des bornes de la cité (hermai parce que Hermès, dieu des voyageurs) Ces 3 zones sont unifiées par une série de rites qui vont du centre à la périphérie et inversement. Rites religieux, processions. Processions pédagogiques par exemple la cryptique à Sparte qui veut que l'on transporte les adolescents dans les confins pour les laisser essayer de survivre tout seul. A l'intérieur de la cité d'Athènes, on trouve des institutions qui nous intéresse particulièrement avec plusieurs idées paradigmatiques. Tout d'abord pour être citoyen, il faut être un homme, avoir plus de 18 ans et être né d'un père citoyen. Tous les citoyens ont les même droits. Il a des prérogatives très importantes : Le citoyen fait la loi de manière directe. Il existe un conseil, la boulê. Conseil formé de membres désignés par tirage au sort qui fabrique les lois, lesquelles sont soumises à ratification qu'on appelle ecclésia. Ainsi être citoyen suppose d'avoir le temps de participer à ces assemblées, conseils. Peut être à tout instant tiré au sort. En plus d'être un individu mal de plus de citoyen doit être quelqu'un qui n'est pas un salarié. Le citoyen ratifie la loi puisqu'il appartient de droit à l'ecclésia qui regroupe tous les citoyens d'Athènes. Il fait appliquer la loi, rend la justice, puisqu'il participe à l'Héliée (tribunal populaire) Deux principes régissent la démocratie athénienne : ce qu'on appelle l'isonomia. L'égalité devant la loi dans un double sens : la loi s'applique uniformément sans distinction à tout citoyen ET la loi est faite par tous, chacun à son tour. L'isonomia c'est l'égalité de chacun à pouvoir faire la loi. Pouvoir égal de prendre des décisions communes. A cette isonomia est attachée l'iségoria (égalité de prise de parole dans l'assemblée) Puisque chacun fait la loi, toutes les décisions sont prises par tous, avec la possibilité pour chacun d'exprimer ce qu'il pense. Ainsi, pas de prééminence entre les citoyens. Aucun citoyen ne peut transférer son droit de parole à un autre. Chacun parle pour lui-même, ce qui permet de conserver son autonomie première. Pas de pouvoir de l'expert dans le domaine politique (Protagoras) Cette isonomia est politique et pas sociale. Puisque nous sommes tous égaux, on doit tous avoir une part égale, ce qui n'existe pas. On a bien une démocratie au sens fort du terme, car citoyens tous égaux et tout le monde gouverne à tour de rôle. Les citoyens sont à la fois l'origine de la loi et l'objet de la loi. Je ne suis soumis qu'à la loi que j'ai moi même choisi. Il se pose lui même ses propres contraintes. 1er problème : exclusion de la grande partie de la population (esclaves, femmes et les métèques) Il est nécessaire d'avoir des esclaves, car le citoyen ne pouvait pas travailler. Supprimer les esclaves, c'est supprimer la cité. 2ème problème : Socrate pense que ce système est une imposture et absurdité. On fait appel à des spécialistes en fonction des besoins (maçon pour la maison). Quand je m'occupe de ce qu'il y a de plus important, il est illogique que je ne fasse pas appel à un expert mais que je pré-suppose que n'importe lequel est capable de gérer les affaires des cités. Tous les citoyens ont en eux la fibre politique pour Protagoras. Socrate objecte : c'est une illusion puisque nous savons bien que tous les individus n'ont pas les mêmes capacités intellectuelles, morales et que s'occuper de politique requière des capacités précises. De plus, pour Socrate c'est une imposture car on suppose que chacun use de manière habile et rationnelle la parole et que la discussion va nécessairement aboutir à un bon résultat pour l'ensemble et pas forcément bon pour celui qui aura le mieux parler. La rhétorique est l'art de bien manier le discours afin d'emporter la conviction de ma position sur l'autre. Le fait que l'on apprenne prouve que l'on veut convaincre pour son intérêt. Ce qu'on constate en période d'élections -> argumentaire faux et avec bon orateur emporte l'approbation du public. La politique n'est pas l'art de la parole mais décider le bien pour tout le monde. Encore faut-il savoir quel est le bien pour le peuple, il faut donc être un expert. Socrate et la philosophie Sophistes et la rhétorique La politique = l'art des experts. But = le vrai et le bien. La philosophie: l'art de découvrir la vérité et de la transmettre en savoir. La rhétorique : l'art de persuader dans les assemblées au sujet du juste et de l'injuste. Le rhéteur enseigne sans savoir. Il peut convaincre de tout. But = emporter le vote Pour les sophistes, c'est la discussion qui fait émerger ce qui est le plus utile pour la communauté. Pour le philosophe le vrai ne naît pas de l'accord consensuel entre les individus mais par le savoir d'un expert qui connaît le juste et l'injuste. Pour les sophistes, ce qui est utile est ce qui est utile à une certaine communauté &agr...
philosophie

« La difficulté pour la philosophie de s'occuper du r éel c'est que la philo est le lieu o ù se d étermine les   d éfinitions y compris des  êtres contingents (l'homme, le bien, le juste) et cherchent  à déterminer des   valeurs, elles cherchent  à proposer un  énonc é général sur un domaine particulier. (l'humanit é et la   justice) La politique doit mettre en œuvre ces valeurs en fonctions des situations. Dans une situation donn ée,   l'homme politique doit composer avec des valeurs, certaines vont devoir  être sacrifi ées. (sacrifier la vie de   son peuple au nom de la justice) Le politique doit appliquer. Tout comme la philosophie dans certaines   situations. Difficult é  :  La philo est toujours d écal ée par rapport  à la politique. Elle pr ône le g énéral   alors que la politique s'adapte. Est­ce que philosophie ne peut pas aider la politique ? La   politique n'a t­elle rien  à apprendre  à la philosophie avec ses calculs, stratag èmes qui entachent   nos valeurs d'imperfection ? Nous entendrons la philosophie comme la discipline qui cherche des solutions th éoriques  à   l'articulation entre le g énéral et le particulier. Nous verrons la politique comme discipline qui cherche  à   r égler harmonieusement des rapports entre des individus r éunis en cit é. Une discipline qui vise le bien   commun. (pas comme un politicien qui atteint son bien propre en abusant de sa position de pouvoir  ≠   homme politique) Il faut interroger l'essence de ces domaines.  Qu'est­ce qui rend la philosophie incompatible avec la politique ? Est­ce que pratiquer l'une   emp êche de pratiquer l'autre? Usage du langage diff érent ? Valeurs diff érentes ?  Élément qui corrompt ?   Beaucoup de philosophes se sont oppos és à cette opposition. Socrate meurt en ­399. Cic éron meurt en ­43. S énèque meurt en + 65 Socrate  est accus é d'impi été pour avoir fait entrer de nouveaux dieux au Panth éon. Nos propres dieux,   l' être en tant que dieu.   Pour lui, chacun d'entre nous  à un  → Daim ôn  et un g énie.  Ce n'est pas une tyrannie qui a mit  à mort le philosophe, c'est bien une d émocratie. C'est la   repr ésentation commune qui pense que le philosophe est dangereux parce qu'il subvertie les valeurs de   la jeunesse, sociale. Mort de Socrate paradigmatique, ses partisans veulent le faire s' échapper et il refuse   parce qu'il croit en la d émocratie. Diog ène le cynique   : Il mangeait dehors, faisait ses besoins dehors aussi bien naturels que sexuels. Il   pr étendait vivre dans la naturalit é la plus pure en ayant en m épris les conventions sociales. N égation des   r ègles sociales et institutions politiques. Il veut installer un syst ème de valeurs diff érent. Alexandre veut   rencontrer Diog ène, fait le d éplacement jusqu' à lui et il lui r épond «Pousse toi de mon soleil.» Pas de   reconnaissance du pouvoir. La seule chose que veut Diog ène est le soleil, donc une vie enti èrement   guid ée par la nature. Les valeurs de Diog ène sont aux antipodes de celles d'Alexandre (civilisation,   orgueil, pouvoir).   «Je suis l'espion de ton insaisissable avidit é.» I.

L'intervention des philosophes dans le domaine politique (Platon, Aristote) A. Contexte historique.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles