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ÉLOGE DE LA PHILOSOPHIE. Maurice Merleau-Ponty (résumé)

Publié le 30/05/2016

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Leçon inaugurale donnée au Collège de France par le philosophe français Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) en 1953 et publiée la même année. Le philosophe, dit Merleau-Ponty, a inséparablement le goût de l’évidence et le sens de l’ambiguïté; une ambiguïté subie est une équivoque; c’est la passion de l’évidence qui préserve la philosophie de l’équivoque et lui fait métier de traquer l’ambiguïté et d’en sauver le sens. Ayant défini la tâche et la passion du philosophe par cette relation « équivoque » de l’évidence et de l’ambiguïté, Merleau-Ponty s’essaie à l’illustrer par deux exemples, deux « cas » limites : Lavelle et Bergson. Après avoir rapidement exposé les grands thèmes de la philosophie de Lavelle il en vient à ce qui est à son sens le cœur et la clef de ce système, savoir le concept de « présent » conçu comme relation ambiguë de l’événement et du sens; ainsi trouve-t-on préservé jusqu’au cœur d’une pensée aujourd’hui négligée, parce que trop positivement métaphysique, ce qui est l’essence de toute recherche vigoureusement et vraiment philosophique. Le second exemple, Bergson, donne à Merleau-Ponty l’occasion d’une méditation plus riche et plus nuancée. C’est Le Roy, interprète heureux du bergsonisme, qui sert ici de fil directeur à la lecture que s’en propose Merleau-Ponty. L’important est en effet de dépasser une première apparence du bergsonisme : philosophie de la conscience conçue comme substance éparse dans le monde, facteur cosmologique dont les Deux Sources de la morale et de la religion 

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