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Faut-il devenir l'ennemi de ces croyances ?

Publié le 18/11/2012

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Faut il devenir l'ennemi de ces croyances ? 1) recopiez correctement le sujet. 2) Rencontrer le problème. 3) Indispensable de ce constituer une culture solide. 4) il faut refléter la richesse du monde (référence culturel, scientifique) Correction Les croyances forment un empire vaste et compliqué. Alain donne la définition suivante : « C'est le mot commun qui désigne toute certitude sans preuves. La foi est la croyance volontaire. La croyance désigne au contraire quelques dispositions involontaire à accepter, soit une doctrine, soit un jugement, soit un fait. On nome crédulité une disposition a croire dans ce sens inférieur du mot. « Alain continu son examen en donnait plusieurs degré du croire : - On croit ce que l'on craint, on croit ce que l'on désire. - On croit par coutume et par imitation. - On croit les vieillards, les anciennes coutumes, les traditions. - On croit ce que tout le monde croit. (Ex : Paris existe parce ce que on ne la voit pas.) - On croit ce que les plus savants affirme en accord avec les preuves. (Ex : La terre tourne) - Quand la croyance est volontaire, et qu'elle correspond à la haute idée du devoir humain on l'appelle la foi. Face aux croyances en général, nous sommes par position et par héritage dans une attitude d'hostilité. Nous, moderne, sommes dans l'ère du soupçon, nous ne voulons plus être dupe. Nous nous voulons déniaisés. La critique est le maitre mot de la modernité, et la croyance semble au contraire renvoyer à un mode archaïque de la pensée. Nous autres, homme lucide qui sommes portés par la science et par le soupçon. Donc devenir l'ennemi de ces croyances apparaît comme une sorte de mouvement inévitable et évident. Il n'est pas sur pourtant que cela aille de sois. L'hostilité face aux croyances est une attitude de libération à l'égard de toutes les formes d'illusion. Quelle soit théorique où pratique (c'est-à-dire social). Mais on sait combien l'illusion est liée au désire, et celui ci a la vie. La croyance est un principe vital, au sens ou on peine à imaginer une vie humaine sans croyance. La relation de l'homme à son monde est également une relation de confiance élémentaire. Comment ne serait-elle pas compromise si toute les croyance n'était pas rejetée. Et devenir l'ennemie de ses croyances ne serait ce pas au fond devenir l'ennemi de soi même, est-ce envisageable ? La critique peut-elle construire durablement quelque chose ? D'un côté donc l'exigence de liberté, de l'autre, l'existence de la vie. Serait-elle contradictoire ? L'esprit critique, l'esprit principe de distanciation, l'esprit qui toujours nie, ne risque-t-il pas de se retourner contre la vie elle même ? Il y a donc ici une tension sans doutes insurmontable entre l'esprit et la vie. Parlant de ces deux grands penseurs critique que furent Nietzsche et Valéry, Edouard Gaède invoquait une comédie de l'esprit : «  Comédie, pourquoi ? - Parce que, prétendant a une autonomie qui lui soumette tout en le mettant lui même hors de tout. Mais ce retrouvant en tout, l'esprit prétend, en définitive, se mettre au-dessus de lui même, et hors de lui même. La comédie consiste à s'excepter. « I> Les ruptures émancipatrices On peut vouloir devenir l'ennemi de ses croyances pour se libérer et parvenir a une plus haute éducation de sois, car l'homme n'est pas achevé, il a besoin d'être éduqué. Il s'agit donc d'une exigence éthique. Mais de quoi peut on vouloir s'émanciper ? Retenons au moins les thèmes suivants, on peut vouloir s'émanciper de : - L'opinion - de la tradition - de la superstition - de l'idéologie Ce sont autant de forme de croyance. Autrement dit, on peut vouloir devenir sage, philosophe, savant, lucide, etc.... 1) l'opinion. L'opinion c'est ce qui est cru sans être questionne, sorte de croyance spontané, c'est l'ordre de ce qui va de soi. On ne sait d'ailleurs pas toujours très bien quand les croyances de ce type ce sont inscrit en nous. Depuis toujours ? Dans l'enfance ? Mais a quel moment exactement ? Tout cela est bien mit en scène dans l'Alcibiade de Platon. Socrate qui se fait l'ennemi des croyances de la cité, au sens ou il contexte leur pertinences, s'adresse a Alcibiade. Celui ci prétend prendre par aux affaires de la cités, et montrer aux athénien ce qu'il convient de faire notamment en matière de guerre et de paix. Cela suppose, comme Socrate le lu...

« « Comédie, pourquoi ? – Parce que, prétendant a une autonomie qui lui soumette tout en le mettant lui même hors de tout.

Mais ce retrouvant en tout, l’esprit prétend, en définitive, se mettre au-dessus de lui même, et hors de lui même.

La comédie consiste à s’excepter.

» I> Les ruptures émancipatrices On peut vouloir devenir l’ennemi de ses croyances pour se libérer et parvenir a une plus haute éducation de sois, car l’homme n’est pas achevé, il a besoin d’être éduqué.

Il s’agit donc d’une exigence éthique.

Mais de quoi peut on vouloir s’émanciper ? Retenons au moins les thèmes suivants, on peut vouloir s’émanciper de : - L’opinion - de la tradition - de la superstition - de l’idéologie Ce sont autant de forme de croyance.

Autrement dit, on peut vouloir devenir sage, philosophe, savant, lucide, etc.… 1) l’opinion. L’opinion c’est ce qui est cru sans être questionne, sorte de croyance spontané, c’est l’ordre de ce qui va de soi.

On ne sait d’ailleurs pas toujours très bien quand les croyances de ce type ce sont inscrit en nous.

Depuis toujours ? Dans l’enfance ? Mais a quel moment exactement ? Tout cela est bien mit en scène dans l’Alcibiade de Platon.

Socrate qui se fait l’ennemi des croyances de la cité, au sens ou il contexte leur pertinences, s’adresse a Alcibiade.

Celui ci prétend prendre par aux affaires de la cités, et montrer aux athénien ce qu’il convient de faire notamment en matière de guerre et de paix.

Cela suppose, comme Socrate le lui montre, de savoir ce qui est juste ou injuste.

La question que pose Socrate est « mais d’ou c’est il cela ? ».

Et Socrate lui fait remarquer que lorsqu’il était enfant, il se plaignait d’avoir subi une injustice si un autre enfant se comportait mal avec lui.

« -Socrate demande alors, de qui tiens tu cet enseignement ? - De tout le monde ! - En t’en rapportant à ce tout le monde, tu ne t’abrites pas derrière des maitres bien sérieux.

» Ce passage est instructif, car il nous montre que nous ne savons pas bien d’ou viennent nos croyance en général, si ce n’est de tout le monde, et que par ailleurs, ce n’est justement pas une source fiable.

Socrate incarne donc l’esprit qui met en question les croyances non in interrogé.

Dans la philosophie de Socrate, Platon se compare lui même a un taon, il est sur le flanc de la cité, comme sur le flanc d’un cheval, pour stimulé et réveiller chacun, d’ou l’ironie de Socrate, a l’égard des croyances de chacun… Le rejet des croyances hérité est le mythe de la caverne, les ombres symbolisent de croyance.

Un tel trajet, s’inscrit dans l’horizon d’un devenir sage.

Le sage est celui qui c’est détourné une bonne fois des apparences instables, dans lesquelles il croyait spontanément, et qui a converti son regard a la vérité, a ce qui est réellement.

On devient l’ennemie de ces propres croyances pour devenir un autre, et pour changer sa vie.

On peut avoir également un projet d’ordre purement théorique.

On peut avoir. »

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