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Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une Société de gens de lettres. Ouvrage collectif dirigé par Denis Diderot

Publié le 22/10/2018

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diderot

Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une Société de gens de lettres. Ouvrage collectif dirigé par Denis Diderot (1713-1784), assisté jusqu'en 17S8 de Jean Le Rond d'Alembert (1717-1783), publié à Paris chez Le Breton de 1751 à 1766 pour le texte et à 1772 pour les planches.

 

L'histoire de cette oeuvre monumentale (17 volumes de texte, 11 volumes de planches) est complexe. A l’origine le projet est modeste : il s'agit de traduire la Cyclopedia de l'Anglais Chambers, publiée de 1728 à 1742. Le libraire-éditeur Le Breton confia cette entreprise à d'Alembert et à Diderot en 1745. En 1748, le projet s'étoffe. Il ne s'agit plus d'une simple traduction ; l'ouvrage a pour prétention de réaliser en son sens strict un projet encyclopédique : rassembler, selon un enchaînement raisonné, toutes les connaissances et les pratiques humaines. En 1750, paraît le « Prospectus » (rédigé par Diderot) qui présente l'ensemble de l'œuvre à venir, mise en souscription. Le premier tome paraît en 1751 (2 000 exemplaires) ; il contient en son introduction le « Discours préliminaire » rédigé par d'Alembert et la « Table ou Système figuré des connaissances humaines », de la main de Diderot. Ces deux textes inauguraux constituent le fil conducteur méthodologique et idéologique qui est censé permettre de comprendre l'unité de l'ouvrage sous le foisonnement des articles.

 

En 1757, sept volumes de texte sont parus en dépit des attaques qui assiègent l'entreprise dès la première publication. Après l'attentat de Damiens contre Louis XV (1757), l'Encyclopédie est frappée d'interdiction. Pour rembourser les souscripteurs, les éditeurs vendent les volumes de planches, sans les textes. L'entreprise perdure en dépit du départ de d'Alembert, Voltaire, Tur-got. En 1766, les 10 derniers tomes de texte sont parus. En 1772, est publié le dernier volume de planches. L'œuvre se répand dans l'Europe éclairée. À partir de 1788, l'éditeur Panckoucke réédite l'ensemble de l'ouvrage sous le titre Encyclopédie méthodique.

 

Les collaborateurs de cette entreprise collective (Diderot est net sur ce point : une encyclopédie ne saurait être l'œuvre d'un seul, même et surtout s’il faut un maître d'œuvre) sont d'origine sociale et intellectuelle hétérogènes : juristes, savants, économistes, historiens, géographes, grammairiens, artisans, prêtres, et philosophes. Cette « Société de gens de lettres » ne peut être unifiée sous une catégorie socio-économique, non plus que sous une catégorie idéologique. Beaucoup de contradictions traversent un ensemble qui reflète des antagonismes de pensée et d'intérêts. Mais par-delà ces tensions parfois irréconciliables, Diderot tient le gouvernail : l'Encyclopédie s'adresse à ce qu'il appelle le « peuple », à savoir la collectivité des esprits éclairés. Il est quasi impossible d'établir une liste complète des collaborateurs de l'Encyclopédie : beaucoup d'articles sont anonymes. On cite ici quelques-uns des

auteurs qui ont, sous la vigilance de Diderot, contribué à l'esprit multiple de l'œuvre :

D'Alembert : articles de mathématiques, de physique.

Barthez (1734-1786) : médecine Boucher d'Argis (1708-1791) : droit Brosses (de) (1709-1777) : critique littéraire Daubenton (1716-1799) : histoire naturelle. Diderot : histoire de la philosophie morale, droit naturel, arts mécaniques, etc. Plus de mille articles ont été rédigés par lui.

 

Duclos (1704-1772) : critique artistique, histoire. Du Marsais (1676-1756) : grammaire D'Holbach (1723-1789) : chimie histoire naturelle.

Jaucourt ( 1704-1779) : ce fut le plus actif collaborateur de Diderot qui lui a confié des articles de philosophie de droit de politique de sciences. Il comblait tous les « manques ».

 

La Coodamine (1701-1794) : histoire naturelle géographie.

Abbé Mallet (1713-1755) : théologie.

Marmontel (1723-1799) : critique littéraire et artistique.

 

Montesquieu (1689-1755) : il n'a fourni que l'article « Goût ». mais sa pensée politique a profondément influencé plusieurs articles.

Abbé Morellet (1727-1818) : théologie philosophie.

Abbé de Prades (1720-1782) : théologie Quesnay (1694-1774) : économie (d'inspiration physiocratique).

Rousseau (1712-1778) : article « Économie politique », musique Saint-Lambert (1716-1803) : critique artistique art militaire Turgot (1727-1781) : économie Voltaire (1694-1778) : critique littéraire, histoire. Abbé Yvon ( 1714-1791 ) : théologie.

diderot

« Système figuré des connaissances humaines •, de la main de Diderot.

Ces deux textes inauguraux constituent le fil conducteur mé thodologique et idéo­ logique qui est censé permettre de comprendre l'unité de l'ouvrage sous le· foisonnemen t des articles.

En 1757 , sept volumes de texte sont parus en dépit des attaques qui assiè­ gent l'entrepri se dès la première publi­ cation.

Après l 'attentat de Damiens contre Louis XV (1757), l'Encyclopédie est frappée d'interdictio n.

Pour rem­ bou rser les souscripteurs, les éditeurs vendent les volumes de planche s, sans les textes.

L'entreprise perdure en dépit du départ de d'Alembert, Voltaire, Tur­ got.

En 1766, le s 10 derniers tomes de texte sont parus.

En 1772, est publié le dernier vo lum e de planches.

L'œuvre se répan d dans l'Europe éclairée.

À par­ tir de 1788, l'édite ur Panckou ck e réé­ dite l'ensemble de l'ouvrage sous le titre Encyclop édie m é thodique.

Les co llaborateur s de cette entreprise collective (Diderot est net sur ce point : une encyclopédie ne sau rait être l'œuvre d'un seui, même et surtout s'il faut un maître d'œuvre) sont d'orig ine sociale et intelle ctuelle hétérogènes : juristes, savants, économistes , histo­ riens, géographes, grammairiens, arti­ sans, prêtres, et philosophe s.

Cette " Société de gens de lettres ,.

ne peut être unifiée sous une catégorie socio­ économique, non plus que sous une catégo rie idéologique.

Beaucoup de co ntradictions traversen t un ensemble qui re flète des antagonismes de pensée et d'intérêts.

Mais par-delà ces tensions parfois irréconciliables, Diderot tient le gouvernail: l'Encyclopédie s'adresse à ce qu'il appelle le "pe uple ,., à savo ir la co llectivité des esprits éclair és.

Il est quasi impossible d'établir un e liste co mplète des collaborateurs de l'Ency­ clopédie : beauco up d'articles sont ano­ nyme s.

On cite ici quelques-uns des auteurs qui ont, sous la vigilance de Dider ot, contribu é à l'esprit multiple de l'œuvre: D 'Alembert : articles de mathématiques, de phy· sique.

Sarthez ( 1734-178 6) : médec ine.

Boucher d'Argis ( 1708-1791) : droit Brosses (de) ( 1709-1777) : critique littéraire.

Daubenton ( 1716-1799) : histoire naturelle.

Diderot : histoire de la philosop hie.

morale, droit natu rel, arts mécaniques, etc.

Plus de mille arti­ cles ont été rédig és par lui.

Duclos ( 1704-1 772) : critique artistique.

histore Du Marsais ( 1676-1756) : grarrmaire.

D'Holbach ( 1723 -178 9) : chimie.

hist oire natu- relle.

j aucourt ( 1704 -1779) : ce fut le plus actif collabo­ rate ur de Diderot qui lui a confié des articles de philosophie, de droit de politique, de sde n­ ces.

Il comblait tous les « manques ».

La Condamin e ( 170 1-1794) : histoire naturelle.

géographie.

Abbé Mallet ( 1713- 1755) : théologie.

Marmontel ( 1723 -1799) : critique littéra i re et a rtistique.

M ontesq ui eu ( 1689- 1755) : il n'a foum i que rarti ­ cle «Goût».

mais sa pensée politique a pro­ fondément influencé plusieu's articles.

Abbé M orellet (1727-1818): théologie, philoso­ phie.

Abbé de Prades ( 1720 -1782) : théologie.

Qu esna y (1694- 177 4) :économie (d'inspiration physiocratique).

Rousseau ( 1712-1 778) : article « Ëconomie poti­ tiqu e ».

musique.

Saint-Lambert ( 1716-1803) : critique artistique, art militaire.

Turgot (1727-1781): économie.

Voltaire ( 1694-1 778) : critique littéraire , histoire.

Abbé Yvon ( 171 4-179 1) : théologie.

À I'Encydopé. »

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