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De nombreux jeunes gens risquent leur vie dans des tentatives dangereuses, téméraires, pour battre des records ou réaliser des exploits inédits. Pensez à l'alpinisme, aux courses automobiles, aux tentatives pour traverser les mers ou explorer des régions inconnues, etc. Partagez-vous ce goût du risque ? ou, au contraire, le blâmez-vous ? Pensez-vous que de telles tentatives présentent un intérêt ? Donnez votre avis à l'aide d'exemples. ?

Publié le 30/10/2009

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CONSEILS    Le goût du risque chez les jeunes est un thème éternel et l'actualité est riche d'informations qui en montrent les conséquences dramatiques.  Il sera bon d'expliquer ce goût par des raisons psychologiques et de souligner ce que l'humanité doit aux audacieux.  Le candidat exposera ensuite son sentiment sur le sujet et définira les limites raisonnables du risque.    DÉVELOPPEMENT    C'est une constatation bien banale de reconnaître que le goût du risque et de l'aventure est l'apanage de la jeunesse. Dès l'adolescence, sûrs d'une virilité toute fraîche, animés d'une confiance aveugle et d'une volonté indomptable, beaucoup de jeunes franchissent allègrement le stade de velléités pour celui des réalisations.  Le plus souvent leurs tentatives sont désintéressées et ils ne recherchent dans l'exploit que la satisfaction intime d'affirmer leur valeur en triomphant de difficultés peu communes. Ils veulent prouver à eux-mêmes, et aussi aux autres, de quoi ils sont capables en choisissant, d'après leurs goûts ou leurs aptitudes, l'entreprise audacieuse qui sera une sorte de test. On ne compte plus les jeunes alpinistes qui s'attaquent à des massifs rarement violés, ni les nageurs qui tentent la traversée de la Manche. Par contre, certains jeunes obéissent à des préoccupations un peu plus nobles, en cherchant à satisfaire leur curiosité, à percer ce qui est ou ce qui leur semble un mystère. Ils ajoutent ainsi un certain enrichissement à l'émotion de la découverte de l'inconnu. Les spéléologues, les explorateurs, les gens qui, comme Bombard, se livrent à des expériences de survie en milieu hostile sont les exemples les plus frappants de ceux qui aspirent, non pas à la prouesse gratuite, mais à l'expérience utile. Il faut reconnaître que parfois des sentiments égoïstes peuvent déterminer la vocation des « casse-cou «. Pour acquérir la notoriété ou pour satisfaire une vanité peu louable, mais bien humaine, il en est qui risquent leur vie espérant ainsi qu'on parlera d'eux, que leur photo sera publiée, qu'ils seront interrogés à la radio ou présentés à la télévision.

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