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Fiche de révision pour le bac: LA SOCIETE ET LE DROIT

Publié le 13/07/2009

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Aristote : la nature sociale de l'homme  Pour Aristote (384-322 av. J.-C.), l'homme est un «animal politique« (du grec : la «cité«), un être par nature social, conduit à s'associer à ses semblables pour former une communauté. l'idée d'un homme «naturel«, pré-social, constitue donc une chimère, car l'homme n'est humain qu'en tant qu'il est associé à d'autres individus. «Aussi celui qui ne peut appartenir à aucune communauté, ou qui n'en a nullement besoin du fait qu'il est auto-suffisant, n'est en rien une partie d'une cité : par conséquent, c'est soit une bête, soit un dieu« (La Politique, livre I, chap. 2).  Et le philosophe arabe Avicenne (XIe siècle), grand lecteur d'Aristote, affirmera, dans le même sens, que «l'être de l'homme tel qu'il a été créé ne peut se maintenir en vie sans société«.    Comte : pas d'individu sans société  Auguste Comte (1798-1857), fondateur du positivisme, s'est insurgé contre la tendance des modernes à considérer l'individu comme point de départ de la réflexion sociologique. «La décomposition de l'humanité en individus proprement dits ne constitue qu'une analyse anarchique, autant irrationnelle qu'immorale, qui tend à dissoudre l'existence sociale au lieu de l'expliquer, puisqu'elle ne devient applicable que quand l'association cesse. Elle est aussi vicieuse en sociologie que le serait, en biologie, la décomposition chimique de l'individu lui-même en molécules irréductibles, dont la séparation n'a jamais lieu pendant la vie« (Système de politique positive, t. II, chap. 3 - 1851-1854).

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