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DEMOCRATIE ET REPRESENTATION

Publié le 09/11/2012

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confrontés au risque de voir le peuple dépossédé de son pouvoir, par plébiscite par exemple (qui pourrait

être confondu avec un référendum) mais aussi de plus en plus par la professionnalisation des fonctions

politiques (sentiment que la politique est un « métier « qu’il faut apprendre et que « le citoyen de base «

ne peut pas assumer les fonctions politiques).

Nous sommes ensuite confrontés à l’heure actuelle, à une crise de la représentation : les citoyens

pensent que le corps politique n’incarne pas vraiment leurs préoccupations, ils ne croient plus en leurs

gouvernants. On voit donc augmenter le taux d’abstention aux élections, les votes protestataires et

diminuer les effectifs militants au sein des partis politiques…

Aujourd’hui on considère que l’universalité du droit de suffrage existe. Certes depuis la mise en place des

démocraties, il y a eu de plus en plus de « catégories « de personnes reconnues comme citoyens. En

France par exemple

« Cependant la démocratie reste un régime idéal qui ne fonctionne nulle part conformément aux modèles échafaudés par les théoriciens car les hommes ne peuvent pas être considérés comme capable de se gouverner seuls pour le bien de tous.

B) La mise en place des démocraties représentatives Avant l’apparition des démocraties représentatives telles qu’on les connaît actuellement, il existait déjà des régimes représentatifs mais sans fondement démocratique.

Depuis, démocratie et représentation se sont mêlés pour former des régimes modernes dont le fonctionnement se veut à la fois généralisé et adapté à chaque Etat.

C’est dès le XVIIIème siècle qu’apparaissent les premières conceptions représentatives en Angleterre, aux Etats-Unis et en France.

Cette représentation n’est pas de nature démocratique.

L’élection est choisie comme mode de « recrutement » des représentants mais seulement car cela permettait de choisir la personne la plus vertueuse de point de vue commun et non par souci de représenter le peuple ni de permettre l’expression de sa volonté.

Sieyès faisait d’ailleurs remarquer que « si les citoyens dictaient leur volonté ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique ».

Les démocraties représentatives reposes sur certaines « valeurs » : ces valeurs sont des valeurs démocratiques qui assure que le peuple est souverain et que le pouvoir politique repose sur le consentement de ce souverain.

Dans une démocratie représentative le fonctionnement est tel que le corps électoral désigne et les représentants décident.

La nation reste donc titulaire de la souveraineté mais en perd la jouissance.

En effet car même si les élus sont des représentants du peuple, ils restent libres d’agir et de décider selon leur propre conscience dans l’intérêt de tous.

Ainsi parfois ces représentants ne s’en tiennent pas à leurs idées passées mais agissent en fonction de leurs nouveaux points de vues.

Le corps électoral décidera alors si oui ou non il est d’accord avec ce que les représentants ont accompli comme travail. Cet aspect général de ce régime moderne peut évoluer selon les Etats : en effet les systèmes électoraux, la durée des mandats, les différents postes politiques à occuper ne sont pas les mêmes selon les pays et font que chaque Etat présente une interprétation propre à lui -même de ce système. II) Garanties et limites du système représentatif dans les démocraties Depuis leur apparition, les démocraties représentatives s’efforcent de garantir des valeurs fondamentales comme la souveraineté du peuple mais doivent aussi faire face, avec l’évolution de la société, à l’augmentation ou à l’apparition de problèmes mettant la légitimité de la représentation démocratique en doute. A.

Le respect du peuple souverain Le peuple, dans un système démocratique, ayant le pouvoir légitime du souverain, doit rester maître des décisions prises au nom de tous.

Cependant comme il ne peut se gouverner seul, il doit pouvoir garder le contrôle sur ceux qu’il nomme pour le représenter : c’est donc le but du processus d’élection et de réélection.

Il doit aussi donner son avis directement sur une question par voie de référendum.

L’élection est la voie la plus fréquemment empruntée pour associer les citoyens au pouvoir.

Ainsi le suffrage est l’émission d’une volonté politique à travers le vote.

Un régime représentatif fonctionne, vis-à-vis du processus électoral, en trois temps.

Tout d’abord les citoyens élisent leurs représentants qu’ils ont choisit en fonction d’un projet politique présenté.

Ensuite ces représentants mettent approximativement en œuvre les orientations politiques qu’ils avaient. »

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