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INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE : REALISATION. ASPECT ECONOMIQUE ET FINANCIER TECHNIQUES PARTICULIERES

Publié le 17/12/2011

Extrait du document

Le producteur peut choisir pour scénario, c'est-à-dire pour thème historique, psychologique, social, comique... de son film, entre l'adaptation d'une oeuvre littéraire ou théâtrale et un scénario original, c'est-à-dire composé spécialement en vue du cinéma. Une oeuvre littéraire ou théâtrale doit subir, pour être applicable à l'écran, un remaniement qui est effectué, suivant le cas, par l'auteur, par un écrivain spécialisé dans ce genre de travail, ou encore par le réalisateur lui-même.Il est nécessaire, en effet, que l'auteur d'un scénario, ou l'adaptateur, ait de bonnes connaissances générales sur la technique du cinéma; c'est grâce à ces connaissances que l'ouvrage, mettant en oeuvre toutes les possibilités du cinéma, différera du simple « théâtre filmé «, évitant le défaut qui fut celui des premiers films parlants.

Une fois arrivé à la célébrité, l'artiste doit continuer à satisfaire aux exigences de la publicité, d'une presse toujours à l'affût du moindre détail de sa vie publique ou privée, à soutenir un train de vie important malgré de lourds impôts; enfin il se doit de ne jamais décevoir un public qui lui pardonnerait difficilement de se montrer inférieur à ses créations antérieures. Pour un nombre restreint d'artistes qui arrivent à « percer «, combien auront gâché leur carrière dans l'attente illusoire d'un « contrat «, végétant toute leur vie dans les rôles obscurs de figurants, payés au . cachet pour chaque journée de travail !

« A côté des acteurs prennent place, parmi le personnel artistique, le compositeur, qui écrit la partition musicale en harmonie avec le découpage du scénario, les musiciens, les chanteurs, le corps de ballet, les maîtres de danse, d'escrime, etc.

LE SCENARIO Le producteur peut choisir pour scénario, c'est-à-dire pour thème historique, psycholo­ gique, social, comique...

de son film, entre l'adaptation d'une œuvre littéraire ou théâ­ trale et un scénario original, c'est-à-dire com­ posé spécialement en vue du cinéma.

Une œuvre littéraire ou théâtrale doit subir, pour être applicable à l'écran, un remaniement qui est effectué, suivant le cas, par l'auteur , par un écrivain spécialisé dans ce genre de travail, ou encore par le réalisateur lui-même .

Il est nécessaire, en effet, que l'auteur d'un scénario, ou l'adaptateur, ait de bonnes con­ naissances générales sur la technique du cinéma; c'est grâce à ces connaissances que l'ouvrage, mettant en œuvre toutes les possi­ bilités du cinéma, différera du simple « théâ­ tre filmé », évitant le défaut qui fut celui des premiers films parlants.

LA PREPARATION La préparation technique d'un film comporte principalement l'établissement du synopsis (résumé de l'action), la composition du scénario et du dialogue, le découpage tech­ nique et l'établissement du plan de travail.

LE DECOUPAGE Cette opération, dont la responsabilité in­ combe au réalisateur, comporte le découpage du scénal"io en séquences et en scènes, et, pour chaque scène, la définition et le numéro­ tage des plans successifs (500 en moyenne pour un film), le mode de passage d'un plan à un autre : ces indications sont portées vis­ à-vis du texte, ainsi que la description détail­ lée du jeu des acteurs, des angles de prises de vues, souvent des éclairages .

LE PLAN DE TRAVAIL Le directeur de production, le réalisateur et le décorateur décident ensuite de l'ordre dans lequel sera effectuée la prise de vues des diver­ ses séquences, ordre qui peut être totalement différent de celui dans lequel elles se succè­ dent dans le scénario.

Un premier classement des séquences con­ siste à les séparer en vues 'd'intérieur, vues d'extérieur tournées au studio, et vues d'exté­ rieur tournées en plein air; certains extérieurs feront l'objet d'un déplacement de toute la compagnie lorsqu'ils nécessitent des décors naturels ou pittoresques irréalisables en studio ou à proximité.

L'importance du plan de travail et, d'une façon générale, de toute la préparation tech­ nique (préminutage, décors, accessoires, costu­ mes, figuration ...

), préparation qui peut durer de trois à six mois ou même davantage, appa­ raît clairement si l'on se rend compte que, pour un film devant être tourné en un mois et coûter 2 millions de francs, chaque minute de travail revient à 100 F environ.

Le temps de fabrication d'un film peut varier de deux ou trois semaines, pour les « films de série », à plusieurs mois pour les œuvres importantes.

Comme la projection du film terminé demande entre 1 h 30 et 2 heures, on se rend compte facilement qu'une journée de travail corres­ pond en moyenne à deux ou trois minutes de projection.

LA PREPARATION ADMINISTRATIVE Menée de front avec la préparation tech­ nique, la préparation administrative comporte l'engagement du personnel artistique et du personnel technique (dans la mesure où ces personnels ne sont pas attachés à la firme de production), la commande des décors, des cos­ tumes, des accessoires, la préparation des déplacements, l'obtention des autorisations nécessaires, etc.

Le devis du film est établi.

Pour un film moyen, devant coûter deux mil­ lions de francs, cette somme, en France, se répartit à peu près de la façon suivante : - Frais de manuscrit (droits d'auteur, scénario, adaptation, découpage) ..

-Personnel de direction et personnel .

technique .

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-Artistes ................ ......

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- Frais de studios et de décors .. ...

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- Meubles, costumes, accessoires ...

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-- Orchestre ....................

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- Frais de pellicule et de laboratoire ..

- Assurances et charges sociales ...

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- Frais généraux ...... .... .

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- Divers et marge de sécurité .....

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Total 160 000 F 320 000 F 440 000 F 200 000 F 80 000 F 10 000 }. »

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