Devoir de Philosophie

La France à la Belle Epoque

Publié le 01/04/2013

Extrait du document

La France à la "Belle Époque" 1900/1914 L'expression de « Belle Epoque « apparaît dès la fin du premier conflit mondial quand des français traumatisés par la « Grande Guerre « se remémorent avec nostalgie ce qu'ils ont vécu ou « cru « avoir vécu avant 1914. Quelle est alors la part du mythe et celle de la réalité dans cette vision de la France du début du XXème siècle ? I. La France, entre dynamisme et stagnation II. La France républicaine III. Le Rayonnement de la France et de sa capitale. I. La France, entre le dynamisme et la stagnation 1. L'inquiétude démographique La population a longtemps constitué un élément de la puissance française. Or, sous la 3ème République s'amorce un déclin démographique qui contraste avec le dynamisme de nos voisins. 1872 : 36 M - 1911 : 39 M. d'habitants. Le taux de mortalité baisse (17.7% en 1913) (meilleure hygiène avec la propagande à l'école, la diffusion des méthodes pastoriennes d'asepsie et de vaccination...) mais la mortalité infantile reste élevée dans les couches populaires. Et la tuberculose, l'alcool font encore des ravages (bcg en 1913). La natalité décroît régulièrement : à peine 20% en 1913. On parle de comportement malthusien des familles françaises : seule une famille restreinte permettrait d'assurer l'ascension sociale et l'avenir des enfants ? Conséquences : la France est le seul pays d'immigration en Europe (1.2 M d'étrangers en 1913) 2. La modernisation inachevée de l'économie française Une agriculture qui ne se modernise que lentement : 40% des actifs Certes, les techniques progressent : mécanisation des exploitations, utilisation des progrès chimiques - certaines régions se spécialisent grâce à l'essor des chemins de fer (ex : la vallée du Rhône - on trouve de grandes exploitations modernes dans le bassin parisien et dans le Nord (blé, betterave). Cependant l'agriculture française demeure trop souvent traditionnelle avec la domination de petites exploitations majoritairement tournées vers la polyculture de subsistance. Face à la concurrence des pays neufs, la France a adopté une politique protectionniste qui ne favorise pas la modernisation agricole. Malgré tout, la France se suffit à elle-même Croissance économique et industrialisation Après une longue phase de dépression, la France renoue avec la croissance après 1896. Cette conjoncture favorable stimule les mutations économiques nées de la 2nde révolution industrielle. Les productions industrielles croissent rapidement. : - Les branches traditionnelles...

Liens utiles