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Etre ou non

Publié le 09/11/2012

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« Etre ou ne pas être, telle est la question « : cette phrase de Shakespeare est devenue de nos jours une évidence, sans cesse répétée, presque un proverbe. Le sujet consiste précisément à s’interroger sur cette ‘certitude’ pour tenter de la remettre en question.  Dans chaque société, il semble persister une grande humanité à travers l’humilité et la modestie, selon qu’elle soit soumise à la subsistance ou vouée à l’existence. Pourtant, lorsque la vie humaine est réduite à la pure nécessité de subsister, elle se retrouve rabattue sur ses besoins, et à l’importance qu’ils ont pour lui permettre de survivre. Il semble alors naturel de se demander si être ou ne pas être admet une réponse précise. Peut-on avoir conscience de notre existence ? Pouvons-nous être sans avoir conscience d’être ? Et ne pas savoir ce que l’on est ? La vérité sur ce que nous choisissons d’être peut-elle être de l’ordre d’une réponse définitive ?        C’est donc vers cette notion d’existence que nous orienterons notre réflexion, puis  nous nous demanderons si cette notion ne renvoie pas vers une zone d’ombre qui est notre inconscient. Enfin, nous analyserons la voie qui mène l’existence à la liberté, au travers de la subsistance et l’inertie.                      Nous, êtres humains, existons, sentons, connaissons et savons que nous connaissons. Ce qui nous distingue de toute autre existence est notre capacité à nous exprimer à la première personne du singulier, et ce dès le plus jeune âge, s’élevant ainsi à la dignité. Nous sommes dotés d’une conscience qui nous permet de penser, où convergent tout de même deux acceptions : l ‘une est morale, une éthique qui nous permet de différencier le bien du mal, et l’autre est psychologique,...

« Ainsi comme le dit Descartes : « Je pense donc je suis », signifie que nous sommes des sujets doués de conscience.

Si nous pensons, alors nous ne doutons plus que nous sommes.

Le cogito cartésien est d'ailleurs à la base de toutes ses réflexions métaphysiques, le sujet est dès lors différencié de l'objet.

Pascal dit également : « l'homme est un roseau pensant », selon lui, le mot 'conscience' est un mot si primitif, que ce serait l'obscurcir que de vouloir le définir. Existons-nous encore quand nous sommes sous anesthésie ou plongés dans un coma profond ?        En outre, nous nous définissons également par la vie en société et l'exigence sociale.

Notre nécessité est de nous reconnaître les uns les autres à partir de points communs.

Carl Marx souligne la présence, dans tout sujet, d'une conscience de classe liée à la situation sociale et qui croit rendre compte à la réalité.

Pour lui, la conception du moi de Freud ne contient qu'une valeur bourgeoise.

 Avons-nous toujours conscience de soi dans la solitude ? Pourrions-nous avoir la certitude de notre existence et de notre identité si nous étions entièrement seuls ? Cette question invite à interroger sur le choix d'être, et le rôle de la présence d'autrui dans notre conscience.

Etre c'est vivre pleinement le moment présent et mettre de côté notre égoïsme  pour rester connecté à la dynamique de la Nature et de la chaîne humaine que nous formons.          Nous pouvons dès lors tenter de répondre à la question « être ou ne pas être »  lorsque nous avons conscience, du fait des connaissances acquises et des apprentissages linguistiques par lesquels nous pouvons nous retirer du monde et de soi-même pour trouver notre moi intérieur.

Sartre trouve alors la réponse : « Ce n'est pas ce que nous sommes mais ce que nous faisons qui est important ».

 C'est par le biais de nos actes que nous existons.            Mais cette réponse remet en doute l'existence consciente par l'inconscient. L'identité ne ferait guère problème si le sujet se possédait entièrement et de manière continue.

Mais même dans la vigilance quotidienne, dans nos moments d'absences tel que le sommeil ou le rêve, nous sommes d'avantage conscients du monde des objets que de nous-même.

N'entrent donc dans la conscience que ceux. »

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