Faut-il devenir l'ennemi de ces croyances ?
Publié le 18/11/2012
Extrait du document
«
« Comédie, pourquoi ? – Parce que, prétendant a une autonomie qui lui soumette tout en le mettant
lui même hors de tout.
Mais ce retrouvant en tout, l’esprit prétend, en définitive, se mettre au-dessus
de lui même, et hors de lui même.
La comédie consiste à s’excepter.
»
I> Les ruptures émancipatrices
On peut vouloir devenir l’ennemi de ses croyances pour se libérer et parvenir a une plus haute
éducation de sois, car l’homme n’est pas achevé, il a besoin d’être éduqué.
Il s’agit donc d’une
exigence éthique.
Mais de quoi peut on vouloir s’émanciper ?
Retenons au moins les thèmes suivants, on peut vouloir s’émanciper de :
- L’opinion
- de la tradition
- de la superstition
- de l’idéologie
Ce sont autant de forme de croyance.
Autrement dit, on peut vouloir devenir sage, philosophe, savant,
lucide, etc.…
1) l’opinion.
L’opinion c’est ce qui est cru sans être questionne, sorte de croyance spontané, c’est l’ordre de ce qui
va de soi.
On ne sait d’ailleurs pas toujours très bien quand les croyances de ce type ce sont inscrit en
nous.
Depuis toujours ? Dans l’enfance ? Mais a quel moment exactement ?
Tout cela est bien mit en scène dans l’Alcibiade de Platon.
Socrate qui se fait l’ennemi des
croyances de la cité, au sens ou il contexte leur pertinences, s’adresse a Alcibiade.
Celui ci prétend
prendre par aux affaires de la cités, et montrer aux athénien ce qu’il convient de faire notamment en
matière de guerre et de paix.
Cela suppose, comme Socrate le lui montre, de savoir ce qui est juste ou
injuste.
La question que pose Socrate est « mais d’ou c’est il cela ? ».
Et Socrate lui fait remarquer
que lorsqu’il était enfant, il se plaignait d’avoir subi une injustice si un autre enfant se comportait mal
avec lui.
« -Socrate demande alors, de qui tiens tu cet enseignement ?
- De tout le monde !
- En t’en rapportant à ce tout le monde, tu ne t’abrites pas derrière des maitres bien sérieux.
»
Ce passage est instructif, car il nous montre que nous ne savons pas bien d’ou viennent nos croyance
en général, si ce n’est de tout le monde, et que par ailleurs, ce n’est justement pas une source fiable.
Socrate incarne donc l’esprit qui met en question les croyances non in interrogé.
Dans la philosophie
de Socrate, Platon se compare lui même a un taon, il est sur le flanc de la cité, comme sur le flanc
d’un cheval, pour stimulé et réveiller chacun, d’ou l’ironie de Socrate, a l’égard des croyances de
chacun…
Le rejet des croyances hérité est le mythe de la caverne, les ombres symbolisent de croyance.
Un tel
trajet, s’inscrit dans l’horizon d’un devenir sage.
Le sage est celui qui c’est détourné une bonne fois
des apparences instables, dans lesquelles il croyait spontanément, et qui a converti son regard a la
vérité, a ce qui est réellement.
On devient l’ennemie de ces propres croyances pour devenir un autre,
et pour changer sa vie.
On peut avoir également un projet d’ordre purement théorique.
On peut avoir.
»
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