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ECONOMIQUE de Xénophon - Chapitre 7, paragraphes 32 à 38

Publié le 15/07/2012

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Au-delà des devoirs qui lui sont imposés et font d’elle une simple exécutante des volontés de son époux, la femme au foyer selon Ischomaque, se voit également confier des responsabilités qui élèvent sa dignité . Ces responsabilités correctement exercées, génèreront à la fois reconnaissance et confiance de la part des serviteurs ( χάριν εἴσεσθαι καὶ εὐνούστεροι ἢ πρόσθεν ἔσεσθαι ) et de l’époux. L’importance de cette révélation est telle que Xénophon la fait apparaître dans ce dialogue au travers des propos-mêmes de l’épouse d’Ischomaque, révélant ainsi la prise de conscience de cette dernière et le plaisir qu’elle a à exercer ses responsabilités. (ἐπιχαριτώτατον : très agréable). Ichomaque, fidèle au modèle de comparaison choisi, conclut que là encore, cette notion de reconnaissance des serviteurs envers la maîtresse est semblable à celle des abeilles pour leur reine, employant le terme de grâce ( χαριν ).

« ) .

Xénophon insiste particulièrement sur les notions de « veiller » et de « prendre soin », qu’il utilise à plusieurs reprises :* ἐπιστατητέον : devant surveiller* προνοητέον : devant veiller à* φυλακτέον : devant prendre garde* ἐπιμελητέον (x2) : devant prendre soin* ἐπιμελημάτων 3) Les responsabilitésAu-delà des devoirs qui lui sont imposés et font d’elle une simple exécutante des volontés de son époux, la femme au foyer selon Ischomaque, se voit égalementconfier des responsabilités qui élèvent sa dignité .

Ces responsabilités correctement exercées, génèreront à la fois reconnaissance et confiance de la part desserviteurs ( χάριν εἴσεσθαι καὶ εὐνούστεροι ἢ πρόσθεν ἔσεσθαι ) et de l’époux. L’importance de cette révélation est telle que Xénophon la fait apparaître dans ce dialogue au travers des propos-mêmes de l’épouse d’Ischomaque, révélant ainsi laprise de conscience de cette dernière et le plaisir qu’elle a à exercer ses responsabilités.

( ἐπιχαριτώτατον : très agréable).

Ichomaque, fidèle au modèle decomparaison choisi, conclut que là encore, cette notion de reconnaissance des serviteurs envers la maîtresse est semblable à celle des abeilles pour leur reine,employant le terme de grâce ( χαριν ). Si ce dialogue didactique précise les travaux, obligations et responsabilités que doit exercer une bonne épouse, la comparaison avec la reine des abeilles permetégalement d’en délimiter clairement le champ d’application, celui-ci étant restreint au domaine intérieur de l‘ oikos.

Procréer, veiller à la nourriture, filer la laine ettisser les étoffes demeurent les piliers d’une organisation correcte des ménages.Ce discours est assorti d’une vision progressiste de la condition féminine en ce sens que même à travaux et à fonctions différents, il y a une égalité de dignité destâches accomplies à l’intérieur par la femme et à l’extérieur par l’homme.. »

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