Devoir de Philosophie

Émile ZOLA : La Fortune des Rougon

Publié le 24/09/2012

Extrait du document

zola

Lire ne veut pas dire dévorer, chercher le choc, courir aux morceaux de bravoure, aux pages culminantes, à ces violences de vérité pour lesquelles la foule se ruait sur Nana, ou Germinal, ou La Bête humaine. Lire veut dire avancer dans un écrit patiemment, ligne à ligne. Que de trouvailles on fait alors dans cette oeuvre immense de Zola où rien n'est bâclé...

zola

« La Fortune des Rou­gon est pré cédée d'une préface de Zola dans laquelle il expose les grandes lignes de son projet , cette Hi sto ire natu­ relle et socia le d'une famille sou s Je Second Empire .

Ce roman est en effet le premier du cyc le des Rou gon-Mac quart , qui devait en com­ prendre une di zaine et qui .

co mme on le sait, en co mpte vingt.

Pholo Ta !landier Le livre Une histoire de familles L es Rou gon et les Macquart: deux familles ennemies dans la France des années 1850 qui vit l'écrasement de la République et l'avènement du Second Empire .

Ainsi com­ mence La Fortune des Rougon (1871) et, en même temps, le cycle des Rougon-Macquar t.

Dans le premier tome, le docteur Pascal fait des apparitions épisodiques ; il sera aussi le person­ nage-titre du dernier livre; il est un Rougon, mais il est aussi le regard de Zola, l'observateur , à la fois médecin et savant, le témoin qui entrevoit "l'ave nir des Rougon-Macquart" comme "une meute d'appétits lâc hés et assouvis, dans un flamboie­ ment d'or et de sang".

Dès les premières pages du roman, le ton est donné , oscillant entre la grandeur épique et les intrigues de bas étage, entre les défenseurs de la République et l'union sacrée des légitimiste s, orléanistes, bonapartistes et autres ultra­ montains , alliés objectifs dans la quête du pouvoir et des richesses ; "on s'entendait dans la haine ".

Le feu aux poudre s C 'est dans une petite ville de province , Plassans (Aix-en­ Provence) , que Zola , en naturaliste, étudie les consé­ quence s du coup d'État de 1851.

Au cœur de 1 'intrigue, les deux familles, Rougon et Macquart, et entre les deux, à l 'or i­ gine , Adélaïde Fouque, qui a épousé un Rougon jardinier , mai s qui a eu pour amant un Macquart , contrebandier et ivrogne .

Il y a donc des enfants légitimes et des bâtards : les Rougon­ Macquart.

Pierre Rougon, un légitime, a trois fils : Aristide , Eugène et le futur docteur Pascal.

Côté' Macquart , il y a Lisa , Gervaise et Jean .

Les Rougon sont bonapartistes, sauf Pasca l, indiffér ent à la politique .

Les Macquart , eux, sont républicains, moins par idéal que par haine des Rougon.

Pierre Rougon, pour accéder au pouvoir à Plassans et se faire le champion de 1 'ordre, fomente un faux complot républicain à la tête duquel , moyennant finance, il place son demi-frère Macquart.

Machi­ nerie sordide et avidit é : le parti de 1 'ordre triomphe et, avec lui , les trois piliers de la socié té du Second Empire : famille , reli gio n , propriété.

Zola , lui , est résolument républicain , comme le docteur Pascal qui finit par se ra llier aux insurgé s.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles