Etre ou non
Publié le 09/11/2012
Extrait du document
«
Ainsi comme le dit Descartes : « Je pense donc je suis », signifie que nous sommes des sujets doués de
conscience.
Si nous pensons, alors nous ne doutons plus que nous sommes.
Le cogito cartésien est d'ailleurs
à la base de toutes ses réflexions métaphysiques, le sujet est dès lors différencié de l'objet.
Pascal dit
également : « l'homme est un roseau pensant », selon lui, le mot 'conscience' est un mot si primitif, que ce
serait l'obscurcir que de vouloir le définir.
Existons-nous encore quand nous sommes sous anesthésie ou plongés dans un coma profond ?
En outre, nous nous définissons également par la vie en société et l'exigence sociale.
Notre nécessité est
de nous reconnaître les uns les autres à partir de points communs.
Carl Marx souligne la présence, dans tout
sujet, d'une conscience de classe liée à la situation sociale et qui croit rendre compte à la réalité.
Pour lui, la
conception du moi de Freud ne contient qu'une valeur bourgeoise.
Avons-nous toujours conscience de soi
dans la solitude ? Pourrions-nous avoir la certitude de notre existence et de notre identité si nous étions
entièrement seuls ? Cette question invite à interroger sur le choix d'être, et le rôle de la présence d'autrui dans
notre conscience.
Etre c'est vivre pleinement le moment présent et mettre de côté notre égoïsme pour rester
connecté à la dynamique de la Nature et de la chaîne humaine que nous formons.
Nous pouvons dès lors tenter de répondre à la question « être ou ne pas être » lorsque nous avons
conscience, du fait des connaissances acquises et des apprentissages linguistiques par lesquels nous
pouvons nous retirer du monde et de soi-même pour trouver notre moi intérieur.
Sartre trouve alors la réponse :
« Ce n'est pas ce que nous sommes mais ce que nous faisons qui est important ».
C'est par le biais de nos
actes que nous existons.
Mais cette réponse remet en doute l'existence consciente par l'inconscient.
L'identité ne ferait guère problème si le sujet se possédait entièrement et de manière continue.
Mais même dans
la vigilance quotidienne, dans nos moments d'absences tel que le sommeil ou le rêve, nous sommes
d'avantage conscients du monde des objets que de nous-même.
N'entrent donc dans la conscience que ceux.
»
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