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Esthétique de Hegel: la beauté artistique est supérieur à la beauté naturelle

Publié le 04/01/2013

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A Statut général de la loi I) Unité de la loi ? 1) De la raison primitive aux lois humaines ? ( Montesquieu : Livre I, Chapitre I : « Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses. « Universalité des lois ? Raison primitive : il faut qu'il y ait des lois universelles : conception providentialistes, finalistes : il est absurde de penser que la hasard est à l'origine de l'existence d'êtres intelligents. Montesquieu justifie l'universalité des lois d'une façon problématique : c'est afin qu'il y ait une espèce particulière = l'homme qu'il faut qu'il y ait une telle universalité de ces lois pour y conduire. Sans raison primitive, pas de lois. Sans lois, pas d'hommes. Deux grands courants philo antérieurs réfutent cette théorie : Lucrèce et le matérialisme, pas de finalité ; Spinoza. Qu'est-ce qu'un créateur ? Il faut déconnecter la notion de création de son sens temporel : ce n'est pas nécessairement l'instant To : c'est faire venir à l'existence, et pour un être éternel tel que Dieu, la création ne vient pas dans le temps. La création selon toute rigueur est intemporelle : elle correspond à la nature de son auteur qui est éternel. Dieu, pour Descartes, n'a pas créé l'univers à un moment donné, c'est à chaque instant qu'il le crée : l'instant où nous sommes est créé par Dieu, juste après l'instant précédent créé par lui, et avant l'instant suivant. Pour Descartes, il recrée le monde à chaque instant, il le maintient dans l'existence. Montesquieu développe un peu la pensée de Descartes. La dimension temporelle est ici totalement déconnectée. L'acte par lequel j'existe selon Sartre est intemporel dans le sens où il ne dépend pas de l'instant présent. Kant pose la liberté humaine comme susceptible de créer une nouvelle série : pouvoir tant que sujet à chaque instant à l'origine d'une nouvelle série. Les lois que Dieu crée découlent de sa nature : agit selon ses règles parce qu'il les connaît, il les connaît parce qu'il les a faites, ils les a faites en rapport avec son savoir et sa puissance. Leibniz : Dieu réfléchit à ce qui est mieux, et crée le meilleur des mondes possibles. Reste le fait que Dieu est la raison primitive : il n'est pas lui-même loi : il est simplement raison primitive : toute loi est rationnelle dans l'univers. Athée : on se sent perdu dans un monde absurde où les choses s'enchaînent de façon implacable et incompréhensible. Règles sont aussi invariables que la fatalité des athées ; Point commun entre raison primitive et fatalité : caractère inévitable ; distinction : la fatalité est absurde et n'a pas de sens. La raison primitive n'est pas simplement la source, elle est aussi le modèle de la loi pour Montesquieu. ( Les lois de la matière en général sont de l'ordre fait : il n'y a pas d'obéissance puisqu'on n'a pas le choix. Les lois humaines sont à la fois produites de la décision humaine mais par une raison qui peut éventuellement être mal utilisée. Paragraphe 8 : ordre du fait et du devoir. Relations de justice qui s'imposent : droit naturel : les lois sont transcendantes aux décisions humaines : elles s'imposent. Suivre les lois dépend de la décision humaine. Le droit est la fois positif et relève des décisions humaines, mais il existe en même temps un droit naturel qui doit être sa norme. Montesquieu donne des exemples dans le chapitre 2 : paragraphe 9 : « Il faut avouer des rapports d'équité antérieurs à la loi positive qui les établit «. Ex. : tout mal mérite punition : une loi qui ferait en sorte qu'un mal ne soit pas puni serait une mauvaise loi. Paragraphe 8 : problématique d'origine platonicienne qui donne lieu à toute la métaphysique scholastique. Mythe de la caverne chez Platon : ce qui est vraiment est l'original de ce qui se voit, de ce qui est sensible. L'existence est la copie de l'essence. Chaque essence est dans le mesure où elle est possible : les relations entre les essences forment un monde : à partir de là, une infinité d'essences possibles, une infinité de mondes compossibles : Dieu choisit ensuite le meilleur des mondes possibles. Il y a des compositions impossibles, des compositions efficaces, harmonieuses. Montesquieu considère dans cette perspective Leibnizienne que si le monde existe, c'est qu'il a d'abord existé dans l'esprit de Dieu, d'où le terme possible. Le Dieu de Leibniz pense un monde mathématique, ce que ne comprennent pas les cartésiens : influencé par la philo des Lumières : ultra-rationalité. Il avait en lui des mondes compossibles et il n'avait pas le choix : le meilleur devait l'emporter. Les cartésiens reprochent dans ce cas l'inexistence de la liberté de Dieu. Pour Leibniz, ni notre monde existe, c'est qu'il a été créé. S'il a été créé, c'est de façon intelligente. Critique de Leibniz : on tourne en rond : meilleur ? Pourquoi ? Car Dieu l'a créé et ne pouvait créer que le meilleur. Pourquoi Dieu créerait-il le meilleur ? Car notre monde est le meilleur... Descartes : l'erreur vient d'un conflit entre deux moments : un entendement fini et une volonté infinie. > Descartes trouve un compromis à la théorie de Leibniz en montrant que l'entendement finie de l'homme ne peut comprendre la volonté infinie de Dieu. Montesquieu évoque ensuite les lois des bêtes : les rapporte aux lois générales du mouvement. -Lois générales du mouvement = de la matière : Descartes : mécanisme cartésien : l'homme est à la fois un corps et une âme : mais le corps humain est animal et purement explicable par la matière. Ces lois de la matière valent pour tout ce qui n'est pas âme ou substance pensante : animal-machine, nature machine. La vie n'existe pas : le vivant existe : enjeux gigantesques : bioéthique, etc. L'âme n'est pas à l'origine des mécanismes du corps. Tout être vivant a une âme qui peut être purement végétative visant à finaliser la reproduction individuelle et spécifique. Âme sensori-motrice et végétative. Bergson explique également qu'un être est vivant et l'endroit de l'élan vital. Les bêtes sont elles gouvernées par le plaisir. ( Les lois morales, religieuses, politiques et civiles. En l'homme, trois niveaux de législation : les lois de la nature humaine, lois de justice absolue ; lois positives que hommes font ; lois dont la fonction est de faire revenir les secondes lois aux premières : les lois politiques et civiles sont à la fois des lois qui éventuellement violent les lois naturelles et sont chargées de les rétablir. Spontanément, on considère que la loi interdit : contresens pour Montesquieu : c'est avant tout ce qui organise la loi positivement . La loi positive est établie par consentement humain =/ loi naturelle Livre I, chapitre 2 : Il est question de ces lois naturelles : avant toutes ces lois sont, il y a les lois de la nature, ainsi nommées parce qu'elles dérivent uniquement de la Constitution de notre être. L'homme obéit donc aux lois physiques, aux lois de sa nature, aux lois religieuses, aux lois morales. Il peut ne pas obéir aux lois civiques. Lois de la nature ? La nature humaine comprise en elle-même doit porter à reconnaître son créateur. Première loi naturelle : l'homme essaie de rester en vie. Donc première loi naturelle = paix. L'instinct de survie pousse à ne pas agresser les autres. Ce sont les sociétés qui donnent le désir aux hommes de s'agresser : l'état de nature de Hobbes est déjà un état social. Cette crainte réciproque est le début de la construction d'une identité humaine. Troisième loi naturelle : les hommes tendent spontanément à se rapprocher. Difficulté : On ne peut pas ne pas se demander où se situe Montesquieu par rapport à Hobbes, Montesquieu. L'homme, animal politique = Aristote. ON pourrait dire qu'il est aristotélicien ; mais pas rousseauiste, puisque les hommes s'arrêtent à la crainte et à la fuite chez Rousseau. Les hommes ne vivent pas ensemble par nature chez R. ( Livre I, chapitre III : Lois positives : D'où viennent-elles ? Que sont-elles ? Lois que font les hommes pour corriger celles faites pr&eacut...
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« Reste le fait que Dieu est la raison primitive : il n’est pas lui-même loi : il est simplement raison primitive : toute loi est rationnelle dans l’univers. Athée : on se sent perdu dans un monde absurde où les choses s’enchaînent de façon implacable et incompréhensible. Règles sont aussi invariables que la fatalité des athées ; Point commun entre raison primitive et fatalité : caractère inévitable ; distinction : la fatalité est absurde et n’a pas de sens. La raison primitive n’est pas simplement la source, elle est aussi le modèle de la loi pour Montesquieu.  Les lois de la matière en général sont de l’ordre fait : il n’y a pas d’obéissance puisqu’on n’a pas le choix. Les lois humaines sont à la fois produites de la décision humaine mais par une raison qui peut éventuellement être mal utilisée.

Paragraphe 8 : ordre du fait et du devoir. Relations de justice qui s’imposent : droit naturel : les lois sont transcendantes aux décisions humaines : elles s’imposent.

Suivre les lois dépend de la décision humaine. Le droit est la fois positif et relève des décisions humaines, mais il existe en même temps un droit naturel qui doit être sa norme. Montesquieu donne des exemples dans le chapitre 2 : paragraphe 9 : « Il faut avouer des rapports d’équité antérieurs à la loi positive qui les établit ». Ex.

: tout mal mérite punition : une loi qui ferait en sorte qu’un mal ne soit pas puni serait une mauvaise loi. Paragraphe 8 : problématique d’origine platonicienne qui donne lieu à toute la métaphysique scholastique.

Mythe de la caverne chez Platon : ce qui est vraiment est l’original de ce qui se voit, de ce qui est sensible.

L’existence est la copie de l’essence. Chaque essence est dans le mesure où elle est possible : les relations entre les essences forment un monde : à partir de là, une infinité d’essences possibles, une infinité de mondes compossibles : Dieu choisit ensuite le meilleur des mondes possibles . Il y a des compositions impossibles, des compositions efficaces, harmonieuses. Montesquieu considère dans cette perspective Leibnizienne que si le monde existe , c’est qu’il a d’abord existé dans l’esprit de Dieu , d’où le terme possible. Le Dieu de Leibniz pense un monde mathématique, ce que ne comprennent pas les cartésiens : influencé par la philo des Lumières : ultra-rationalité.

Il avait en lui des mondes compossibles et il n’avait pas le choix : le meilleur devait l’emporter. Les cartésiens reprochent dans ce cas l’inexistence de la liberté de Dieu. Pour Leibniz, ni notre monde existe, c’est qu’il a été créé.

S’il a été créé, c’est de façon intelligente.

Critique de Leibniz : on tourne en rond : meilleur ? Pourquoi ? Car Dieu l’a créé et ne pouvait créer que le meilleur.

Pourquoi Dieu créerait-il le meilleur ? Car notre monde est le meilleur…. »

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