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Karajan Herbert von

Publié le 06/04/2019

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Karajan Herbert von Chef d'orchestre autrichien
 
* 5.4.1908, Salzbourg + 16.7.1989, Salzbourg
 
Révélé par sa direction des \"Noces de Figaro\" à Ulm en 1929, Karajan s'impose comme chef d'orchestre à Berlin en 1941. Il est nommé chef de l'Orchestre philharmonique de Berlin en 1954, succédant ainsi à Wilhelm Furtwângler. Il rend célèbre le festival de Bayreuth par ses interprétations des oeuvres de Richard Wagner. Karajan est également considéré comme le spécialiste de Verdi et un interprète hors pair des symphonies, de Beethoven à Bruckner. Son immense talent explique la diversité de ses activités dans le monde musical autrichien : il est depuis 1949 directeur à vie des concerts de la Société des amis de la musique à Vienne, directeur musical de l'Opéra national de Vienne (1957-1964), membre de la direction du festival de Salzbourg (1954-1960, 1964-1988) et fondateur du festival de Pâques (1967). En outre, il encourage les jeunes talents en organisant tous les deux ans un concours dans la fondation qui porte son nom. Après sa mort, Claudio Abbado lui succède à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin. Figure charismatique, Herbert von Karajan apparaît comme l'un des chefs d'orchestre les plus brillants du XXe siècle.


« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Karajan, Herbert von - musique. 1 PRÉSENTATION Herbert von Karajan Le chef d'orchestre autrichien fut nommé en 1955 directeur musical à vie de l'Orchestre philharmonique de Berlin.Snowden/Camera Press/Globe Photos, Inc.

- musique. Karajan, Herbert von (1908-1989), chef d'orchestre autrichien. 2 UNE ASCENSION SPECTACULAIRE Né à Salzbourg, Herbert von Karajan y étudie le piano au Mozarteum, où Bernhard Paumgartner lui conseille de diriger, puis à Vienne, avec Franz Schalk pour la direction d’orchestre.

Engagé en 1928 à l'Opéra d'Ulm comme second chef, il donne dès 1930 des cours de direction au Festival de Salzbourg.

Nommé en 1934 chef d’orchestre à Aix-la-Chapelle, il accède dès l’année suivante, à 23 ans, au poste de Generalmusikdirektor (« directeur général de la musique »), qu’il conserve jusqu’en 1942. Il dirige comme chef invité à l’Opéra de Vienne en 1937, puis en 1938 à l’Opéra de Berlin, dont il devient premier chef l’année suivante.

On parle alors du « miracle Karajan ».

Il se produit beaucoup pendant la guerre, joue dans des pays occupés, notamment à Paris. 3 LE GRAND RÈGNE En 1946, les autorités de dénazification lui interdisent de diriger jusqu’à la fin de 1947 (il a été membre du parti nazi).

Sa carrière reprend ensuite immédiatement.

Le producteur de disques britannique Walter Legge l’engage à la tête de l’Orchestre Philharmonia, qu’il vient de fonder à Londres.

En 1950, il devient directeur artistique du Festival de Lucerne et directeur à vie de la Gesellschaft der Musikfreunde de Vienne.

Il dirige à Salzbourg en 1948 (les Noces de Figaro), participe au premier Festival de Bayreuth d’après-guerre, en 1951, avec les Maîtres Chanteurs et la Tétralogie de Wagner, donne plusieurs saisons d’opéras, surtout allemands, à la Scala de Milan.

Mais l’étape décisive est la succession de Wilhelm Furtwängler, en 1955, à la tête de l’Orchestre philharmonique de Berlin, dont il exige d’être nommé chef à vie.

Il est parallèlement directeur artistique du Festival de Salzbourg (1956-1960), de l'Opéra de Vienne (1956-1964), mais démissionne, car il refuse certaines contraintes, fondant en 1967 son propre Festival de Pâques de Salzbourg.

Il est aussi conseiller musical de l’Orchestre de Paris un court laps de temps (1969-1971). Être choisi comme soliste par Karajan, comme ce fut le cas pour la violoniste Anne-Sophie Mutter, peut décider d’une carrière, mais aussi être périlleux, notamment pour les chanteurs.

Organisé à l’extrême, Karajan ajoute à ces activités la mise en scène (où il travaille surtout les lumières), supervise de près ses très nombreux enregistrements, fonde une société de vidéo et se passionne pour toutes les techniques nouvelles du son, avec lesquelles il réenregistre certaines œuvres, comme les symphonies de Beethoven.

Les dernières années avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sont assombries par des conflits et par la maladie.

Il met fin à ses fonctions en avril 1989 et meurt trois mois plus tard. 4 LE STYLE KARAJAN Les yeux fermés, il suscite par son geste rond une sonorité souvent qualifiée de magique.

Cette beauté intrinsèque et sensuelle du son repose sur une grande clarté de la forme, une aptitude, notamment chez Wagner ou chez Strauss, à rendre audible l’ensemble de la texture orchestrale, tout en maintenant une grande fluidité.

À l’opéra, Karajan est un grand accompagnateur des chanteurs, à qui il offre un tapis d’une transparence extrême.

Les interprétations de ce perfectionniste sont minutieusement réglées et peu sujettes à variation, une œuvre étant souvent enregistrée avant même d’être donnée en public. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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