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Cours Theories Economique Comparées

Publié le 11/02/2013

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Nouvelle crise, car avant société d'Ancien Régime, crise principalement agricole, de sous-production, de pénurie. Avec capitalisme industrielle, émergence des crises de surproduction. Position des classiques et de Ricardo très différente. Ricardo niera possibilité niera la possibilité des crises surproduction, car il se base sur la loi des débouchés. Chaque offre crée toujours sa demande. Les déséquilibres n'ont qu'un caractère sectoriel et transitoire. Ricardo exprimera cela par la tendance vers l'Etat stationnaire. Il va mettre en évidence cela par l'accroissement de la population, qui sera entièrement utilisé pour produire. Ricardo, profondément marqué par les crises de sous-production. Marx en revanche montrera que la crainte ricardienne des crises de sous-production était complétement fondé. L'agriculture, selon Marx, était l'objet d'un processus de sous-production, qui allait conduire à un formidable développement du processus productive. Il souligne par contre la tendance du capitalisme à produire au-delà des limites du marché. 1.2) La richesse des nations et le jugement de Smith sur les Phyisiocrates et sur les Mercantilistes Ici Adam Smith prend position au sujet des deux courants de pensée qui l'avaient précédé. Toute théorie ne nait jamais du néant, elle s'ancre dans un contexte historique, et fait aussi référence à d'autres théories qui l'avait précédé, d'autre théories qu'il faut critiquer à fin de montrer la supériorité de la nouvelle approche qui va être proposé. C'est pour ça que pour bien comprendre la position de Smith et de Ricardo, il faut s'intéresser aux physiocrates et aux mercantilistes. 1.2.1) le jugement de Smith sur les physiocrates Le courant des physiocrates se développe dans la France d'Ancien régime, entre le milieu et la fin du 18ème siècle. Ces principaux représentants sont François Quesnay (1694). Il est passé à la pensée pour avoir était le premier auteur à avoir essayé d'élaborer un certain modèle économique (tableau de Quesnay). Physiocrates -> Physis (nature) Kratos (puissance, pouvoir) -> Pouvoir/puissance de la nature. L'étymologie nous donne déjà la clé de compréhension de la pensée physiocrates. Ces derniers ont développé une théorie selon laquelle seul l'Agriculture est productive, car elle est capable d'engendrer une véritable multiplication des richesses. On parle de création d'un surplus économique. Surplus => la différence entre ce qui a était produit durant une année et ce qui est nécessaire pour assurer la reproduction de ce niveau de production à l'identique. Pour les physiocrates, les surplus en agriculture pourrait être mesuré en terme physique. Il correspondait à la différence entre le blé récolté et le blé nécessaire à produire ce volume. Sur cette base, les physiocrates affirmaient que le seul travail productif était le travail en agriculture. Seul ce type de travail permettait une véritable augmentation des richesses, c'est-à-dire la multiplication d'un bien à partir d'un même bien (input et output identique). En revanche chez les physiocrates, le travail des manufacturiers (marchands/artisans) était considéré comme improductif. Il était rangé dans la classe dite stérile. Cela veut dire que leur travail ne conduisait pas à une multiplication de la richesse, mais &agrav...

« terre.

Les physiocrates défendaient la liberté du commerce de blé.

Nous pouvons affirmer sur bien des aspects, que l’approche de Smith et les critiques qu’il va formuler envers les physiocrates, va refléter celle d’un homme ayant vécu dans une économie beaucoup plus moderne que celle de la France : l’économie britannique.

Tout d’abord Smith reprend les mots d’ordre des physiocrates, mais commencent par critiquer leur conception trop restrictive du concept de travail productif et de surplus.

Selon lui, l’erreur capitale de ce système de pensée consiste dans sa représentation de la classe des artisans, des manufacturiers et des marchands comme une classe stérile et improductive.

Sur cette base, il va donc élargir la notion de travail productif.

Pour Smith, désormais il faut considérer comme productif tout travail qui dans l’agriculture comme dans l’industrie, contribue à la fabrication des produits ou marchandises matériels.

Le concept s’élargit donc de l’agriculture à la manufacture.

La notion de richesse est elle aussi élargit (agriculture + manufacture).

Pourquoi ? Pour les physiocrates, on pouvait mesuré production agricole et surplus d’une manière très simple, car il y avait une homogénéité des inputs et des outputs.

Mais avec boulanger par exemple très compliqué car input et output hétérogène.

Smith propose d’homogénéisé les biens en les mesurant selon une unité commune : le travail.

C’est une des dimensions essentielles de la loi de la valeur.

Selon lui le travail représente la véritable mesure de la valeur échangeable de toutes les marchandises.

Selon lui, la valeur d’une marchandise pour celui qui la possède est égale à la quantité de travail que cette marchandise le met en état d’acheter ou de commander.

[Différence avec idée du travail incorporé de Ricardo].

Smith va introduire des changements dans la conception de l’économie.

Une troisième innovation concerne la représentation en classe sociale de la société et de l’économie.

Alors que chez les physiocrates, nous avions trois classes sociales, productive, stérile, et propriétaire terrien.

Adam Smith va lui introduire une représentation fondé sur le tryptique : les travailleurs producteurs de l’agriculture et de l’industrie, les capitalistes de l’industrie et de l’agriculture (fermiers et entrepreneurs) et la classe des propriétaires terriens dont le revenu et la rente.

Quatrième innovation : Selon Smith, le surplus économique n’est pas seulement attribué par la rente, mais aussi et surtout par le profit.

Cela va permettre d’introduire une autre innovation majeure : Adam Smith va montrer que la croissance de la richesse des nations dépend de l’accumulation du surplus et que cette accumulation du surplus va dépendre à son tour de l’épargne.

Cette épargne dont le montant est déterminée dans l’essentiel par la part des profits dans l’économie.

1.2.1) le jugement de Smith sur les mercantilistes Le mercantilisme est un courant de pensée très hétérogène qui se développe en Europe après la découverte de l’Amérique, à la suite de l’essor du capitalisme marchand et de la formation des modèles d’états nations.

Dans le mercantilisme on trouve deux courants différents : Le mercantilisme espagnol, qui lui opère effectivement une assimilation du concept de richesse à la détention de l’or et de l’argent. Le mercantilisme anglais et français est lui beaucoup plus complexe.

Dans ce dernier, l’or et l’argent ne sont pas vraiment synonyme de richesse.

On considère plutôt qu’un pays exporte plus que ce qu’il n’importe.

En ce sens, l’or et l’argent sont plus des indicateurs.

Les mercantilistes anglais/français, pensent que la monnaie joue un rôle véritable dans ce que l’on appelle l’économie réelle.. »

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