Identité et illusion

« 1 L'identité n'est pas une illusion 1 1 l •U•HI Qu'on se place du point de vue de l'humanisme cartésien ou de la psychologie, l'identité n'est pas une illusion.

C'est parce qu'il ressent son moi comme une unité que l'homme est libre et qu'il ne devient pas fou.

Le moi est la première certitude 1 'unité du moi est L la première certi­ tude .

Je peux douter de tout, y compris de mon existence.

Mais je ne peux douter du fait qu'il •Il ne peut pas y avoir de vérité autre, au point de départ, que œlle-c:i: je pensa donc je suis, c'est là la vérité absolue de la conscience s'atteignant elle-même.• Jean-Paul Sartre, L'Existentialisme est un humanisme y a un sujet qui pense, et que ce suj et pensant, c 'est moi , et pas un autre .

Le moi est premier, un et libre.

Telle est la leçon de Descartes , qui sera reprise par toutes les philosophies idéalistes, de Kant à Sartre .

La conscience a une unité L a conscience s'af­ firme en s'opposant à ce qui n'est pas elle, dit Hegel.

C' est bien parce que mon esprit se perçoit dans l'identité et dans l'unité d'une conscience que peut se constit uer un moi auto­ nome.

La conscience pose clairement le monde et les autres consciences en face d'elle .

Cela me permet d'avoir une identité et une personnalité propres.

Le moi éclaté, c'est la folie U n moi «éclaté» ne peut que cond uir e l'homme à la folie.

L'une des définitions de cette dernière est précisément l ' impossibilité de se co nstituer comme suj et, de faire la différence .

entre moi et l'autre, entre l'intérieur et l'extérieur.

Le moi doit intégrer la multiplicité de ses états, de ses expé­ riences, et non pas se dissoudre en eux .

L'identité du moi n'est pas une illusion, mais une certitude, sans laquelle on sombrerait dans la folie, incapable de se différenèier de ce qui n'est pas soi.. »