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« Il n'est de science que mathématique ». Commentez et discutez cet aphorisme.

Publié le 16/09/2014

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b)       Rigueur du raisonnement. — Les démarches de la pensée sont toutes a priori, à partir de principes posés, admis et non remis en question —sauf pour perfectionner les théories. Le mathématicien est entièrement maître de son objet, de ses créations qu'il se donne. Ses déductions peu­vent être présentées avec une grande rigueur — d'ailleurs perfectible —mais bien supérieure à celle deS autres sciences. Comme elle n'a pas à subir la contradiction de l'expérience, ses énoncés sont inattaquables hors de la théorie dans laquelle ils sont établis. C'est là sa force. Aujourd'hui, sa logique tend à se répandre dans toute science.

c)       Certitude des résultats. — Ses principes sont simples, bien définis et facilement concevables (quelques réserves sont à faire sur ceux de la théorie des ensembles). De ces principes conçus et admis découlent des conclusions certaines; elles le sont même dans le calcul des probabilités . telle probabilité d'un événement est certaine dans les conditions de l'énoncé.

 

B. La mathématique dans les autres sciences. — Il est également hors de doute que la mathématique a envahi les sciences et continue chaque jour de gagner quelque position nouvelle. L'histoire des sciences nous montre cette conquête progressive : l'astronomie depuis la plus haute antiquité, KÉPLER, NEWTON; la mécanique avec GALILÉE, DESCARTES, NEWTON; la physi­que avec DESCARTES. La chimie est sortie de sa nymphe qualitative avec LAVOISIER. L'histoire possède depuis longtemps ses chronologies. On parle de nos jours de biométrie, de psychométrie... Par le moyen des nombres et des statistiques, la mathématique pénètre toutes les sciences.

« LES ~IAT!lfa!ATIQrF.s ET LES AUTRES SCIF.:'ICES 2i'lf Nous verrons successivement les raisons qui font de la mathématique· une science privilégiée et la place qui demeure néanmoins aux sciences de la nature et aux sciences morales.

l.

- LA SCIEC\'.CE PRIVILÉGIÉE.

Il est incontestable que les mathématiques ont de tout temps attiré l'attention des savants ou philosophes sur la préci~ion de leurs définitions, de leur langage et de leurs résultats, sur la rigueur de leurs déduction" et la certitude de leurs conclusions, que les autres sciences ·s "efforçaien 1 tant bien que mal d'imiter.

A.

La mathématique en eUe-même.

- a) Science exacte.

Elle est la seule qui puisse en toute rigueur prétendre à ce titre.

Les sciences de la nature, où domine la mesure : astronomie, physique et chimie, sont essen­ tiellement approximatives.

Les sciences de la qualité ont des concepts assez vagues, flous, avec une large frange d'intermination qualitatiYe.

Le rem­ placement d'une qualité par une quantité a toujours été un gain impor­ tant.

L'emploi du schématisme et du symbolisme mathématique a souvent clarifié et débrouillé bien des questions.

b) Rigueur du raisonnement.

-Les démarches de la pensée sont toutes a priori, à partir de principes posés, admis et non remis en question - sauf pour perfectionner les théories.

Le mathématicien est entièrement maître de son objet, de ses créations qu'il se donne.

Ses déductions peu­ vent être présentées avec une grande rigueur - d'ailleurs perfectible - mais bien supérieure à celle des autres sciences.

Comme elle n'a pas à subir la contradiction de l'expérience, ses énoncés sont inattaquables hors de la théorie dans laquelle ils sont établis.

C'est là sa force.

Aujourd'hui, sa logique tend à se répandre dans toute science.

c) Certitude des résultats.

- Ses principes sont simples, bien définis.

et facilement concevables (quelques résenes sont à faire sur ceux de la théorie des ensembles).

De ces principes conçus et admis découlent des conclusions certaines; elles le sont même dans le calcul des probabilités .

telle probabilité d'un événement est certaine dans les conditions de l'énoncé.

B.

La mathématique dans les autres ·sciences.

- Il est également hors de doute que la mathématique a envahi les sciences et continue chaque jour de gagner quelque position nouvelle.

L'histoire des sciences nous montre cette conquête progressive : l'astronomie depuis la plus haute antiquité, KÉPLER, .\Ewrnx; la mécanique avec GALILÉE, DESCARTES, ;\°E\YTOèi:; la physi­ que avec DESCARTES.

La chimie est ,sortie de sa nymphe qualitative avec L.HOISIER.

L'histoire possède depuis longtemps ses chronologies.

On parle de nos jours de biométrie, de psychométrie ...

Par le moyen des nombres et des statistiques, la mathématique pénètre toutes les sciences.

a) Mesures.

- L'apport le plus manifeste est celvi des nombres, auquel on adjoindra celui des formes géométriques.

A la science des nombre>< s'ajoute celle des mesures et des erreurs.

La mesure est d'origine phy­ sique et retourne naturellement à la physique.

Les procédés de mesure utilisent les moyennes, les moindres carrés (GAuss) et permettent de fi1xer-. »

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