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De tout ce que je suis ou de ce que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi?

Publié le 01/10/2012

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De tout ce que je suis ou de ce que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi? Introduction La tradition ascétique invite à se passer de toute possession. Elle semble aujourd'hui peu compatible avec la mentalité dominante. D'où l'intérêt du sujet : qu'est-ce qui constitue ma propriété la plus essentielle? I. Ce que je possède — Dès l'Antiquité (épicurisme et stoïcisme), insistance sur l'inutilité de posséder quoi que ce soit : • dans la cité de Platon, les classes supérieures ne possèdent rien. — Que puis-je posséder? Des signes de richesse, de standing (voiture, vêtements, maison, oeuvres d'art). Renvoient-ils à moi seul, ou, à travers moi, à la société? • rapp...

« l'inconscient, mais aussi à la nécessité d'autrui pour prendre conscience de ma propre existence.

- Affirmer que serait authentiquement à moi une mémoire, une biographie, c'est oublier le rôle déterminant qu'y tiennent les autres.

Par exemple: importance des cadres sociaux de la mémoire (Halbwachs).

-S'il est vrai que la possession, même agréable, n'est pas essentielle, et que d'un autre côté, ce qui arrive à une conscience résulte toujours d'un entrecroisement de subjectivités différentes, peut-être faut-il en venir à affirmer que c'est la notion d'une appartenance à moi qui doit être mise en cause.

- Même en inversant la perspective, on arrive au même résultat: exalter l'avoir comme me représentant, c'est également fonder cet avoir, et donc cet à moi sur la reconnaissance et la coprésence des autres.

Conclusion Rien n'est ri_goureusement à moi parce que le moi n'est qu'illusoirement séparable des autres.

Etre seul, ou propriétaire solitaire, n'a pas de sens dans la mesure où il faut que (le regard d') autrui vienne confirmer mon être ou ma propriété.

VARIANTE III.

Le projet, et non l'être - Le sujet, tel qu'il est formulé, renvoie à une conception statique du moi :je suis, je possède, c'est à moi.

- Au xxe siècle, la philosophie (Sartre par exemple) préfère penser le sujet sur le mode du projet dynamique (le pour-soi) par rapport auquel posséder ou être n'a pas de valeur définitive: la conscience nie sans cesse ce qu'elle a l'air d'être pour devenir autre chose.

Conclusion Penser le moi comme toujours absent à lui-même parce que dynamique, c'est insister sur une liberté capable d'inventer sans cesse ses propres valeurs: l'être ou la possession n'ont que peu de réalité relativement à son élan.. »

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