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Economie

Publié le 15/12/2019

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Yann Bouvier (http://yann-bouvier.jimdo.com) Lycée de Fonsorbes (2018-2019) Les propositions ci-dessous s’appuient exclusivement sur le contenu du cours. Elles en proposent une version rédigée et parfois adaptée, en fonction des sujets de composition travaillés. COMPOSITION n°1 : « LA MONDIALISATION : ACTEURS, FLUX ET DEBATS » NOTES - Il s’agit de montrer les liens multiples et constants qui lient « acteurs » et « flux » : il ne faut pas faire comme si les uns existaient sans les autres. Au contraire, il convient d’axer le devoir sur leurs relations, leurs impacts sur les territoires (essentiel en géographie !), et sur les débats que ces relations génèrent. Le sujet, ici, invite à mobiliser l’ensemble du thème étudié en classe, et reprend l’intitulé de la leçon. Toutefois il n’insiste pas sur l’étude de cas menée en classe. Il est donc possible de la mobiliser en guise d’exemple, mais elle ne doit pas avoir une présence trop imposante dans votre devoir (contrairement au sujet n°2). Pensez à rédiger de manière fluide, en clarifiant les ponts entre les idées (mots de transition, etc.). Pensez à intégrer un schéma au croquis, et à l’exploiter dans la rédaction, en vous appuyant dessus. Un seul schéma peu suffire. Cette composition n’est qu’une « proposition » de l’idéal qui peut être atteint en 2 heures, si le sujet était le même que celui travaillé et si le cours était parfaitement compris/mémorisé. [ACCROCHE] La crise financière et économique initiée en 2008 aux Etats-Unis par une montée des taux d’intérêts bancaires américains puis s’étant rapidement propagée au reste du monde illustre bien l’existence d’un espace mondialisé. [DEFINITION DU SUJET] Depuis les années 1980, le terme « mondialisation » désigne une multiplication des échanges de toutes natures à l’échelle planétaire. Des territoires parfois très éloignés sont mis en relation par la circulation des hommes, des biens, des idées : ces flux, ces échanges sont de plus en plus nombreux, de plus en plus rapides. Ils sont le fait d’acteurs multiples (un acteur est un agent ayant une action sur un territoire), et font parfois l’objet de vifs débats, soulevés par des questionnements sanitaires, sociaux et environnementaux. [ENJEUX DU SUJET] Ce processus est ancien : il a démarré au XVIème siècle, avec la colonisation de l’Amérique par les Européens, et la naissance de flux intercontinentaux réguliers. Mais il s’est accéléré dans la seconde moitié du XXème siècle, sans pour autant concerner tous les territoires de manière équivalente : certains restent à l’écart de ces échanges (Afrique équatoriale, etc.), du fait d’une moindre présence d’acteurs clefs de la mondialisation. [PROBLEMATIQUE] Comment le processus de mondialisation met-il en relation des acteurs et des territoires variés ? Quels débats suscite-t-il ? [ANNONCE DU PLAN] Après avoir présenté les principaux acteurs de la mondialisation, principalement à l’échelle globale, nous analyserons les flux qu’ils génèrent, organisent et subissent parfois. Enfin, nous aborderons les contestations que ce processus engendre, et les remédiations qu’elles pourraient provoquer. [I/ LES ACTEURS DE LA MONDIALISATION] La mondialisation est le fait d’acteurs variés, qui interviennent à toutes les échelles. Leurs rapports à la mondialisation divergent parfois néanmoins. [A - Les acteurs privés (FTN, etc.), moteurs de la mondialisation] Les principaux acteurs économiques et commerciaux de la mondialisation sont les « Firmes transnationales » (F.T.N.) : des entreprises dont la production est assurée dans plusieurs états, et aux chiffres d’affaire conséquents (comme Apple, Google, Ferrero, etc.). On compte actuellement plus de 82.000 FTN (soit onze fois plus qu’en 1967), qui s’appuient sur 800.000 filiales à l’étranger. Elles produisent environ 25% de la richesse mondiale et sont à l’origine de 70% du commerce mondial (par des flux de matières premières ou de produits finis entre leurs différents sites de production/distribution : cf. schéma cidessous). Elles organisent donc l’essentiel des échanges matériels mondiaux, et modèlent le pan le plus visible de la mondialisation. L’essentiel des FTN est concentré dans les pôles de la Triade : ainsi, elles contribuent par leur localisation à accentuer les inégalités entre les territoires, en se concentrant dans ceux étant déjà les mieux intégrés à la mondialisation. Yann Bouvier (http://yann-bouvier.jimdo.com) Lycée de Fonsorbes (2018-2019) Yann Bouv...

« Yann Bouvier ( http://yann -bouvier.jimdo.com ) Lycée de Fonsorbes (2018 -2019) Yann Bouvier ( http://ya nn -bouvier.jimdo.com ) Lycée de Fonsorbes (2018 -2019) L’exemple du constructeur automobile Toyota nous renseigne sur la stratégie spatiale des FTN , et peut être appliqué au schéma ci -dessus : à partir d’une base nationale qui donne les ordres ( ici, « Toyota City » au Japon), la FTN s’implante à l’étranger via des filiales (entreprise s contrôlée s par le siège social d’une FTN), pour se rapprocher des bassins de consommation (en Europe et aux Etats - Unis pour Toyota ), des bassins d’emploi, et des matières première s.

Ce déploiement se fait par le biais des I .D.E.

(investisseme nts sous forme d’implantations de sites de production à l’étranger), qui sont surtout dirigés vers les pays développés et émergents , ce qui contribue à accentuer les écarts entre les territoires. Ainsi , les F .T.N.

contribuent à instaurer une « Division int ernationale du travail » entre les pays en développement et émergents , où sont extrait es les matières premières et se trouvent les ouvriers à bas coût, et les pays développés où se trouvent les sièges des F TN et les trava illeurs à haute valeur ajoutée .

[B - Les acteurs publics (Etats, etc.) s’adaptent à la mondialisation ] La mondialisation mobilise aussi des acteurs publics, tels que les Etats, dont les rapports à la mondialisation sont ambivalents. Ils désirent tout d’abord accroitre leur compétitivité (ca pacité d’un territoire à s’affirmer dans la concurrence mondiale), pour attirer des F.T.N.

sur leurs territoires et profiter de la mondialisation : en développant leurs réseaux de transports, par des investissements en R&D, en assouplissant leur politique fiscale (taux d’imposition plus faibles pour attirer les investissements).

Mais dans le même temps, les Etats cherchent à réguler la mondialisation , pour en limiter certains excès : ils interviennent par la loi pour garantir les intérêts de leur s populati on s (par leur politique fiscale, l’encadrement de la concurrence, le droit du travail, etc. ).

A l’inverse , la mondialisation fragilise l’autorité des Etats : les F .T.N.

peuvent en effet mettre les Etats en concurrence pou r satisfaire leurs ambitions , obten ir des avantages fiscaux, comme ce fut le cas en 201 8 aux Etats -Unis : Amazon, géant de la distribution, a menacé de délocalis er son site de Seattle pour protester contre une nouvelle taxe votée par le Conseil de la ville. La tension entre ces acteurs nait du fait que les pouvoirs publics doivent assurer la prospérité économique de leur population, de plus en plus liée à l’économie mondiale, et dépendent donc en partie de l’activité des F .T.N.

pour remplir cet objectif. Source : evoltairehg.fr. »

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