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La Peur de Jean-Charles Harvey

Publié le 06/01/2013

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L'ouvrage La Peur  est un pamphlet prononcé par Jean-Charles Harvey le 9 mai 1945 à l'Institut démocratique

canadien de Montréal. Le pamphlet a pour but d'inciter le lecteur ou l'entendeur à agir, à ne pas rester

indifférent. Le thème abordé durant cette conférence tourne autour de la peur. Jean-Charles Harvey ne remet

pas en cause la religion mais milite contre l'abus de pouvoir. 

La peur se développe dans notre enfance et provient, entre autres, des conséquences de nos actes (exemple :

l'eau qui bout brûle. Un enfant se brûle, il aura peur de ressentir la même sensation et sera alors plus vigilant

avec l'eau chaude). La peur est présente tout au long de la vie  et entraîne un combat perpétuel contre elle.

L'auteur raconte deux anecdotes en lien avec la peur pour l'introduire. C'est normal d'avoir un instinct de

« l'auteur donne d'autres exemples de faits qui montrent cette peur absolue de cette puissance.

Il rend hommage à l'esprit et la pureté de la religion, en tous points différents du clergé nationaliste.

La puissance Cléricale est «un état dans un état».

Pour essayer de mettre fin à cela, il faut s'unir, se regrouper et s'organiser pour être plus forts.

Jean-Charles Harvey soulève un problème, celui de l'absence de la jeunesse, importante car elle est enthousiaste et a peu de choses à perdre matériellement comparée aux personnes d'un âge plus avancé.

Les familles qui ont les moyens envoient leurs enfants à l'école mais celle-ci est contrôlée par le clergé nationaliste. Ces enfants sont confinés à l'enseignement clérical jusqu'à vingt-cinq ans et ne sont alors pas aptes à penser par eux-mêmes jusqu'à ce que leur «envoûtement» se soit dissipé, souvent trop tard.

Les personnes plus âgées ont des idées de changement mais n'osent pas aller plus loin car elles pensent qu'elles n'ont plus la force de lutter et ont trop à perdre.

Malgré cette impasse, l'auteur explique qu'il y a encore de l'espoir, que de nombreux jeunes ont l'esprit ouvert et ne se laissent pas facilement embobiner.

De plus, ceux partis à la guerre ont découvert d'autres cultures, d'autres façons de faire, ont bravé différentes peurs comme la mort et ne sont plus sous l'emprise Cléricale.

Ils reviendront plus forts, plus libres et n'auront plus peur de faire éclater la vérité, de se rebeller.

Pour convaincre l'ensemble des personnes qui l'écoute, l'auteur explique qu'il ne faut qu'une pierre qui tombe pour écrouler la pyramide.

Cette révolution entrainera la mise en place d'un institut démocratique. L'auteur s'inspire de Roosevelt pour amener la population à ne plus avoir peur afin de mettre en place un système basé sur l'entraide, l'amour, la tolérance, le respect des lois.

L'auteur conclut alors que c'est un devoir de se relever pour faire honneur aux millions de personnes mortes à la guerre pour notre liberté afin que ces sacrifices ne soient pas vain. A cette époque, le Québec connait, sous Duplessis, un régime conservateur dit Clérical c'est-à-dire basé et construit autour de la religion.

Jean-Charles Harvey a tenu cette conférence quelques jours après l'annonce de la fin de la seconde guerre mondiale le 7 mai 1945 (officialisée le 8 mai 1945).

Il profite de cette nouvelle pour soulever un point lourd dont personne n'a encore osé parler tout haut en public : la puissance cléricale.

A cette période, le clergé nationaliste est partout, contrôle la majorité des institutions.

De ce fait, plusieurs libertés sont entravées comme la libre expression (exemple : la loi du cadenas*, la publication de la conférence de Jean-Charles Harvey mise sous silence par les journalistes par peur de représailles etc...).. »

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