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Explication du texte de Merleau

Publié le 06/01/2013

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Analyse du texte de Merleau-Ponty. Introduction Hegel, philosophe allemand met en évidence dans Esthétique l'opposition entre l'objet et l'homme. D'après celui-ci, chaque personne en prenant conscience de soi-même rapporte le reste du monde à soi-même. Dans cet extrait, Merleau-Ponty propose de définir l'homme dans le monde.Le texte pose la question de la place de la conscience de l'homme. A cette question Merleau-Ponty énonce la thèse que l'homme serait réduit au statut d'objet. On parlera donc d'une conscience déterminée, c'est-à-dire qui ne dépend pas du sujet mais de l'influence de l'extérieur ; cette conscience est le produit des choses. D'autre part, il oppose cette thèse à celle qui dénonce l'homme comme indépendant du monde, c'est-à-dire qu'il ferait appel à une conscience libre. Cette liberté induirait une autonomie totale sans intervention du monde. L'auteur ne cherche pas à trancher entre ces deux définitions et en aucun cas il les rejette. De plus dans une seconde partie, il conteste ces deux thèses, elles sont donc limitées. Soit l'homme est une « chose entre les choses «, soit l'homme est conscient de lui-même. Nous verrons dans un premier temps les deux concepts antagonistes énoncés par l'auteur puis nous nous efforcerons de comprendr...
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« pour soi et est capable de se différencier des autres parce qu’il est esprit qui pense.

Chez Descartes, la penser est définie par la conscience, ce qui suppose un rapport de soi avec soi.

Il possède une « liberté acosmique », il ne dépend donc pas du monde ; c’est un individu absolument libre.

On en déduit que l’homme possède une conscience, qu’il se construit lui-même et ne subit aucune influence extérieure.

Ensuite, il résume ces deux thèses en une seule phrase.

« D’un côté » reprend la première thèse : l’homme fait partie du monde et est considéré comme un élément de celui-ci.

«de l’autre » marque un changement d’idée qui se réfère à la seconde thèse.

L’homme existe comme conscience « une conscience constituante ».

La conscience constitue un monde où les choses prennent un sens autour duquel les choses s’organisent. Merleau-Ponty déclare qu’ « aucune de ces deux vues n’est satisfaisante » dans la mesure où on ne peut dire de l’homme qu’il est soit objet ou soit esprit .

Dans la suite du texte, il nous explique pourquoi.

Il nous définit les limites de ces deux concepts. « A la première » reprend la première vue qui consiste à voir l’homme comme cette « chose entre les choses » ce qui le réduirait à l’état d’objet et il « ne saurait en connaître aucune ».

C’est-à-dire qu’il ne pourrait se rendre compte des choses qui sont reliés à lui et ne serait également pas conscient qu’il existe.

De plus, « il serait, comme cette chaise ou comme cette table, enfermé dans ses limites », si l’homme était simplement déterminé comme un objet, rien n’expliquerait qu’il soit conscient d’exister en lui et d’être capable de se différencier des autres et de l’extérieur de lui-même.

Il domine donc le monde par son esprit.

A l’exception des objets, l’homme est capable de développer une théorie.

De plus, il n’est pas définit « en un certain lieu de l’espace » mais dans le monde.

Il est capable de comprendre le monde et de le représenter donc il ne peut être « incapable de se les représenter toutes ».

En effet toute conscience vise un objet, elle est donc consciente de quelque chose « manière d’être ».

L’homme est « un être intentionnel » car il existe une distance irréductible entre le sujet conscient et l’objet qu’il vise mais ne « demeure en aucune ».

Puis Merleau-Ponty réfute la seconde vue qu’il introduit par le mot « mais », ce qui marque un lien entre la phrase précédente.

Cela montre un rapport avec le corps et ce qui nous insère dans le monde. Si nous admettions que « nous sommes l’esprit absolu » on négligerait « nos. »

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