Devoir de Philosophie

Définition: CE2, CET, CETTE, CES, adjectif démmonstratif.

Publié le 10/11/2015

Extrait du document

Définition: CE2, CET, CETTE, CES, adjectif démmonstratif. [Ce devant un substantif (ou un pronom) masculin singulier commençant par une consonne ou un h aspiré, cet devant un substantif masculin commençant par une voyelle ou un h muet, cette devant un substantif féminin singulier, ces devant un substantif pluriel] Sert à désigner, montrer un être, un objet, une idée que le locuteur a présente sous les yeux ou dans sa pensée, la désignation pouvant dans le premier cas être accompagnée éventuellement d'un geste d'indication : Ø 1. Cet avion a sa place exacte dans ce hangar, comme dans cinq minutes dans ce ciel. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Courrier Sud, 1928, page 5. A.— [Pour présenter quelqu'un, quelque chose, une idée, une action] 1. Présence spatiale. a) Présence réelle (pour indiquer le lieu où l'on est). Cet homme à demi couché sur la banquette, en face de moi, là (JEAN-PAUL SARTRE, La Nausée, 1938, page 161) : Ø 2. CHRISTOPHE COLOMB I. — J'ai épousé la volonté de Dieu. LE MAJORDOME. — Et où donc est le gage de ces saintes épousailles? CHRISTOPHE COLOMB I, montrant son anneau à son doigt. — Cet anneau qu'une colombe m'a apporté. PAUL CLAUDEL, Le Livre de Christophe Colomb, 1929, 1re. partie, page 1154. Remarque : Populaire, prononciation défectueuse : c'te. Cette. — Qué qui faisaient dans c'té cahute? (MAUPASSANT, Une Vie, 1883, page 197). — [Pour indiquer avec plus de force la proximité d'un être, d'un objet dans l'espace par rapport au locuteur] Ce...-ci. Ce... que voici : Ø 3. Josille ramena la conversation sur les tables anciennes. Mes souvenirs réveillaient les siens. — C'est comme cette table-ci, monsieur... Jolie certainement, de bon bois, du châtaignier long veiné. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1932, page 11. — [Pour indiquer avec plus de force l'éloignement d'un être, d'un objet dans l'espace par rapport au locuteur] Ce...-là Ce... que voilà. Sur les indications du petit prince, j'ai dessiné cette planète-là (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Le Petit prince, 1943, page 426 ). — [En corrélation, pour distinguer simplement deux êtres, deux objet, deux faits, sans idée de proximité ou d'éloignement] · Ce...-ci, ce...-là : Ø 4. Les Hollandais, oh non, ils sont beaucoup moins modernes! Ils ont le temps, regardez-les. Que font-ils? Eh bien, ces messieurs-ci vivent du travail de ces dames-là. ALBERT CAMUS, La Chute, 1956, page 1477. · (Celui-ci)..., cet autre. Synonyme : celui-là : Ø 5. ANTOINE, trépignant, passe la main sur son front. — D'où viennent-ils? Pourquoi! À cause?... Ils passent... Je n'ai pas le temps... Quel est celui-ci?... Cet autre? LE DIABLE. — Celui que tu vois là, c'est Attis de Phrygie,... GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, III, page 471. — Vieux. Ce + adjectif possessif. Ce mien cousin : Ø 6. LE PAPE. — Il n'est rien que ces miens frères ne puissent ni ne doivent entendre de vous en ce moment. HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 4, page 468. b) Présence fictive. — Ce...-ci. L'être, l'objet dont on parle, dont il est question : Ø 7. « Hélas! disait tout bas Candide à Martin, j'ai bien peur que cet homme-ci [Milton] n'ait un souverain mépris pour nos poètes allemands! » FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 332. Ø 8. Moi, le roi, me contredire, c'est contredire Dieu. Mais me contredire en cette affaire-ci, c'est le contredire deux fois. HENRI DE MONTHERLANT, La Reine morte, 1942, I, 1er. tableau, 3, page 146. — Ce...-là L'être, l'objet, l'idée que le locuteur veut présenter avec plus de force : Ø 9. AUGUSTE. — Je ne pouvais plus croire que vous étiez cette femme-là. ISABELLE. — Quelle femme? AUGUSTE. — Celle que je dis! celle que je dis... cette femme-là. MARCEL ACHARD, Voulez-vous jouer avec moâ?, 1924, II, 2, page 133. Ø 10. César fait le tour du bar, dans un grand silence, et sort de nouveau. MONSIEUR BRUN. — Cet homme-là va certainement mourir de chagrin. MARCEL PAGNOL, Fanny, 1932, I, 1er. tableau, 2, page 13. 2. Présence temporelle. a) [Dans l'espace de temps actuellement vécu par le locuteur et précisé par le substantif] Ce matin, cet après-midi, ce soir, cette année; en ce moment; à compter de ce jour : Ø 11. « Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore Va dissiper la nuit. ALPHONSE DE LAMARTINE, Méditations poétiques, Le Lac de B, 1820, page 137. Ø 12. Avant que cette année finisse, bon Alfred, je veux lui dérober un moment pour vous, et de force ou de gré je vous écrirai enfin aujourd'hui. VICTOR HUGO, Correspondance, 1824, page 396. — Archaïsme. [Dans le style épistolaire] Ce dimanche, ce 15 août : Ø 13. À Mme. Necker. Ce samedi soir fin 1776 — début 1778. Ma chère maman,... GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Lettres de jeunesse, 1778, page 6. — [Dans la langue de la correspondance commerciale] Ce jour. — [Dans la langue parlée] Ce...-ci. Ces jours-ci, ce mois-ci, à cette heure-ci : Ø 14. La marche reprise, M. Baslèvre commença pour dire quelque chose : — Beaucoup de grippes, ces temps-ci? — Pas outre mesure. ÉDOUARD ESTAUNIÉ, L'Ascension de Monsieur Baslèvre, 1919, page 23. b) [Pour indiquer un temps rapproché du temps présent] — [Dans le passé : passé récent, voire immédiat] · Ce, cet, cette, ces. Ces derniers temps, cette semaine, ce matin, ces jours derniers. Tu es sorti cet après-midi? (GIRAUDOUX, Judith, 1931, I, 1, page 17); — Une jeune fille est morte cette nuit, à la clinique... (GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948, page 23 ). · Ce...-ci. Ces temps-ci, ce mois-ci. Ces jours-ci ont paru dans les journaux des photographies de Paris (JULIEN GREEN, Journal, 1940, page 15 ). — [Dans l'avenir : futur proche, futur immédiat] · Ce, cet, cette, ces. Cet après-midi, ce soir, cette nuit, cette semaine, ces vacances, cette année. « Que ferai-je cet hiver? » se demanda-t-elle (HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire?, 1934, page 40 ). · Ce...-ci. Ces jours-ci. Il faudra voir les choses à leur place dans l'ensemble du volume que je recevrai ces jours-ci (CHARLES DU BOS, Journal, 1924, page 10 ). — Locution familière. · [Passé ou futur proche] Ce midi. Nous l' [Gertrude] attendons pour ce midi (ANDRÉ GIDE, La Symphonie pastorale, 1919, page 925 ). Ce tantôt. Si vous aviez été là ce tantôt (HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 739 ). Remarque : Ces deux locutions sont contestées par les puristes.2 locutions sont contestées par les puristes. · [Futur proche] Un de ces jours. Un des jours à venir : Ø 15. Il est très probable qu'un de ces jours j'adhérerai officiellement au parti. Je serai un bon militant parce que j'en aurai décidé ainsi. ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 175. Un de ces matins : Ø 16. Trarieux se leva brusquement et il foudroya Henri du regard : « Un de ces matins, l'Espoir fera faillite. Ça sera la récompense de votre entêtement! » SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 460. Un de ces quatre matins (populaire) c) [Pour indiquer le passé révolu] — [Dans le style historique, pour évoquer comme présent un fait passé] : Ø 17. Gardons-nous d'ailleurs de faire du jeune poète revenu à Paris un monstre d'insensibilité : En cette année 1663, il se montre fort affecté par la mort de sa grand'mère, Marie Desmoulins. FRANÇOIS MAURIAC, La Vie de Jean Racine, 1928, page 52. — [Pour indiquer avec netteté un temps éloigné] Ce...-là. En ce temps-là, à ce moment-là, ce jour-là, ce soir-là : Ø 18. De l'état d'âme qui, cette lointaine année-là, n'avait été pour moi qu'une longue torture, rien ne subsistait. MARCEL PROUST, Le Temps retrouvé, 1922, page 695. Remarque : La langue littéraire omet souvent la particule renforçative -là. À ce moment, à cet instant, ce soir, cette année. B.— [Dans la conversation ou dans le récit, pour évoquer quelqu'un, quelque chose, un fait déjà connu ou à faire connaître avec plus de précision] 1. [Par référence au passé proche ou éloigné] a) [Pour rappeler quelqu'un, quelque chose, un fait déjà nommé, mentionné ou suggéré dans le discours] Toutes les voitures, cette nuit, allaient à quatre-vingts à l'heure (ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 443) : Ø 19. En cet an de grâce 1922, où j'étouffais les vipères, nous étions, Frédie et moi, confiés à la garde de notre grand'mère. HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 21. — [En particulier une chose évoquée par un mot antécédent] : Ø 20. Verdun : ces deux syllabes que l'histoire avait déjà marquées sonnent aujourd'hui comme les notes cuivrées d'un clairon. En France, nul ne les entend sans frissonner d'orgueil. HENRY BORDEAUX, Les Derniers jours du fort de Vaux, 1916, page 1. Ø 21. Jacques sanglotait. M. Thibault vit dans ces larmes une preuve de ses remords, de ses bonnes résolutions;... ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Pénitencier, 1922, page 760. b) [Pour évoquer un être, une chose présents à l'esprit de tous] : Ø 22. Les Espagnols n'étaient pas moins impatiens de battre ce César, cet ami des Gaulois, qui croyait avoir déjà soumis l'Espagne en un hiver. JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 2, 1857, page 277. Ø 23. — Cette palombe dont vous parlez, mademoiselle, c'est cet oiseau que nous avons mangé aujourd'hui à la crapaudine? PROSPER MÉRIMÉE, Colomba, 1840, page 40. — Souvent. [Dans le style de la conversation, dans une proposition interrogative elliptique, pour s'informer de quelque chose dont on a déjà parlé et qu'il suffit de désigner par allusion] Eh bien?... Cet appartement (HENRI MEILHAC, LUDOVIC HALÉVY, La Boule, 1875, II, 8, page 61 ). · [Notamment pour s'informer de l'état de santé de quelqu'un] : Ø 24.... [il] (...) lui tendit la main cordialement et lui dit avec un bon sourire : — Cette santé?... ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Anneau d'améthyste, 1899, page 270. — Ce...-là [Pour donner plus de relief à l'être, à l'objet, à l'action ou l'idée qu'on rappelle] : Ø 25.... il y a seulement six mois que le notaire a commencé de se fâcher. Et quand il se fâche, cet homme-là! Tu ne le connais pas : une encolure de taureau, positivement. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 47. c) Avec valeur emphatique. [Pour renvoyer à quelqu'un, quelque chose, un fait, une idée déjà connue par l'histoire, la légende, etc.] : Ø 26. Nous sommes comme ces jeunes Perses, dont parle Hérodote et qui, jusqu'à l'âge de vingt ans, n'apprenaient que trois sciences : monter à cheval, tirer à l'arc et ne pas mentir. ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 14. 2. [Par référence à l'avenir] a) [Pour annoncer quelqu'un, quelque chose, un fait dont il n'a pas encore été question et qu'on va développer, une explication qui va suivre] : Ø 27. Je me pose ces questions : Qu'est-ce que j'aime? Qu'est-ce que je suis? Qu'est-ce que je veux? J'y répondrai avec sincérité, car je veux avant tout m'éclairer moi-même. JULES RENARD, Journal, 1897, page 377. — [Pour attirer l'attention sur le mot qui va être déterminé, sur ce qui va être expliqué, énoncé] Ce...-ci. Ce... que voici : Ø 28. Ce paysage-ci par exemple, que cite Sainte-Beuve : « Sept heures du soir. Le ciel est bleu pâle, d'un bleu presque vert, comme si une émeraude y était fondue;... » CHARLES DU BOS, Journal, 1921, page 8. b) Avec valeur souvent emphatique. [Dans la langue écrite, en concurrence avec l'article défini, pour présenter avec plus de force un fait, une idée, des paroles qui vont être développées] — [Par un infinitif] : Ø 29. Sa physionomie étoit douce et gaie, ses yeux vifs et spirituels; son visage, son sourire, sa maniere d'être, annonçoient cette paix de l'ame, cette habitude d'être heureux par soi qui se communique aux autres. JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN, Fables, De la fable, 1792, page 5. — [Par une proposition relative, ou complétive, ou consécutive] À ce point que, en ce sens que, cet avantage que, avec cette différence que; il faut lui rendre cette justice que. Une de ces filles des champs qui sont comme des fleurs simples, avec du bleuet dans l'oeil (JEAN GIONO, Regain, 1930, page 11) : Ø 30. Tends-nous aujourd'hui' comme jou'e Cette rose où l'aube se joue. STÉPHANE MALLARMÉ, Vers de circonstance, Dédicaces, autographes, divers, 1898, page 166. Ø 31.... on nous rendra au moins cette justice que si chaotique, impénétrable et rébarbatif que soit notre Manifeste il n'esquive pas la véritable question;... ANTONIN ARTAUD, Le Théâtre et son double, 1939, page 138. C.— Valeurs affectives. 1. Familier. [Dans une exclamative souvent elliptique, pour marquer l'étonnement, l'admiration, etc.] — [Étonnement, indignation] Synonyme : quel! : Ø 32. LE PRINCE PAUL, avec colère. — Fritz!... Encore!... Ah! Cet homme! Cet homme!... HENRI MEILHAC, LUDOVIC HALÉVY, La Grande-duchesse de Gérolstein, 1867, II, 3, page 239. — [Mépris] Cette vieille bête de don Christoval (HENRI DE MONTHERLANT, La Reine morte, 1942, I, 1er. tableau, 3, page 143 ). — [Admiration, emphase] : Ø 33. Ah! Cet Ulianow! Mon père dit toujours : « C'est notre Bismarck. » Il en a le génie au service de cette universelle destruction du capitalisme que nous rêvons. PAUL BOURGET, Nos actes nous suivent, 1926, page 100. — [Respect, politesse, en s'adressant à plusieurs à la 3e. personne du pluriel] Ces messieurs, ces dames, ces messieurs-dames : Ø 34. LA BONNE. — Madame a dit, si ces messieurs veulent bien attendre, parce que le cabinet de toilette n'est pas en état. PAUL BERNARD, DIT TRISTAN BERNARD, Monsieur Codomat, 1907, I, 4, page 143. — [Tendresse, pitié] Regardez-moi cette mine de paille mâchée! (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 12 ). 2. Ce...-là. — [Avec une nuance d'admiration ou de sympathie] : Ø 35. Monsieur de Restaud a beaucoup de talent, il est instruit... Je ne doute pas qu'il ne devienne un homme très-remarquable. Ce garçon-là trouvera tout autant de fortune qu'il en voudra, le jour où il sera parvenu au pouvoir. HONORÉ DE BALZAC, Gobseck, 1830, page 382. — [Avec une nuance péjorative] « Comment s'appelle-t-il, cet ostrogoth-là! me demanda Albertine » (MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 880 ).

« GUSTAVE FLAUBERT, La Tentation de Saint Antoine, 1849, III, page 471. — Vieux.

Ce + adjectif possessif.

Ce mien cousin : Ø 6.

LE PAPE.

— Il n'est rien que ces miens frères ne puissent ni ne doivent entendre de vous en ce moment. HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 4, page 468. b) Présence fictive. — Ce...-ci.

L'être, l'objet dont on parle, dont il est question : Ø 7.

« Hélas! disait tout bas Candide à Martin, j'ai bien peur que cet homme-ci [Milton] n'ait un souverain mépris pour nos poètes allemands! » FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 332. Ø 8.

Moi, le roi, me contredire, c'est contredire Dieu. Mais me contredire en cette affaire-ci, c'est le contredire deux fois. HENRI DE MONTHERLANT, La Reine morte, 1942, I, 1er. tableau, 3, page 146. — Ce...-là L'être, l'objet, l'idée que le locuteur veut présenter avec plus de force : Ø 9.

AUGUSTE.

— Je ne pouvais plus croire que vous étiez cette femme-là. ISABELLE.

— Quelle femme? AUGUSTE.

— Celle que je dis! celle que je dis...

cette femme-là. MARCEL ACHARD, Voulez-vous jouer avec moâ?, 1924, II, 2, page 133. Ø 10.

César fait le tour du bar, dans un grand silence, et sort de nouveau. MONSIEUR BRUN.

— Cet homme-là va certainement mourir de chagrin. MARCEL PAGNOL, Fanny, 1932, I, 1er.

tableau, 2, page 13. 2.

Présence temporelle. a) [Dans l'espace de temps actuellement vécu par le locuteur et précisé par le substantif] Ce matin, cet après-midi, ce soir, cette année; en ce moment; à compter de ce jour : Ø 11.

« Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore Va dissiper la nuit. ALPHONSE DE LAMARTINE, Méditations poétiques, Le Lac de B, 1820, page 137. Ø 12.

Avant que cette année finisse, bon Alfred, je veux lui dérober un moment pour vous, et de force ou de gré je vous écrirai enfin aujourd'hui. VICTOR HUGO, Correspondance, 1824, page 396. — Archaïsme.

[Dans le style épistolaire] Ce dimanche, ce 15 août : Ø 13.

À Mme.

Necker. Ce samedi soir fin 1776 — début 1778. Ma chère maman,... GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Lettres de jeunesse, 1778, page 6. — [Dans la langue de la correspondance commerciale] Ce jour. 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles