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LA LIBERTE COMME LIBRE-ARBITRE ?

Publié le 27/02/2008

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LA LIBERTE COMME LIBRE-ARBITRE EXPOSE Dans la tradition des philosophies de la conscience, la liberté humaine est garantie par ce que Descartes (1596-1650) et ses contemporains appelaient le libre-arbitre : la capacité de la volonté humaine de se déterminer par elle-même, de décider souverainement de ses actes, en l'absence de toute détermination psychologique (mobiles ou motifs) ou contre ces déterminations. Autrement dit, selon cette tradition, la volonté humaine serait une puissance que rien sinon elle-même ne détermine à agir. CRITIQUE Le libre-arbitre s'avère lui aussi être un postulat* très discutable en dépit des raisons que les philosophies avancent pour l'introduire, qui sont d'ordre à la fois : PSYCHOLOGIQUE : Si le libre-arbitre ne peut pas se prouver, il peut du moins s'éprouver. On en ferait l'expérience dans le sentiment de liberté que nous éprouvons chaque fois que nous agissons volontairement ; dans la liberté d'indifférence : dans la capacité que nous avons de refuser toute sollicitation (impulsion, désir, valeur) ; dans l'acte gratuit, dénué de toute raison apparente. Cependant, lorsque nous décidons d'agir sans contrainte apparente, cela ne prouve pas que nous agissons sans détermination ni nécessité. Nous sommes peut-être simplement inconscients de ce qui nous pousse à agir, ainsi que la psychanalyse nous l'a appris. MORAL : Si le libre-arbitre n'existait pas, si notre volonté ne se déterminait pas librement, alors l'obligation morale n'aurait plus de sens. L'impératif moral n'a de sens que si on a le choix entre le bien et le mal. Si ce choix fait défaut, il n'y a plus ni vertu ni culpabilité. C'est là l'argumentation de KANT (1724-1804).

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