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Dupes (Journée des)

Publié le 19/06/2012

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                                     France. 1630

Depuis 1628, le reine mère Marie de Médicis avait rejoint le groupe des ennemis de Richelieu, parce que le Cardinal avait cessé de la tenir au courant de sa politique. Elle unit ses efforts à ceux d’Anne d’Autriche et de Gaston d’Orléans, frère du roi, pour essayer d’obtenir le renvoi du ministre.

Louis XIII fut très gravement malade, à Lyon, à la fin de septembre 1630. Marie et Anne profitèrent de sa maladie et de sa convalescence pour le circonvenir. Louis XIII n’écarta peut-être pas un éventuel renvoi du Cardinal. Mais après son retour à Paris, il parut avoir oublié sa promesse. Le dimanche 10 novembre 1630 au matin, au palais du Luxembourg, résidence de la reine mère, Marie de Médicis exigea le renvoi de Richelieu. Celui-ci réussit à s’introduire dans le cabinet où avait lieu l’entretien : la reine l’accabla d’injures, reprocha à son fils de « lui préférer un valet « ; Louis XIII ordonna alors au cardinal de se retirer, salua sa mère et sortit. Il remonta en carrosse sans jeter un coup d’œil sur Richelieu, et se fit conduire dans son petit château de Versailles, où il fit appeler Richelieu dans l’après-midi.

Le soir, au Luxembourg, les courtisans entourèrent et complimentèrent la reine mère. Le lendemain matin, on apprit que le roi avait ordonné à Richelieu, qui lui demandait de l’autoriser à quitter ses fonctions, de pour­suivre sa tâche. Ôn apprit aussi que le garde des Sceaux, Michel de Marillac, à qui on destinait les fonctions de chef du gouvernement, avait été arrêté dans la nuit.

Richelieu triompha sans générosité. Michel de Marillac fut destitué et exilé en province ; son frère, le maréchal de Marillac, fut poursuivi pour concussion et décapité en 1632. La reine mère se réfugia aux Pays-Bas en juillet 1631 et mourut à Cologne en 1642, sans s’être réconciliée avec son fils.

L’écriture est née de façon indépendante dans plusieurs régions du monde à des dates variables. Les hiéroglyphes égyptiens apparaissent un peu avant 3000, les signes qui aboutiront au cunéiforme sumérien dans la seconde moitié du IVe millénaire, les signes du chinois tels que nous les connaissons à la fin du Ile millénaire seulement. Viennent ensuite des écritures syllabiques, comme le hittite (vers 1500), le syllabaire de Persépolis (vers 550 ? ), le syllabaire mycénien (employé entre 1500 et 1050, et déchiffré en 1950 par Ventris et Chadwick). L’alphabet phénicien, source de nos alphabets modernes, se diffuse entre le XlIIe et le Xle siècle.

Certaines écritures très importantes n’ont pu encore être déchiffrées. On peut citer :

a)   les écritures crétoises dites hiéroglyphiques A et B et linéaire A (le linéaire B est le syllabaire mycénien, récem­ment déchiffré).

b)    L’écriture proto-indienne, celle de Mohenjo-Daro et Harappa (civilisation de l’Indus). Elle est de type idéogra­phique, comme les écritures égyptiennes et cunéiformes, et notait une langue non aryenne.

c)   L’écriture de Vile de Pâques, incisée sur des tablettes de bois très récentes (aucune ne semble antérieure au XVIIIe siècle de notre ère). Il y a environ cinq cents caractères, que les indigènes auraient su lire jusque vers 1860.

d)   L’écriture maya, dont nous connaissons la langue qu’elle note, mais qui est certainement plus graphique que phoné­tique, et que l’on n’a pas encore pu décrypter, en dehors des chiffres et des signes du calendrier.

L’écriture étrusque est parfaitement claire : c’est la langue qu’elle transcrit que nous ne comprenons pas . ..

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